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  • Jour 9 Jusqu’au bout du monde….

     

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    Avant de reprendre la route, nous faisons une halte dans le centre ville de Lafayette maintenant que le festival est terminé. Nous ne pouvons pas visiter l’église pour cause d’obsèques. Attention, le big enterrement, les voitures du shérif bloquent la circulation, la famille du défunt arrive en limousine blanche, nous nous replions dans le cimetière, puis sous le chême gigantesque, aux branches soutenues par des barres de fer.

     

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    Le restaurant vu du pont

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                                                    Et vice versa

     

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                                    Et pourquoi, nous avons toujours DEUX fourchettes?

    Une petite route à travers  le pays cajun nous amène à Abbeville jolie charmante ville qui se chauffe au soleil au bord du bayou. Arrêt déjeuner, en terrasse, nous sommes les seuls dehors, salade et eau fraîche avec vue sur l’église et la rivière. Visite d’un petit musée où une charmante est heureuse de rencontrer des français et nous détaille les objets de son repaire, nous commente les photos de l’omelette géante (5026 œufs et un de plus chaque année), Après une erreur de direction, on arrive à New Iberia où nous « tombons » quasiment sur le poste de police, mais Robicheaux est en mission….

     

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    Direction Franklin, assez décevant, rien d’extraordinaire à voir, puis Houma, notre destination, où nous arrivons, en fin d’après-midi sans trop savoir comment. C’est Audrey la big boss des B & B du coin. Au départ nous devons dîner chez elle, puis dormir en ville, d’autres voyageurs arrivent, Audrey passe une dizaine de coups de fils finalement, nous allons tous nous retrouver dans ce qu’elle nomme le bout du monde.

     

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    Trois véhicules, avec des français se suivent pour se rendre à une vingtaine de miles de chez Audrey, avec mission d’arriver pour le coucher de soleil. Après quelques demi-tours sur les pelouses des résidents, nous récupérons Cherik, qui saute dans une voiture pour nous conduire sur le bayou, dans un endroit quasi désert, où seuls quelques vieux pêcheurs ferrent des poissons chats, pile poil pour le coucher de soleil, Catherine photographie de la voiture, le temps de changer d’objectif, que c’est beau, ce bout du monde improbable…. Nouveau petit trajet en voiture pour se retrouver au bout du bayou, là où les eaux se mélangent..Encore des pêcheurs et pour la première fois des moustiques…Le bout du monde en effet…Quelques maisons sur pilotis, occupés par des résidents permanents ou des gens de la ville…loin très loin de tout, on peut trouver des similitudes avec la Camargue. Calme et beauté sauvage…Direction la maison de Merit, on pose nos bagages et on dîne avec les autres français, une soupe, un jambalaya et gâteau genre quatre quarts.. Puis un musicien cajun vient nous raconter et chanter quelques chansons locales, excellent moment plein d’humour, de tendresse, d’amour du homeland, Cheril veut nous montrer des photos,mais je tombe de sommeil. Mais quelle belle journée !

     

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  • Jour 8 Born in the Bayou

    Lever matinal et petit déjeuner programmé à huit heures avec un excellent boudin cajun, puis départ pour une excursion dans le bayou ATCHAFALAYA. C’est plus cher que d’autres (50$ par personne) trips mais on ne va pas du tout le regretter. Tous se fait en famille, et le fils de la maison nous fait monter dans son pick-up derrière lequel est déjà arrimé le bateau.

     

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    Une grosse demi-heure de route pour arriver au point d’embarquement envahi de dizaines d’autres pick-up, à croire que chaque américain en reçoit un dès qu’il peut conduire.Nous embarquons à huit sur le canot qui est carrément éjecté de son support pour la route à une vitesse incroyable et nous nous enfonçons à la découverte d’un paysage, merveilleux et mystérieux, humide et chaud, doux et hostile. Notre guide donne de longues explications (en anglais) sur les animaux, les plantes comme ces sortes de nénuphars qui recouvrent à l’infini la surface de l’eau, tapis vert où les serpents d’eau sont à l’affût. Beaucoup d’animaux, aigrettes, hérons, faucons qui seront débusqués, hiboux (plus rares) et bien sur le roi du bayou, le mystérieux l’énorme, le silencieux alligator. C’est toujours impressionnant d’apercevoir seulement le haut de la tête et les yeux des ces bestioles sorties de la préhistoire, ce tronc d’arbre vivant de cinq mètres qui se déplace quasiment sans bruit et qui soudain disparaît dans l’eau. Même si le ciel est voilé le soleil tape et nos visages et nos bras rougissent (moi qui ne prend quasiment jamais de coups de soleil!). Trois heures de promenade dans ce marais, trois heures en dehors du temps, trois heures merveilleuses qui resteront gravées longtemps dans nos souvenirs.

     

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    Retour au B & B, on déjeune vite fait des restes de nos achats de Natchez, et on prend la route d’Avery Island. On commence par la visite de l’usine de Tabasco, LE piment de Louisiane, nous sommes dimanche, l’embouteillage est à l’arrêt mais on visionne un film publicitaire et il ne faut retenir qu’une seule information: le mélange de piments fermente dans les tonneaux qui ont contenu du Jack’s Daniels, critère nécessaire et suffisant pour regarder avec attendrissement les petits flacons. La boutique est très bien achalandée et on peut goûter les différents parfums. On en achète quelques uns, introuvables en France, avant de jeter un œil sur la mine de sel et de visiter la réserve de l’île.

     

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    Il fait très chaud, un bébé alligator se dore au soleil, ses frangins barbotent dans l’eau, nous traversons cette superbe végétation et on admire le repaire des oiseaux où des centaines d’aigrettes nichent, L’impression d’être au bout du monde, loin du bruit, du pétrole, des voitures, de la civilisation…Que nous retrouvons toutefois, en reprenant la route de Lafayette.

     

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    Suprebe idée de Catherine cette photo !


    Mais la journée n’est pas finie, une douche, les habits du dimanche et direction Breaux Bridges. En 2005, j’étais allé au Mulate’s un restaurant/club fais dodo (quand les cajuns couchaient leurs enfants puis partaient danser) et je m’étais promis d’y revenir. Le Mulate’s de Breaux Bridges est toujours au même endroit mais a changé de nom, suite aux ouragans et à un incendie, les propriétaires ont seulement conservé le Mulate’s de New Orleans et vendu celui-ci, qui se nomme maintenant Pont Breaux Cajun’ Restaurant. Les cartes de visite ne sont plus accrochées au plafond, l’intérieur a été refait mais le charme demeure. Catherine m’entraîne sur la piste de danse pour quelques chansons cajun jouées par Jimmy Breaux, l’un des  groupes résidents (Nous avions vu Lee Benoit, qui joue également souvent ici, en août 2011 à Saulieu) et après les Hurricane's, nous dégustons des sea-food, encore panés, Kate demande une boxe juste pour faire américain. On regarde la fin du show (21 heures le dimanche) achetons des casquettes et avant de rentrer nous faisons des photos du pont et sur le pont de la ville bien sur !

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    Ceux qui sont venus, avec une faute dans le nom de NOTRE Francis

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    En grande discussion avec l'homme à la slide !

    Journée dense, chargée en couleurs, en émotions,

     

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  • Jour 7 Lafayette, nous voilà !

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    On reprend la 61 pour la Louisiane, direction LAFAYETTE et le pays cajun, que nous avons "frôlé" simplement depuis le début de notre voyage. Pour la première fois, nous allons dormir dans un B&B, au Bois des Chênes, où nos hôtes parlent en peu français. La chambre est sympa, mais un peu sombre.

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    Le centre ville est fermé pour cause de Festival International de la Louisiane, où nous irons ce soir. Nous avions prévu de visiter Saint-Martinviville et Abbeville et de passer à New Iberia dans deux jours. Mais pour cause de travaux, nous ratons la route et on se retrouve...à New Iberia. Je vous le fais à la Robicheaux. Le soleil est déjà haut dans le ciel quand nous garons notre voiture de location sur le parking du centre ville, à proximité du pont qui enjambe le Bayou Teche. L'air est chaud et la ville assoupie dans la douceur lourde de cette journée de printemps, même la mousse espagnole accrochée aux grandes arbres verts semble coulée dans cette torpeur. L'église est ouverte et une visite rapide suffit pour nous apercevoir qu'elle n'a rien d'extraordinaire. La chaleur du Sud nous tombe sur les épaules, alors on décide de nous replier dans un bar frais pour nous protéger des morsures du soleil de Louisiane. Mais New Iberia vit au ralenti, et c'est avec difficultés que nous trouvons un estaminet ouvert. Le Napoléon,dans la rue principale, ne paie pas de mine avec sa façade étriquée, et il faut vraiment pousser la porte pour être certain qu'il est ouvert, tant l'intérieur est sombre. Trois écrans géants muets, diffusent des programmes de sport différents, un couple lie conversation avec un habitué, tatoué des pieds à la tête, et revêtu de l'uniforme des hommes du Sud:casquette, tee-shirt de couleur vive, short descendant aux genoux et sandales. La serveuse ne comprend pas notre accent, aussi nous commandons une margarita. Pas de têtes d'huile ou de malfrats à l'horizon, alors on déguste à petite dose notre boisson avant de retrouver le bitume chaud comme un jambalaya qui aurait mijoté toute la nuit. On regagne notre véhicule, et après avoir enclenché le CD de Little Freddie King, et nous prenons la petite route pour Saint Martinville.

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    Si, si je suis content, mais pas photogénique !


    Le chêne d'Evangeline n'est pas le plus beau, mais il est le plus célèbre de la région, et le coin au bord du bayou est calme, frais et reposant. Dans le mini centre ville, nous apercevons une réception pour un mariage, les dames noires sont endimanchés, leurs hommes garent leur pick-up, et tous se retrouvent pour le cocktail dans une maison ancienne. On musarde un peu, mais il fait très chaud, et nous prenons la route de Lafayette via Breaux Bridges.

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    Elle est jolie ma petite française non?

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    Rapide passage dans la chambre et nous nous dirigeons vers le centre ville pour le festival. Depuis plusieurs jours, le coeur de la ville est livré aux festivaliers, et cette manifestation attire un monde fou, pas vraiment pour les spectacles de musique nombreux et variés mais plus pour se retrouver, manger et boire. Les stands vendent des tas de choses, mais on a du mal à apprécier debout des écrevisses boiled ou des ailes de poulet ou un jambalaya ! On se promène sur le site, et le spectacle est dans la rue. Les Américains ont tous un verre ou une bouteille à la mailn et dans l'autre ils tiennent un hamburger, un sandwich, ou tout autre denrés mangeable. On achète d'excellents petits pâtés à la viande épicée, puis on cherche un endroit pour s'assoir et boire un verre, sur Jefferson Street, on déniche une table au bar du Tsunami, pour déguster un cocktail (nous avons renoncé au vin et la bière).

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  • Jour 6 Natchez

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    On se réveille un peu tard afin de se remettre de la folle nuit, on sort prendre le On se réveille un peu tard afin de se remettre de la folle nuit, on sort prendre le breakfeast deux rues plus loin, le classique eggs and bacon avec café léger, puis on attaque la visite des superbes demeures de la ville, avec une halte prolongée à Longwood House, plus grande maison octogonale des USA, qui a la particularité de n’avoir jamais été terminée, pour cause de guerre de sécession. Étonnant de voir cette tour encore en chantier, et les matériaux de l’époque prêts pour l’emploi, mais inamovible pour l’éternité. On ne visite pas toutes les maisons, beaucoup sont d’ailleurs fermées et on décide de pousser à 15 miles dans une réserve naturelle St Catherine Creek, sauf que c’est une vraie réserve qui s’étend sur plus de 20 miles…On renonce, retour à Natchez, il est 15h30, on s’arrête dans un supermarché local pour acheter de quoi pique niquer au bord du Mississippi. Le jambon et le fromage se vendent en gros conditionnement, et nous avons des difficultés à trouver  moins de 12 tranches ! Une tablette de chocolat, un Dr Pepper (clin d’œil à Dave Robicheaux) et du pain de mie complètent le repas.

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    On trouve un joli banc qui surplombe le fleuve et on goûte. Le chocolat est infect, le jambon, industriel selon le bon mot de Catherine, le cheddar passable. Le Dr Pepper est un genre de coca encore plus médicamenteux, mais le charme de la ville et la vue sur le fleuve font largement oublier la médiocre qualité de ce repas.

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    Retour à l’hôtel, puis départ pour une promenade à pied, dans le « centre ville » à la découverte des maisons antebelum. Il est à peine 18 heures toutes les boutiques sont fermées et nous sommes les seuls piétons ! Pendant l’heure que durera notre balade, nous croiserons 2 ou 3 joggers, sinon tout le monde roule en voiture.

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    Mais Natchez est ville vraiment charmante, douce, même si la crise de l’immobilier est présente, avec de  nombreuses maisons «historiques» à vendre. L’air est chaud, une brise légère fait tanguer les branches des arbres majestueux qui cachent souvent une partie des façades des maisons.

    Douche réparatrice, et la nuit tombe doucement sur le pont qui enjambe le Mississippi, et c’est toujours un spectacle superbe de passer sur ces monstres de métal qui s’élèvent au dessus des eaux, et des bateaux qui remontent le faible courant et des lumières jaunes des usines pétrochimiques qui ressemblent à des villes.

    On dîne dans un restaurant de sea-food, le Sand Bar à Vidalia, côté Louisiane, mais on n’a pas vraiment faim, puis, promenade nocturne en dessous du pont maintenant illuminé.

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    On repasse "la frontière", dernier tour de ville, le bateau/casino est toujours ancré à côte du bar Under the Hill. C’est samedi soir en Amérique, mais nous allons nous coucher car demain…

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  • Jour 5 Mississippi Burning

    Réveil tranquille, j'envoie un message aux amis du forum blues, avant de partir vers le Nord, Natchez, on s'égare dans Bâton-Rouge et on se retrouve dans une rue en impasse, les maisons en bois, sont vraiment très pauvres, les habitants (que des noirs) sont dehors, l'autre côté de l'Amérique.

    Fidèles aux romans de James Lee Burke, nous faisons un détour sur la Highway 61, par la prison d'Angola, située carrément à la fin de la route. Un musée gratuit devant l'entrée de la prison, passionnant mais glaçant, avec la chaise électrique, les  armes fabriquées par les détenus, celles des matons et l'organisation d'un rodéo par et pour les prisonniers. Ce petit musée relate parfaitement l'histoire et la vie des prisons depuis le début du siècle, c'est vraiment très instructif. On achète quelques "souvenirs" dont un CD de Robert Pete Williams Im Blue As A Man Can Be Vol 1. et ses mots tristes et sa guitare plaintive nous accompagnent sur la route de Natchez.

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    Les armes confectionnées par les détenus

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    Un bluesman célèbre...

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    Une petite photo ?

    On aperçoit quelques troupeaux d'Angus, puis à l'heure du déjeuner on prend la sortie de Woodville, où ont vécu Audubon et Jefferson Davis, seule ville avant Natchez.Regardez les photos ! Retour dans les 50's ! Incroyable cette station service délabrée, ces boutiques d'un autre âge, à chaque coin de rue on s'attend à voir la diligence ou les Indiens. Et on ne trouve rien à manger !

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    Vous achetriez votre essence ici vous ?

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    Natchez, contrairement à la tentaculaire Baton-Rouge, est une petite ville écrasée de chaleur, avec un centre désert, on pose nos valises à l'hôtel, on veut déjeuner, mais trop tard, il est 14 heures. On reprend la voiture, et après quelques minutes, on repère un petit snack mexicain, Fat Mama's, hyper sympa, avec tacos, et salade, j'achète un super tee-shirt, hum cela fait du bien de manger, d'autant que nous avons depuis notre arrivée des horaires de repas fantasques, avec breakfeast copieux vers 10 heures, puis un truc vite fait quand on a faim vers 15 heures, et le soir, il ne faut pas louper les horaires des restaurants qui à partir de 21 heures commencent à refuser le client.

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    Un peu kitsch non?

    Après un tour rapide dans le centre, on descend le long du fleuve pour voir la maison de Huckleberry Finn, et on rentre boire un verre dans le bar juste à côté. Ce soir, musique live, nous y reviendrons. On se dirige vers les cimetières immenses et boisés au dessus de la ville et après une longue promenade, on redescent en admirant de jolies maisons. Nous dînons en terrasse avec vue sur le Mississippi et son pont qui marque la frontière entre la Louisiane et le Mississippi, puis vers 21 heures on entre dans Under the Hill le bar évoqué plus haut. Grande soirée ! Une plongée au coeur, dans le coeur de l'Amérique ! Le groupe entame son set, et le second morceau est Sweet Home Alabama, repris par toute la salle. Grand frisson, cette musique, celle que nous aimons, que nous écoutons en France depuis des années jouée dans un authentique bar américain, dans le Mississippi, j'en pleurerais de joie. Et la soirée continue, les gens dansent, Catherine a des fourmis dans les jambes, et elle est acceuilli par des hourras par les autre danseuses et quand elle dit qu'elle est française, et quand elle retire ses chaussures ! On se fait des copains, des copines, on eéchange, photos, facebook et on quitte le bar vers 1h30 du matin, heureux, c'est cette Amérique là, que nous sommes venus chercher, nous sommes comblés...et fatigués.

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                                              Catherine et ses copines de Natchez !