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VOYAGE VOYAGE - Page 70

  • Jour 2 Un tramway nommé désir

    Malgré la fatigue, on se réveille pour apercevoir de notre chambre le soleil se lever sur le Mississippi.

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    Il fait un peu frais quand nous partons prendre le petit-déjeuner, direction Le Café du Monde (de l’influence de James Lee Burke sur ses lecteurs…) et, bien que les galeries d’art ne sont pas encore ouvertes sur Royal Street , je presse Catherine d’avancer faute de quoi on va petit déjeuner à midi..

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    La cathédrale, Jackson Square, les musiciens et vendeurs ambulants commencent à s’installer, au Café du Monde, nous trouvons une table pour y déguster les fameux beignets avec du sucre glace, servi avec un café-chicorée. Ils sont bons, assez léger, et assis sur la terrasse on savoure pleinement notre premier matin américain. Un trompettiste fait son show pour les touristes.

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    Petite promenade dans le French Market, photos de la statue de Jeanne d’Arc (soupir), mais on ne pousse pas jusqu’à l’Old French Market, et on traverse Jackson Square pour visiter la cathédrale, très américaine, puis via Pirates Alley, on musarde dans les rues du French Quarter, avec une visite du Musée Vaudou, rien d’inoubliable sauf la poussière.

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    Les petites maisons en bois coloré sont superbes et celles de style espagnol avec les balcons en fer forgé et les plantes donnent une autre dimension à ce quartier toujours aussi magique, on passe plusieurs heures a y flâner, à  photographier, à s’émerveiller.

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    On déjeune chez Maspero (écrevisses à l'étouffé)en face du Napolen Coffee puis direction Decatur, en face de la House of Blues, pour un arrêt obligé à Louisiana Music Factory LE magasin de disques de la ville qui vend quasi exclusivement des musiques de la Louisiane. Une quinzaine de platines proposent chacune dix CD en écoute, en majorité des groupes qui jouent à la Jazz Fest ;

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                                        Catherine étudie les DVD, moi j'écoute !

    Peu de monde dans le magasin, les vendeurs approvisionnent les rayons. J’ai ma liste de courses et, ce qui est rare, je demande l’aide d’un vendeur pour trouver les CD qui sont classés par sous-genre !

    De cette première incursion, outre un livre sur Louis Amstrong, j’achète

    Honey Island Swamp Island Good to You

    Little Freddie KIng Chasing the Blues

    Warren Haynes Band Live at the Moodt Theater

    Evangeline Made A tribute to Cajun Music

    Voice of the Wetlands All Stars Box of Pictures

    Qui seront la base de notre bande son sur les routes américaines

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    Direction Canal Street et son tramway.

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    La mémoire visuelle est surprenante, et alors que je me souviens parfaitement de la couleur verte du tram et de la direction (Garden District); je réussis à prendre un tram rouge en direction de uptown et des grands cimetières.

    Retour au point de départ après avoir vu quelques immeubles en cours de démolition (les suites de Katrina ?) et on grimpe dans le vieux tram vert brinquebalant et bondé pour une longue promenade qui traverse le quartier résidentiel jusqu’à l’université.

    Retour par le même chemin, photos prises dans le tram mais les arbres (et les fils électriques !) cachent en partie les jolies maisons.

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    Retour sur Canal Street et achat de lunette de soleil (les miennes n’ont pas résisté à l’avion) et d’une prise électrique de raccordement aux normes US, celle achetée chez Darty refusant de fonctionner. Après une douche réparatrice, on déboule sur Bourbon Street avec la ferme intention de voir le show au Preservation Hall, le plus ancien club de jazz de la ville.

    Mais, une lourde fatigue nous tombe dessus et nous nous traînons chez Désiré pour dîner d’un gratin d'écrevisses pour Catherine (On vérifiera tout au long du voyage que Kate ADORE ces bestioles) et jambalaya pour moi, avant de regagner l’hôtel et le lit toujours king size via un détour par le Café du Monde vu que chez Désiré le serveur nous a apporté l'addition avant que nous puissions commander un dessert.

  • Jour 1 Back In NEW ORLEANS

    22/04/2012  07H30 ROISSY EN FRANCE, le temps est gris, froid, la France va voter, nous on s'envole pour les USA, Nouvelle-Orleans, la Louisiane et un peu le Mississippi.

    En vérifiant mon passeport, je m'aperçois que jour pour jour, voici 7 ans je partais déjà pour The Big Easy.

    Sept ans, c'est long, c'est court, sept ans pour retrouver la magie, la beauté, la musique....

    On voyage sur DELTA AIRLINES/AIR FRANCE, certes on nous offre du champagne en apéritif, mais le repas est infâme.

    Escale à ATLANTA, Coca Cola town, l'aéroport est grand mais loin du gigantisme de celui de Houston, deuxième avion pour New Orleans, où nous nous posons à 18 heures heure locale (-7heures avec la FRANCE).

    Récupération des bagages, on prend une navette Hertz qui nous conduit au stand de location de voiture, pas de GPS, ouch la voiture est petite, surtout que les valises ne tiennent pas dans le coffre ce qui nous oblige à baisser les sièges arrières et à les laisser visibles.

    Histoire de bien commencer, je me trompe de route, et au bout de quelques miles, je trouve bizarre de ne pas apercevoir la ville, mais les usines pétrochimiques. Premier demi-tour cosmique sur les routes US,direction retrouvée, succession de routes, de bretelles, Canal Street, le French Quarter, l'Holiday Inn dans Royal Street, on gare la mini voiture, 14ème étage, ouf il est 20h30.

    Nous sommes fatigués bien sur, mais l'appel de la ville est le plus fort, direction Bourbon Street, pour prendre la mesure.

    La rue n'a pas changé, toujours très (trop?) touristique, avec ses magasins de souvenirs, ses bars à strip tease, ses clubs ouverts sur la rue avec la musique qui rugit, mais quelle claque, les fêtards qui se promènent un verre à la main, cette ambiance de fête perpétuelle, comme si le monde n'existait pas.

    Alors on se promène dans la nuit un peu fraîche et en passant devant Pat O'Brien, comment résister à l'appel du Hurricane, pas le cyclone, pas la chanson de Neil Young, mais le cocktail servi dans des verres gigantesques à emporter moyennant 3USD.

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    Ce bar est un des emblèmes de la rue, s'y cotoie, des groupes de filles en goguette, des couples se faisant photographier devant la fausse fontaine, des hommes en congrés qui font la troisième mi-temps, tout une population bruyante qui ne boit pas de sodas mais de la bière et des cocktails.

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    Lestés de nos deux verres à Hurricane (Rhum Brun, Rhum Blanc, Jus de fruit, grenadine, et glace pilée) nous repartons vers notre hôtel mais le Old Absinthe House, l'un des plus vieux bars de la ville, se jette devant nous.

    Comment résister, un autre verre, et cette fois on rentre après un détour par le supermarket ouvert 24h sur 24h dont le caissier ne comprend pas Lucky Strike, en réalité il prononce lunck'striike, enfin on s'en sort...avec des Marlboro

    Et hop...Bye bye America dans notre lit King Size