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VOYAGE VOYAGE - Page 67

  • Juillet 2012 Evian

    Après un lundi très pluvieux, des éclaircies sur la montagne mardi ...Destination Evian, avec visite de l'exposition "L'art d'aimer de la séduction à la volupté", avec un fil conducteur original et en plus des tableaux, des affiches de film, des romans photos....

     

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                                                      Autoportrait dans une glace

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    Et comme l'embarcadère est juste en face, on s'offre une promenade sur le Lac Léman inondé de soleil, en longeant la ville.

     

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    Il émane un calme paisible sur l'eau, d'autant que le bateau est à énergie solaire, et c'est particulièrement reposant. Retour sur la terre ferme, dans la rue commerçante, le temps de visiter un magasin de spiritueux tenu par une dame super dynamique et branchée, puis retour dans notre vallée tout au bout du monde, là où la route, et la France s'arrêtent.

     

     


  • Juillet 2012 Haute-Savoie Jour 2 Montreux Jazz

     

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    La température a chuté de 15 degrés et les nuages annonceurs de pluie enveloppent la montagne. Quelques courses à l'Intermarché local, et en fin d'après-midi, départ pour Montreux, où un mur de pluie cache le lac.On prend la sortie 15, pour éviter de raverser toute la ville et on trouve une place pas trop loin sur un parking, on ne sera pas amendé comme l'année dernière. Pluie, pluie, peu de monde, on se réfugie au Harry's Bar histoire de se réchauffer avec un (deux?) cocktails.Finalement c'est Jehro Tull qui débute la soirée, Little Feat passe en seconde partie. 20H30, Ian Anderson et ses musiciens débarquent après un intermède où ceux-ci déguisés "jouent aux roadies". Anderson, reste un grand showman, même si il ne joue plus que rarement de sa flûte sur une jambe, dans la première partie du concert leThick as a Brick version originale est interprétée mais c'est celle-ci qui est la meilleure. Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas vu Jehro Tull en live, et c'est plutôt une bonne surprise, même si sur la longueur, les changements de breaks et les solos de flûte sont redondants. 20 minutes d'entracte pour Anderson et ses pages, et la suite, avec en rappel Locomotive Breath, je me souviens de ce morceau interprété à la guitare acoustique, un matin de septembre dans le petit matin de La Courneuve à la fête de l'Humanité. Concert sympa, un peu long, les italiennes hurlantes se sont calmées quand la Squadra a pris quatre pions cela fait du bien aux oreilles.

     

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    Une heure d'attente, et Little Feat entre sur scène à 23h40. Beaucoup de spectateurs ont quitté la salle, aussi après le premier morceau, nous pouvons nous installer sur les chaises et surtout au second rang. Et devant un public clairsemé le groupe va casser la baraque ! Le show débute par une jam incluant All That You Dream, Spanish Moon, Representing The Mambo, Rooster Rag, Willin' >Don't Bogart That Joint >, mélange d'anciens titres et Rooster Bag morceau titre du nouvel album sorti fin juin. Et cette longue jam aux accents très jazzy démontre la grosse cohésion du groupe, Fred Tackett exécute de superbes chorus à la trompette, Bill Payne impérial derrière ses claviers, Sam Clayton aux congas, et qui chante sur beaucoup de morceaux même si bien sur sa voix ne ressemble en rien à celle de Shaun Murphy, le nouveau batteur Gabe Ford, est bon mais ne peut pas faire oublier la subtilité de Richie Hayward, par contre Kenny Gradney est fabuleux à la basse. Et puis Paul Barrère, avec son look d'employé de bureau modèle, très économe de ses gestes, un jeu de scène minimum, mais quel jeu de guitare ! Willin ensuite là on est dans le classique, et c'est absolument gigantesque, cette musique a une beauté, une subtilité incroyable, Paul répond à quelqu'un qui lui demande Let It Roll, cela va venir et ajoute, c'est moi qui choisit les titres  il nous joue (même si cela ne figure pas sur la set-list recueillie sur le site du groupe) un couplet de Goin to Mexico et The Weight pour une hommage à Levon Helm. Et toujours les grands classiques, au moins, une fois j'aurai vu en live Dixie Chicken avec Fred à la mandoline et Paul à l'acoustique ! Que de beauté, que de simplicité, quelle joie de voir ses virtuoses s'amuser sur scène, se faire et nous faire plaisir, Mellon Down Easy chanté par Gabe Ford, puis une dernière partie époustouflante, avec Let It Roll, une longue version de Fat Man In the Bathtub incluant Abba Zaba prétexte à différents solos et à des envolées de Bill Payne vraiment fabuleux et un solo de basse tonique et Oh Atlanta en rappel. Il est presque deux heures du matin, le concert a passé comme dans un rêve, en une semaine d'intervalle j'ai vu deux groupes fabuleux mais je crois que Little Feat au niveau de l'émotion était encore plus fort que Tom Petty.

     

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    Retour sur l'autoroute désert, dans la montée de Morgins, un renard joue les kamikazes devant mes roues, mais ce n'était pas son heure. Il pleut mais que c'était bon

     

     

  • Juillet 2012 Haute-Savoie Jour 1 30/06/2012

    Changement d'itinéraire pour CHATEL, plutôt que de passer par Bourg, Annemasse, Thonon, on quitte l'A6 a Beaune, puis direction Besançon, Pontarlier avec un petit arrêt pique-nique à Goux-les-Usiers, dans la maison où Courbet partit en exil à Martigny.

    Maintenant ce sont des produits régionaux, et on mange un excellent jambon et du bleu de Geix par une température caniculaire.

    La Suisse, Vallorbe, achat de la fameuse vignette pour les autoroutes, et direction Lausanne, Vevey, Montreux, le col du Pas de Morgins et ses épingles à cheveux diaboliques, et retour en France en plongeant sur Chatel.

    29°C le temps de monter les bagages, et on traverse la route pour manger une fondue, une tarte aux myrtilles arrosées de Château Ripaille à l'auberge de la Dranse (qui coule à côté), et on rentre dormir....

  • Jour 13 Dernier matin

    Dernier jour déjà, dernier matin plus exactement, qui démarre assez tard, on sort pour le breakfeast sans idée précise, et nous passons devant Brennan's, l'un des grands restaurants de la ville, il est 10h15, mais c'est bondé, nous patientons et nous obtenons une table. On choisit une omelette et une petite merveille des crêpes Fitzgerald, allez je vous mets le descriptif en anglais, je ne sais pas si Ella a apprécié, mais nous oui ! A Brennan Creation Crepes filled with a delicate filling of cream cheese and sour cream served with a topping of strawberries flamed in Maraschino.Scrumptious!

    Retour à l'hôtel pour récupérer les bagages, il est déjà l'heure de prendre le taxi pour l'aéroports, son attente, l'avion vers Atlantla et encore de longues heures d'attente pour le vol de Paris, que nous occupons en prenant un dîner excellent dans un resto sympa dans l'aéroport (heureuseument car dans l'avion, merci encore Air France c'est horriblement mauvais).

  • Jour 12 Encore la Jazz Fest et une soirée mereilleuse

     

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    Dernier jour déjà avant le départ demain en fin de matinée. On prend le breakfeast en face du Café du Monde, vers dix heures trente quand même, puis retour par le French Quarter, puis pèlerinage chez Louisiana Music Factory pour acheter le Sonny LANDRETH Elemental Journey déjà disponible ainsi que le premier CD de Royal Southern Brotherhood.et aussi Honey Island Swamp «Wishing Well», deux t shirts à l’effigie du magasin, un livre sur les cocktails anciens et un autre sur Louis Amstrong et après quelques autres achats de souvenirs, direction la Jazz-Fest. .Toujours le temps chaud et couvert quand nous patientons devant la grande scène pour le show de Grace Potter & the Nocturnals. Jolie fille Miss Potter, qui démarre par une chanson sans accompagnement, puis enchaîne un set tonique, tantôt aux claviers, tantôt à la guitare Gisons en V avec un groupe qui envoie grave et qui emporte l’adhésion de la foule. On se dirige ensuite vers la tente soul, mais le show de Marvis Staple qui va débuter est archi bourré, alors on va poser nos fesses à le tente blues pour regarder la fin dus et de Deacon John, avec pupitres pour les cuivrezs, choristes et une version sympa de Many River to Cross.. On hésite le show de Zac Brown sur la grande scène noire de monde, où un retour à l'hôtel ?

     

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     Retour à l’hôtel et dernière soirée à Big Easy, qui sera merveilleuse mais débute mal, car malgré une vérification sur intenet je ne note pas la bonne adresse du club Republic, où se produisent Royal Southern Brotherhood et 7 Walkers, et on se pointe dans le French Quarter rien, le syndrome Bryan Lee, la malédiction du vaudou, on questionne une charmante habitante qui nous dit non regardez, vous cherchez St Peters Street et vous êtes sur St Peter Street…..Ok nous avons le temps, on s’arrête pour dîner au bord du Mississippi et en route pour le club, et on prend la rue à l’envers, retour on marche, on marche, on marche et on y arrive enfin pile poil pour 22 heures. Royal Southern Brotherhood est un nouveau groupe qui, fatalement fera parler de lui avec Devon Allman (le fils de Gregg, leader de l’Allman Brothers Band), Mike Zito l’autre guitariste peu connu dans nos contrées, mais qui a reçu des tas de récompenses dans la catégorie blues, Cyril Neville percussionniste/chanteur a fait partie des Neville Brothers et dont le nom sonne comme un sésame à la Nouvelle Orleans. Yonrico Scott aux drums et Charlie Wooton à la basse complètent le line-up.

    Ce club est donc situé dans un ancien entrepôt de l’autre côté de Canal Street dans une rue longeant le Riverfront.

    Cyril Neville est au milieu de la scène, avec ses percussions, et son look d’indien à sa droite Devon, à sa gauche Mike, la rythmique est au second plan. 1 heure de show le groupe ouvre pour 7 Walkers et il va leur voler la vedette.Le répertoire est composé des chansons de l’album avec une version survitaminée de Fire on the Mountain du Dead qui contrastera fortement avec les interprétations molles des morceaux du Dead faites par le groupe de Bill Kreutzman ensuite. La musique est un mélange de Point Blank, mâtiné du funk des Meters et emprunte également des accents du southern rock; les deux guitaristes jouant dans une registre différent, assez blues pour Zito, plus rock pour Devon mais on retrouve par moments le fameux mur du son cher aux fans de Lynyrd, l’ensemble produit un son puissant, un groove d’enfer avec le martèlement des percussions de Cyril et les envolées des deux guitares.

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    Le show passe comme dans un rêve, ils jouent depuis une heure et il semble qu’ils viennent juste de commencer. Je n’avais pas encore écouté le CD (acheté le matin) mais les versions live de Moonlight over the Mississippi, Brotherhood, Gotta Keep Rockin' sont somptueuses, avec des interventions superbes des solistes qui dans un autre registre que les guitaristes de l’ABB (moins de jeu à la slide) ouvrent des espaces musicaux où l’un ou l’autre s’engouffrent.
    Une des forces du groupe est de disposer de plusieurs chanteurs, Devon, Mike et Cyril assurant à tour de rôle le lead vocal.
    Après le superbe show de ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD, la salle se remplit pour assister au show de 7-Walkers, groupe composé autour de Bill Kreutzmann ex-batteur du Grateful Dead, assisté de George Porter JR, ex-bassiste des Meters, Papa Mali grand slideur devant l'éternel et Matt Hubbard aux claviers.Autant dire que j'attendais avec impatience ce show et puis voir une légende, un des rescapés du DEAD à deux mètres de moi !
    Emotion, émotion ....Hélas le show ne tiendra pas ses promesses. Certes, nous avons passé la journée à la Jazz Fest, puis la soirée dans le club, il est 23h30 quand le groupe prend possession de la scène, et demain nous repartons en France.Toutefois, cela ne suffit pas à en faire un show moyen. Papa Mali et Matt Hubbard s'accordent pendant dix minutes, George Porter joue assis et semble se moquer totalement des évènements, derrière ses fûts, le grand Bill patiente, tout cela démarre tout doucement mais comme le guitariste et le clavier semblent avoir fini la réserve de shit avant de monter sur scène, c'est très, très mou, sans rupture de rythme et quand Papa Mali chante Wharf Rat du Dead, on compare avec la version superbe d'un autre morceau du Dead donnée une heure avant et on est un peu triste.Bill Kreutzmann assure le minimum syndical, comme le pourtant fabuleux George Porter, la musique reposant sur Papa Mali qui ralentit considérablement le tempo du groupe. On ne parvient pas à rentrer ( et pourtant ce n'est pas l'envie qui manque) dans la musique, dans le show, le public d'ailleurs semble partager entre admiration béate (les Deadfreaks sont encore actifs) et ennui poli. On part bien avant la fin de ce qui aurait pu être une superbe fin, mais qui se termine en feu d'artifice raté.

     

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