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  • Jour 13 Dernier matin

    Dernier jour déjà, dernier matin plus exactement, qui démarre assez tard, on sort pour le breakfeast sans idée précise, et nous passons devant Brennan's, l'un des grands restaurants de la ville, il est 10h15, mais c'est bondé, nous patientons et nous obtenons une table. On choisit une omelette et une petite merveille des crêpes Fitzgerald, allez je vous mets le descriptif en anglais, je ne sais pas si Ella a apprécié, mais nous oui ! A Brennan Creation Crepes filled with a delicate filling of cream cheese and sour cream served with a topping of strawberries flamed in Maraschino.Scrumptious!

    Retour à l'hôtel pour récupérer les bagages, il est déjà l'heure de prendre le taxi pour l'aéroports, son attente, l'avion vers Atlantla et encore de longues heures d'attente pour le vol de Paris, que nous occupons en prenant un dîner excellent dans un resto sympa dans l'aéroport (heureuseument car dans l'avion, merci encore Air France c'est horriblement mauvais).

  • Jour 12 Encore la Jazz Fest et une soirée mereilleuse

     

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    Dernier jour déjà avant le départ demain en fin de matinée. On prend le breakfeast en face du Café du Monde, vers dix heures trente quand même, puis retour par le French Quarter, puis pèlerinage chez Louisiana Music Factory pour acheter le Sonny LANDRETH Elemental Journey déjà disponible ainsi que le premier CD de Royal Southern Brotherhood.et aussi Honey Island Swamp «Wishing Well», deux t shirts à l’effigie du magasin, un livre sur les cocktails anciens et un autre sur Louis Amstrong et après quelques autres achats de souvenirs, direction la Jazz-Fest. .Toujours le temps chaud et couvert quand nous patientons devant la grande scène pour le show de Grace Potter & the Nocturnals. Jolie fille Miss Potter, qui démarre par une chanson sans accompagnement, puis enchaîne un set tonique, tantôt aux claviers, tantôt à la guitare Gisons en V avec un groupe qui envoie grave et qui emporte l’adhésion de la foule. On se dirige ensuite vers la tente soul, mais le show de Marvis Staple qui va débuter est archi bourré, alors on va poser nos fesses à le tente blues pour regarder la fin dus et de Deacon John, avec pupitres pour les cuivrezs, choristes et une version sympa de Many River to Cross.. On hésite le show de Zac Brown sur la grande scène noire de monde, où un retour à l'hôtel ?

     

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     Retour à l’hôtel et dernière soirée à Big Easy, qui sera merveilleuse mais débute mal, car malgré une vérification sur intenet je ne note pas la bonne adresse du club Republic, où se produisent Royal Southern Brotherhood et 7 Walkers, et on se pointe dans le French Quarter rien, le syndrome Bryan Lee, la malédiction du vaudou, on questionne une charmante habitante qui nous dit non regardez, vous cherchez St Peters Street et vous êtes sur St Peter Street…..Ok nous avons le temps, on s’arrête pour dîner au bord du Mississippi et en route pour le club, et on prend la rue à l’envers, retour on marche, on marche, on marche et on y arrive enfin pile poil pour 22 heures. Royal Southern Brotherhood est un nouveau groupe qui, fatalement fera parler de lui avec Devon Allman (le fils de Gregg, leader de l’Allman Brothers Band), Mike Zito l’autre guitariste peu connu dans nos contrées, mais qui a reçu des tas de récompenses dans la catégorie blues, Cyril Neville percussionniste/chanteur a fait partie des Neville Brothers et dont le nom sonne comme un sésame à la Nouvelle Orleans. Yonrico Scott aux drums et Charlie Wooton à la basse complètent le line-up.

    Ce club est donc situé dans un ancien entrepôt de l’autre côté de Canal Street dans une rue longeant le Riverfront.

    Cyril Neville est au milieu de la scène, avec ses percussions, et son look d’indien à sa droite Devon, à sa gauche Mike, la rythmique est au second plan. 1 heure de show le groupe ouvre pour 7 Walkers et il va leur voler la vedette.Le répertoire est composé des chansons de l’album avec une version survitaminée de Fire on the Mountain du Dead qui contrastera fortement avec les interprétations molles des morceaux du Dead faites par le groupe de Bill Kreutzman ensuite. La musique est un mélange de Point Blank, mâtiné du funk des Meters et emprunte également des accents du southern rock; les deux guitaristes jouant dans une registre différent, assez blues pour Zito, plus rock pour Devon mais on retrouve par moments le fameux mur du son cher aux fans de Lynyrd, l’ensemble produit un son puissant, un groove d’enfer avec le martèlement des percussions de Cyril et les envolées des deux guitares.

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    Le show passe comme dans un rêve, ils jouent depuis une heure et il semble qu’ils viennent juste de commencer. Je n’avais pas encore écouté le CD (acheté le matin) mais les versions live de Moonlight over the Mississippi, Brotherhood, Gotta Keep Rockin' sont somptueuses, avec des interventions superbes des solistes qui dans un autre registre que les guitaristes de l’ABB (moins de jeu à la slide) ouvrent des espaces musicaux où l’un ou l’autre s’engouffrent.
    Une des forces du groupe est de disposer de plusieurs chanteurs, Devon, Mike et Cyril assurant à tour de rôle le lead vocal.
    Après le superbe show de ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD, la salle se remplit pour assister au show de 7-Walkers, groupe composé autour de Bill Kreutzmann ex-batteur du Grateful Dead, assisté de George Porter JR, ex-bassiste des Meters, Papa Mali grand slideur devant l'éternel et Matt Hubbard aux claviers.Autant dire que j'attendais avec impatience ce show et puis voir une légende, un des rescapés du DEAD à deux mètres de moi !
    Emotion, émotion ....Hélas le show ne tiendra pas ses promesses. Certes, nous avons passé la journée à la Jazz Fest, puis la soirée dans le club, il est 23h30 quand le groupe prend possession de la scène, et demain nous repartons en France.Toutefois, cela ne suffit pas à en faire un show moyen. Papa Mali et Matt Hubbard s'accordent pendant dix minutes, George Porter joue assis et semble se moquer totalement des évènements, derrière ses fûts, le grand Bill patiente, tout cela démarre tout doucement mais comme le guitariste et le clavier semblent avoir fini la réserve de shit avant de monter sur scène, c'est très, très mou, sans rupture de rythme et quand Papa Mali chante Wharf Rat du Dead, on compare avec la version superbe d'un autre morceau du Dead donnée une heure avant et on est un peu triste.Bill Kreutzmann assure le minimum syndical, comme le pourtant fabuleux George Porter, la musique reposant sur Papa Mali qui ralentit considérablement le tempo du groupe. On ne parvient pas à rentrer ( et pourtant ce n'est pas l'envie qui manque) dans la musique, dans le show, le public d'ailleurs semble partager entre admiration béate (les Deadfreaks sont encore actifs) et ennui poli. On part bien avant la fin de ce qui aurait pu être une superbe fin, mais qui se termine en feu d'artifice raté.

     

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  • Jour 11 Jazz Fest and More

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    On retourne prendre notre petit déjeuner au Camélia, toujours la même ambiance, aujourd’hui notre serveur chante les commandes. Direction le Old French Market, qui existe toujours mais a été rénové et qui se trouve bien au delà du Café du Monde. Les vendeurs sont quasiment tous asiatiques, les prix sont nettement moins chers que dans les commerces de souvenirs, mais les objets sont souvent assez moches.

     

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                                                         Sur le parvis de la cathédrale

    Départ pour la Jazz Fest, temps couvert mais lourd, on a calculé pour y être pour le concert de Little Freddie King à la tente blues, on récupère vite et sans problème à un guichet les tickets achetés depuis la France et on entre tout aussi vite dans l’enceinte du festival. Quel bonheur, quelle joie d’y revenir pour moi, de découvrir pour Catherine, cette ambiance, les Américains sont cool, certains sont là avec des petits bébés, beaucoup mangent ou boivent, les stands de nourriture et boissons sont nombreux et variés, c’est formidablement bien organisé, c’est un vrai plaisir de se promener, Kate achète un bandana sur le site, moi j’ai la casquette de Breaux Bridges pour nous protéger du soleil. Direction la tente blues, le show n’est pas encore commencé, on trouve des chaises très bien placées. Je connaissais très peu Little Freddie King, pur produit de la scène locale, mais son show sera parfait, un blues pur, bien joué avec un harmoniciste excellent, un groupe soudé, un feeling excellent, superbe musique, authentique, Little Freddie a un petit air roublard et coquin; A noter la facilité à s’approcher de la scène pour prendre des photos, un gars du service d’ordre veille simplement à ce que les photographes amateurs ne restent pas trop longtemps devant la scène pour le confort des spectateurs assis. Bon show donc, gorgé de feeling bien représentatif de la Nouvelle Orleans.

     

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    La chaleur nous saisit à la sortie, on se promène un peu dans la fête, j’achète le concert qu’a donné Kirk Joseph quelques jours plus tôt avec son groupe, direction la scène Asturia où par chance le show de Honey Island Swamp est loin d’être terminé. J’ai découvert ce groupe à Louisiana Music Factory au début du séjour, de la swamp music superbe, qui fait bouger les pieds. Nous sommes arrivés par un côté et très bien placé, juste derrière une sorte de «pit», pour les spectateurs qui ont acheté un ticket plus cher. Toujours cette ambiance bon enfant, juste devant nous, toutefois, un gars un peu fatigué, qui oscille dangereusement.

     

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    La fanfare de l'école de cuivres...La relève est assurée

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     Mais la musique fait oublier tout cela. Je m’étais promis que ce serait à la Nouvelle-Orleans, chez eux, que je verrais le Dirty Drozen Brass Band en live, cette musique s’écoute dans son contexte, dans la grande tradition des fanfares qui font péter les cuivres pendant le carnaval. Gregory Davis Trompette, Roger Lewis Sax Soprano très classe et élégant, Kevin Harris Sax ténor, Terence Higgins Batterie, Jamie Mclean Guitare, Efrem Towns Trompette, Kirk Joseph mon chouchou Tuba, et Revert Andrews Trombone, pas de guitare électrique, pas de basse, mais quel swing, tout les spectateurs tanguent et chavirent, des filles montent sur la scène pour danser autour de Roger Lewis, lui et Kirk Joseph posent les instruments et empoignent les micros pour un rythme endiablé, Efrem Towns joue de deux trompettes en même temps, c’est du grand art, le tuba marque le tempo les saxos colorent la musique appuyés par les riffs de Jamie McLean s’envole dans un feu d’artifice de cuivres, le grand frisson de voir ce combo en live, dans son jardin, et le bougres en profitent, ils cassent la baraque !

     

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    A la fin de ce super show nous allons acheter une boisson fraîche une tequila margarita glacée puis nous tentons de retrouver notre place mais la foule s’est densifiée pour le show acoustique de Jimmy Buffet et nous sommes une dizaine de mètres plus loin. En France Jimmy Buffett est quasiment inconnu mais aux USA c’est une star, et ici en acoustique il va faire un énorme tabac avec ses classiques Cheeseburger in Paradise ou Margaritaville. Manque de chance, nous sommes à côté d’un groupe de filles braillardes et excitées qui chantent faux les paroles et qui nous gâchent le show pourtant excellent, bourré de feeling et d’humour.

     

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    Aussi, nous nous éclipsons quelques minutes avant la fin, ce qui nous permet d’éviter la foule et de monter dans un bus (1,25$ le ticket) qui nous ramène dans le French Quarter. Nous avons pris des coups de soleil (chose très rare pour moi) et la douche permet de détendre les muscles usés par les longues stations debout sous le soleil. Mais nous sommes en Amérique, à la Nouvelle-Orleans, alors au diable la fatigue, le soleil, les jambes lourdes….C’est reparti; on retourne manger dans le restaurant d’hier soir, mais la terrasse est fermée, et nous dînons à l’intérieur avant de rejoindre Frenchmen Street. C’est dans cette rue que sont plusieurs excellents clubs ( Bourbon Street est plus touristique, pour la fête….) et une foule énorme et joyeuse bloque la circulation. Nous avons choisi le Blue Nile pour revoir Honey Island Swamp…mais leur show débute à une heure du matin. On se «contentera» de celui des Neville Sister à 23 heures. Et c’est du funk, du bon, un show high energy qui décoiffe, à la fin elle laisse sa place à sa petite sœur (Combien de Neville à la Nouvelle Orleans?) qui nous fera une gentille version de Pround Mary à la Tina Turner. Il fait doux et chaud dehors, on prend le chemin de l’hôtel, mais le Café du Monde est encore ouvert, il est plus de minuit, et on s’avale des beignets (et nous ne sommes pas les seuls). Les jambes sont lourdes, les tee-shirts humides de sueur....mais que c'est bon.

     

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  • Jour11 Musée et écrevisses

     

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    Petit déjeuner sympa, visite à la boutique de souvenirs d’Oak Alley et départ pour la Nouvelle-Orleans; Pour la première fois, il pleut, pendant le trajet, des averses tropicales. Nous déposons nos bagages dans le même hôtel que le premier jour et nous rendons la voiture chez Hertz, de l’autre côté de Canal Street, nous revenons à pied, apercevons le Mulate’s, sur Riverfront, achetons quelques souvenirs, (casquettes, tee-shirts et la poudre à Hurricane’s de Pat O’Brien). Après avoir déposé nos emplettes dans la chambre, nous partons en taxi pour le Musée.

    Bien sur, nous n’avons toujours pas déjeuné aussi, nous testons la cafétéria du lieu, pizza avec de l’abricot pour Kate, plateau de fromages dont deux américains pour moi et un café au lait avec du bailey’s. Joli musée avec des impressionnistes, Degas bien sur, peu de monde et ce tableau de Maris-Antoinette qui est dans tous les livres d’histoire en France.

     

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                                La maison la plus photographiée de la ville !

     

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    Retour en tramway, puis promenade dans le French Quarter, à la recherche de Bryan Lee, qui joue selon les programmes au Saloon sur Bourbon Street. Mais l’établissement est fermé et personne ne peut nous renseigner (pour la petite histoire, un disquaire de Music Factory me confirmera, la fermeture provisoire, et le guitariste aveugle joue le lendemain à la Jazz-Fest mais à 11h15, un peu tôt pour nous). On écume les rues le nez en l’air pour admirer les maisons, on entre dans les nombreuses galeries de Royal Street et on pousse jusqu’au French Market où nous avons repéré des boiled crawfish, que c’est bon. Un hurricane pour démarrer, un cheese-cake en dessert! Retour par Bourbon Street et son agitation permanente.

     

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                                       CATHERINE sur Bourbon Street

     

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  • Jour 10 Une nuit chez Scarlet

     

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    Quelques photos souvenirs, puis nous quittons avec regret Cheril et ce superbe endroit pour traverser le bayou, jusqu’à Houma, puis Thibodeaux, afin de visiter les deux plus belles plantations Laura et Oak Alley.Nous déjeunons dans un petit restaurant à proximité de la première, hamburger au boeuf angus et fruits de mer dans une salle où se côtoient habitués et déjeuners de travail.

     

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    La maison de la plantation de Laura, qui avait été dévastée par en incendie en 2004, a pu être restaurée et la visite est superbe. Avec l’histoire de Laura, racontée dans un livre que nous achetons, et les portraits des membres de la famille, nous avons une perception assez juste de la vie et de l’ambiance dans la plantation au siècle dernier. Les maisons des esclaves sont impressionnantes, dix m2 par famille, c’était au siècle dernier…..

    Quelques miles le long du Mississippi, que nous devinons derrière les levées, pour rejoindre Oak Alley où nous dormons ce soir.

     

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    Au préalable, visite de la l’intérieur de la maison et de la superbe allée de chênes.

     

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     A l’entrée, on peut acheter des boissons, je demande si nous pouvons les garder pendant la visite, c’est oui, aussi nous traversons les pièces en dégustant un mint julep, et les photos étant autorisées, je peux enfin photographier, l’éventail géant au dessus de la table qu’actionnait un esclave pendant les repas. Longue promenade dans le parc, les arbres immenses sont fascinants, ils semblent se toucher pour nous faire une haie d’honneur végétale, c’est majestueux, l’impression de plonger dans le temps, avant la guerre de Sécession. Retour dans notre logis, je n’ose pas l’appeler chambre tant il est grand, nous sommes le premier mai, tous les restaurants à des miles à la ronde sont fermés, alors juste avant la tombée de la nuit, nous prenons la route à la recherche d’une station service. Radio bayou 95.7 diffuse The Joker de Steve Miller, je sens ma gorge se nouer, j’ai tellement rêvé de cet instant, depuis si longtemps, je suis sur cette route qui longe le Mississippi, avec Catherine I'm a joker, I'm a smoker, I'm a midnight toker, I sure don't want to hurt no one. Tout simplement mon idée du bonheur ! L'Amérique, le Mississippi, les plantations, la route, non ce n'est pas un rêve, ou alors c'est mon rêve éveillé, mon rêve d'Amérique à moi, j'ai envie de pleurer de joie !

     

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     En voici une station service, à proximité de Laura Plantation, les pompes sont plombées, nous entrons dans le magasin, trois chinois à la mine patibulaire sont plongés dans leurs comptes, rien à manger, uniquement les immenses bacs bourrés de glace et de bière. Dehors un petit groupe de blacks descendent des Miller et nous salue gentiment. On reprend la route, pas âme qui vive, un pont sur le Mississippi, haute, très haut, à droite les lumières d’une usine, en dessous les bateaux, et de l’autre côté une station service éclairé dans la nuit noire et chaude...Ouverte. Sandwiches, jus de fruits, une fiole de gin, une autre de Jack, la vendeuse se marre et découvre ses dents en or, retour à Oak Alley, on s’installe dehors pour un pique-nique nocturne, c’est calme, calme, on reste longtemps dans l’air chaud de la nuit. Après avoir terminé les alcools, on s’offre une promenade nocturne dans le parc. Magnifique. Catherine marche pieds nus dans l’herbe américaine, demain elle aura une multitude de piqûres, mais qu’importe, ce soir, le parc, les arbres, la maison sont à nous, à nous seuls ! C'est grandiose, majestueux, magique.....