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VOYAGE VOYAGE - Page 68

  • Jour 11 Jazz Fest and More

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    On retourne prendre notre petit déjeuner au Camélia, toujours la même ambiance, aujourd’hui notre serveur chante les commandes. Direction le Old French Market, qui existe toujours mais a été rénové et qui se trouve bien au delà du Café du Monde. Les vendeurs sont quasiment tous asiatiques, les prix sont nettement moins chers que dans les commerces de souvenirs, mais les objets sont souvent assez moches.

     

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                                                         Sur le parvis de la cathédrale

    Départ pour la Jazz Fest, temps couvert mais lourd, on a calculé pour y être pour le concert de Little Freddie King à la tente blues, on récupère vite et sans problème à un guichet les tickets achetés depuis la France et on entre tout aussi vite dans l’enceinte du festival. Quel bonheur, quelle joie d’y revenir pour moi, de découvrir pour Catherine, cette ambiance, les Américains sont cool, certains sont là avec des petits bébés, beaucoup mangent ou boivent, les stands de nourriture et boissons sont nombreux et variés, c’est formidablement bien organisé, c’est un vrai plaisir de se promener, Kate achète un bandana sur le site, moi j’ai la casquette de Breaux Bridges pour nous protéger du soleil. Direction la tente blues, le show n’est pas encore commencé, on trouve des chaises très bien placées. Je connaissais très peu Little Freddie King, pur produit de la scène locale, mais son show sera parfait, un blues pur, bien joué avec un harmoniciste excellent, un groupe soudé, un feeling excellent, superbe musique, authentique, Little Freddie a un petit air roublard et coquin; A noter la facilité à s’approcher de la scène pour prendre des photos, un gars du service d’ordre veille simplement à ce que les photographes amateurs ne restent pas trop longtemps devant la scène pour le confort des spectateurs assis. Bon show donc, gorgé de feeling bien représentatif de la Nouvelle Orleans.

     

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    La fanfare de l'école de cuivres...La relève est assurée

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     Mais la musique fait oublier tout cela. Je m’étais promis que ce serait à la Nouvelle-Orleans, chez eux, que je verrais le Dirty Drozen Brass Band en live, cette musique s’écoute dans son contexte, dans la grande tradition des fanfares qui font péter les cuivres pendant le carnaval. Gregory Davis Trompette, Roger Lewis Sax Soprano très classe et élégant, Kevin Harris Sax ténor, Terence Higgins Batterie, Jamie Mclean Guitare, Efrem Towns Trompette, Kirk Joseph mon chouchou Tuba, et Revert Andrews Trombone, pas de guitare électrique, pas de basse, mais quel swing, tout les spectateurs tanguent et chavirent, des filles montent sur la scène pour danser autour de Roger Lewis, lui et Kirk Joseph posent les instruments et empoignent les micros pour un rythme endiablé, Efrem Towns joue de deux trompettes en même temps, c’est du grand art, le tuba marque le tempo les saxos colorent la musique appuyés par les riffs de Jamie McLean s’envole dans un feu d’artifice de cuivres, le grand frisson de voir ce combo en live, dans son jardin, et le bougres en profitent, ils cassent la baraque !

     

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    A la fin de ce super show nous allons acheter une boisson fraîche une tequila margarita glacée puis nous tentons de retrouver notre place mais la foule s’est densifiée pour le show acoustique de Jimmy Buffet et nous sommes une dizaine de mètres plus loin. En France Jimmy Buffett est quasiment inconnu mais aux USA c’est une star, et ici en acoustique il va faire un énorme tabac avec ses classiques Cheeseburger in Paradise ou Margaritaville. Manque de chance, nous sommes à côté d’un groupe de filles braillardes et excitées qui chantent faux les paroles et qui nous gâchent le show pourtant excellent, bourré de feeling et d’humour.

     

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    Aussi, nous nous éclipsons quelques minutes avant la fin, ce qui nous permet d’éviter la foule et de monter dans un bus (1,25$ le ticket) qui nous ramène dans le French Quarter. Nous avons pris des coups de soleil (chose très rare pour moi) et la douche permet de détendre les muscles usés par les longues stations debout sous le soleil. Mais nous sommes en Amérique, à la Nouvelle-Orleans, alors au diable la fatigue, le soleil, les jambes lourdes….C’est reparti; on retourne manger dans le restaurant d’hier soir, mais la terrasse est fermée, et nous dînons à l’intérieur avant de rejoindre Frenchmen Street. C’est dans cette rue que sont plusieurs excellents clubs ( Bourbon Street est plus touristique, pour la fête….) et une foule énorme et joyeuse bloque la circulation. Nous avons choisi le Blue Nile pour revoir Honey Island Swamp…mais leur show débute à une heure du matin. On se «contentera» de celui des Neville Sister à 23 heures. Et c’est du funk, du bon, un show high energy qui décoiffe, à la fin elle laisse sa place à sa petite sœur (Combien de Neville à la Nouvelle Orleans?) qui nous fera une gentille version de Pround Mary à la Tina Turner. Il fait doux et chaud dehors, on prend le chemin de l’hôtel, mais le Café du Monde est encore ouvert, il est plus de minuit, et on s’avale des beignets (et nous ne sommes pas les seuls). Les jambes sont lourdes, les tee-shirts humides de sueur....mais que c'est bon.

     

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  • Jour11 Musée et écrevisses

     

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    Petit déjeuner sympa, visite à la boutique de souvenirs d’Oak Alley et départ pour la Nouvelle-Orleans; Pour la première fois, il pleut, pendant le trajet, des averses tropicales. Nous déposons nos bagages dans le même hôtel que le premier jour et nous rendons la voiture chez Hertz, de l’autre côté de Canal Street, nous revenons à pied, apercevons le Mulate’s, sur Riverfront, achetons quelques souvenirs, (casquettes, tee-shirts et la poudre à Hurricane’s de Pat O’Brien). Après avoir déposé nos emplettes dans la chambre, nous partons en taxi pour le Musée.

    Bien sur, nous n’avons toujours pas déjeuné aussi, nous testons la cafétéria du lieu, pizza avec de l’abricot pour Kate, plateau de fromages dont deux américains pour moi et un café au lait avec du bailey’s. Joli musée avec des impressionnistes, Degas bien sur, peu de monde et ce tableau de Maris-Antoinette qui est dans tous les livres d’histoire en France.

     

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                                La maison la plus photographiée de la ville !

     

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    Retour en tramway, puis promenade dans le French Quarter, à la recherche de Bryan Lee, qui joue selon les programmes au Saloon sur Bourbon Street. Mais l’établissement est fermé et personne ne peut nous renseigner (pour la petite histoire, un disquaire de Music Factory me confirmera, la fermeture provisoire, et le guitariste aveugle joue le lendemain à la Jazz-Fest mais à 11h15, un peu tôt pour nous). On écume les rues le nez en l’air pour admirer les maisons, on entre dans les nombreuses galeries de Royal Street et on pousse jusqu’au French Market où nous avons repéré des boiled crawfish, que c’est bon. Un hurricane pour démarrer, un cheese-cake en dessert! Retour par Bourbon Street et son agitation permanente.

     

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                                       CATHERINE sur Bourbon Street

     

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                                      Pour deux personnes !

  • Jour 10 Une nuit chez Scarlet

     

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    Quelques photos souvenirs, puis nous quittons avec regret Cheril et ce superbe endroit pour traverser le bayou, jusqu’à Houma, puis Thibodeaux, afin de visiter les deux plus belles plantations Laura et Oak Alley.Nous déjeunons dans un petit restaurant à proximité de la première, hamburger au boeuf angus et fruits de mer dans une salle où se côtoient habitués et déjeuners de travail.

     

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    La maison de la plantation de Laura, qui avait été dévastée par en incendie en 2004, a pu être restaurée et la visite est superbe. Avec l’histoire de Laura, racontée dans un livre que nous achetons, et les portraits des membres de la famille, nous avons une perception assez juste de la vie et de l’ambiance dans la plantation au siècle dernier. Les maisons des esclaves sont impressionnantes, dix m2 par famille, c’était au siècle dernier…..

    Quelques miles le long du Mississippi, que nous devinons derrière les levées, pour rejoindre Oak Alley où nous dormons ce soir.

     

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    Au préalable, visite de la l’intérieur de la maison et de la superbe allée de chênes.

     

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     A l’entrée, on peut acheter des boissons, je demande si nous pouvons les garder pendant la visite, c’est oui, aussi nous traversons les pièces en dégustant un mint julep, et les photos étant autorisées, je peux enfin photographier, l’éventail géant au dessus de la table qu’actionnait un esclave pendant les repas. Longue promenade dans le parc, les arbres immenses sont fascinants, ils semblent se toucher pour nous faire une haie d’honneur végétale, c’est majestueux, l’impression de plonger dans le temps, avant la guerre de Sécession. Retour dans notre logis, je n’ose pas l’appeler chambre tant il est grand, nous sommes le premier mai, tous les restaurants à des miles à la ronde sont fermés, alors juste avant la tombée de la nuit, nous prenons la route à la recherche d’une station service. Radio bayou 95.7 diffuse The Joker de Steve Miller, je sens ma gorge se nouer, j’ai tellement rêvé de cet instant, depuis si longtemps, je suis sur cette route qui longe le Mississippi, avec Catherine I'm a joker, I'm a smoker, I'm a midnight toker, I sure don't want to hurt no one. Tout simplement mon idée du bonheur ! L'Amérique, le Mississippi, les plantations, la route, non ce n'est pas un rêve, ou alors c'est mon rêve éveillé, mon rêve d'Amérique à moi, j'ai envie de pleurer de joie !

     

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     En voici une station service, à proximité de Laura Plantation, les pompes sont plombées, nous entrons dans le magasin, trois chinois à la mine patibulaire sont plongés dans leurs comptes, rien à manger, uniquement les immenses bacs bourrés de glace et de bière. Dehors un petit groupe de blacks descendent des Miller et nous salue gentiment. On reprend la route, pas âme qui vive, un pont sur le Mississippi, haute, très haut, à droite les lumières d’une usine, en dessous les bateaux, et de l’autre côté une station service éclairé dans la nuit noire et chaude...Ouverte. Sandwiches, jus de fruits, une fiole de gin, une autre de Jack, la vendeuse se marre et découvre ses dents en or, retour à Oak Alley, on s’installe dehors pour un pique-nique nocturne, c’est calme, calme, on reste longtemps dans l’air chaud de la nuit. Après avoir terminé les alcools, on s’offre une promenade nocturne dans le parc. Magnifique. Catherine marche pieds nus dans l’herbe américaine, demain elle aura une multitude de piqûres, mais qu’importe, ce soir, le parc, les arbres, la maison sont à nous, à nous seuls ! C'est grandiose, majestueux, magique.....

     

  • Jour 9 Jusqu’au bout du monde….

     

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    Avant de reprendre la route, nous faisons une halte dans le centre ville de Lafayette maintenant que le festival est terminé. Nous ne pouvons pas visiter l’église pour cause d’obsèques. Attention, le big enterrement, les voitures du shérif bloquent la circulation, la famille du défunt arrive en limousine blanche, nous nous replions dans le cimetière, puis sous le chême gigantesque, aux branches soutenues par des barres de fer.

     

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    Le restaurant vu du pont

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                                                    Et vice versa

     

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                                    Et pourquoi, nous avons toujours DEUX fourchettes?

    Une petite route à travers  le pays cajun nous amène à Abbeville jolie charmante ville qui se chauffe au soleil au bord du bayou. Arrêt déjeuner, en terrasse, nous sommes les seuls dehors, salade et eau fraîche avec vue sur l’église et la rivière. Visite d’un petit musée où une charmante est heureuse de rencontrer des français et nous détaille les objets de son repaire, nous commente les photos de l’omelette géante (5026 œufs et un de plus chaque année), Après une erreur de direction, on arrive à New Iberia où nous « tombons » quasiment sur le poste de police, mais Robicheaux est en mission….

     

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    Direction Franklin, assez décevant, rien d’extraordinaire à voir, puis Houma, notre destination, où nous arrivons, en fin d’après-midi sans trop savoir comment. C’est Audrey la big boss des B & B du coin. Au départ nous devons dîner chez elle, puis dormir en ville, d’autres voyageurs arrivent, Audrey passe une dizaine de coups de fils finalement, nous allons tous nous retrouver dans ce qu’elle nomme le bout du monde.

     

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    Trois véhicules, avec des français se suivent pour se rendre à une vingtaine de miles de chez Audrey, avec mission d’arriver pour le coucher de soleil. Après quelques demi-tours sur les pelouses des résidents, nous récupérons Cherik, qui saute dans une voiture pour nous conduire sur le bayou, dans un endroit quasi désert, où seuls quelques vieux pêcheurs ferrent des poissons chats, pile poil pour le coucher de soleil, Catherine photographie de la voiture, le temps de changer d’objectif, que c’est beau, ce bout du monde improbable…. Nouveau petit trajet en voiture pour se retrouver au bout du bayou, là où les eaux se mélangent..Encore des pêcheurs et pour la première fois des moustiques…Le bout du monde en effet…Quelques maisons sur pilotis, occupés par des résidents permanents ou des gens de la ville…loin très loin de tout, on peut trouver des similitudes avec la Camargue. Calme et beauté sauvage…Direction la maison de Merit, on pose nos bagages et on dîne avec les autres français, une soupe, un jambalaya et gâteau genre quatre quarts.. Puis un musicien cajun vient nous raconter et chanter quelques chansons locales, excellent moment plein d’humour, de tendresse, d’amour du homeland, Cheril veut nous montrer des photos,mais je tombe de sommeil. Mais quelle belle journée !

     

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  • Jour 8 Born in the Bayou

    Lever matinal et petit déjeuner programmé à huit heures avec un excellent boudin cajun, puis départ pour une excursion dans le bayou ATCHAFALAYA. C’est plus cher que d’autres (50$ par personne) trips mais on ne va pas du tout le regretter. Tous se fait en famille, et le fils de la maison nous fait monter dans son pick-up derrière lequel est déjà arrimé le bateau.

     

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    Une grosse demi-heure de route pour arriver au point d’embarquement envahi de dizaines d’autres pick-up, à croire que chaque américain en reçoit un dès qu’il peut conduire.Nous embarquons à huit sur le canot qui est carrément éjecté de son support pour la route à une vitesse incroyable et nous nous enfonçons à la découverte d’un paysage, merveilleux et mystérieux, humide et chaud, doux et hostile. Notre guide donne de longues explications (en anglais) sur les animaux, les plantes comme ces sortes de nénuphars qui recouvrent à l’infini la surface de l’eau, tapis vert où les serpents d’eau sont à l’affût. Beaucoup d’animaux, aigrettes, hérons, faucons qui seront débusqués, hiboux (plus rares) et bien sur le roi du bayou, le mystérieux l’énorme, le silencieux alligator. C’est toujours impressionnant d’apercevoir seulement le haut de la tête et les yeux des ces bestioles sorties de la préhistoire, ce tronc d’arbre vivant de cinq mètres qui se déplace quasiment sans bruit et qui soudain disparaît dans l’eau. Même si le ciel est voilé le soleil tape et nos visages et nos bras rougissent (moi qui ne prend quasiment jamais de coups de soleil!). Trois heures de promenade dans ce marais, trois heures en dehors du temps, trois heures merveilleuses qui resteront gravées longtemps dans nos souvenirs.

     

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    Retour au B & B, on déjeune vite fait des restes de nos achats de Natchez, et on prend la route d’Avery Island. On commence par la visite de l’usine de Tabasco, LE piment de Louisiane, nous sommes dimanche, l’embouteillage est à l’arrêt mais on visionne un film publicitaire et il ne faut retenir qu’une seule information: le mélange de piments fermente dans les tonneaux qui ont contenu du Jack’s Daniels, critère nécessaire et suffisant pour regarder avec attendrissement les petits flacons. La boutique est très bien achalandée et on peut goûter les différents parfums. On en achète quelques uns, introuvables en France, avant de jeter un œil sur la mine de sel et de visiter la réserve de l’île.

     

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    Il fait très chaud, un bébé alligator se dore au soleil, ses frangins barbotent dans l’eau, nous traversons cette superbe végétation et on admire le repaire des oiseaux où des centaines d’aigrettes nichent, L’impression d’être au bout du monde, loin du bruit, du pétrole, des voitures, de la civilisation…Que nous retrouvons toutefois, en reprenant la route de Lafayette.

     

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    Suprebe idée de Catherine cette photo !


    Mais la journée n’est pas finie, une douche, les habits du dimanche et direction Breaux Bridges. En 2005, j’étais allé au Mulate’s un restaurant/club fais dodo (quand les cajuns couchaient leurs enfants puis partaient danser) et je m’étais promis d’y revenir. Le Mulate’s de Breaux Bridges est toujours au même endroit mais a changé de nom, suite aux ouragans et à un incendie, les propriétaires ont seulement conservé le Mulate’s de New Orleans et vendu celui-ci, qui se nomme maintenant Pont Breaux Cajun’ Restaurant. Les cartes de visite ne sont plus accrochées au plafond, l’intérieur a été refait mais le charme demeure. Catherine m’entraîne sur la piste de danse pour quelques chansons cajun jouées par Jimmy Breaux, l’un des  groupes résidents (Nous avions vu Lee Benoit, qui joue également souvent ici, en août 2011 à Saulieu) et après les Hurricane's, nous dégustons des sea-food, encore panés, Kate demande une boxe juste pour faire américain. On regarde la fin du show (21 heures le dimanche) achetons des casquettes et avant de rentrer nous faisons des photos du pont et sur le pont de la ville bien sur !

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    Ceux qui sont venus, avec une faute dans le nom de NOTRE Francis

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    En grande discussion avec l'homme à la slide !

    Journée dense, chargée en couleurs, en émotions,

     

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