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VOYAGE VOYAGE - Page 29

  • Jour 4 CHICAGO-Heminghway trail

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    On attaque la matinée par la visite de la maison natale et du musée d’Hemingway dans une banlieue calme et tranquille de Chicago. Les deux sites sont proches et sont particulièrement remarquables.

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    L'acte de naissance

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    Le musée relate le parcours de l’écrivain (en faisant l’impasse sur sa période à Cuba) et propose des objets qui ont jalonné sa vie, et on peut même taper  sur une de ses machines à écrire. La visite de la maison est très intéressante d’autant que le guide parle français. Nous évoquons les différents lieux que nous avons déjà visité (Venise, Key West, Cuba le Ritz, le Harry’s Bar….) et les pièces de la grande maison restituent une image fidèle de la jeunesse d’Ernest.

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    A proximité se trouve la maison de Frank Lloyd Wright et une autre de ces réalisations. C’est comment dire…décoiffant et un peu mégalo. On rentre sur downtown en évitant l’autoroute que veut absolument nous faire emprunter Bessie (oui c’est le nom que nous avons donné à la voix du GPS) et on roule sous le métro aérien, comme les Blues Brothers. Génial. On s’arrête dans un resto mexicain avant d’aller chez Delmark Records LE label de blues de Chicago. Déception. La boutique est au fin fond d’un quartier paumé très peu de choix surtout des 33tours et le fondateur qui s’en occupe toujours est au moins aussi âgé que le label.

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    Pin pon pin pon

    Retour à l’hôtel, nous dînons dans le quartier très sympa, avant de retourner au B.L.U.E.S. pour écouter une des dernières légendes vivantes. Jimmy JOHNSON 85 ans. Je mets dix minutes à m’apercevoir que je suis assis à un mètre de lui. Je lui dis qu’il fait la couverture d’ABS Magazine en France et il me demande si j’écris dans le magazine. Je lui explique que non mais il est un peu dur d’oreille. Son groupe chauffe la salle, mais Jimmy à chaque fin de morceau fait signe de continuer sans lui. A un moment il s’avance vers la scène, non il va juste pisser. Enfin il rejoint son groupe et c’est magique. Merde je suis dans un club de blues de Chicago, écoutant Jimmy JOHNSON à peine à deux mètres. Et l’émotion est forte.

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    Pas beaucoup de place pour le bassiste !

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    Jimmy JOHNSON

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  • Jour 5 Chicago Du blues, du blues, du blues....

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    On peut se prendre en photo avec le bidule au-dessus !

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    On débute par l’ancien club d’Al Capone, à proximité d’un théâtre fermé, puis sous un soleil magnifique, nous nous promenons dans The Loop après avoir été visité le club de Buddy Guy.

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    Jimmy BURNS

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    John PRIMER

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    Lurrie BELL

    Dernier jour du festival avec une sacrée affiche. Se succèdent sur une des scènes, The Jimmy Burns Band, John Primer & The Real Deal Blues Band et Lurrie Bell. Trois heures de blues, avec un Jimmy Burns impeccable et racé, John Primer nettement plus à l’aise dans son répertoire que pour l’hommage à Muddy Waters de l’hiver dernier et enfin Lurrie Bell superbe dans un show totalement électrique, là encore, autrement envoûtant que ses prestations au Duc des Lombards. Là il s’exprime dans son registre et devant son public.

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    Eddie SHAW & Ronnie EARL

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    Eddie "The Chief CLEARWATER

    L’après-midi défile comme dans un rêve et on retourne vers la grande scène pour Ronnie Earl. Dur contraste Ronnie semble épuisé, il joue au minima laissant son groupe dérouler. Dommage quand on connaît son talent. Ensuite Eddie « The Chief » Clearwater qui entre en scène en costume d’indien, mais comme dira Catherine on préfère « l’indien des champs » (ceux de la Nouvelle-Orleans) à l’indien des villes (celui de Chicago). Le show est bon mais il souffre d’une part de la comparaison avec les autres et d’autre part de notre fatigue vu que depuis 13h30 nous écoutons de la musique et qu’il est 20 heures. On en reste là, délaissant l’hommage à Otis RUSH avec de nombreux musiciens.

    Direction l’hôtel, nous dînons dans le quartier avant de se préparer à partir sur la 66.

     

  • Jour 6 - Route 66 De Chicago à Springfield

    On démarre tôt pour se lancer sur la Route 66…On a repéré comment sortir de la ville autrement que par les Highways, vu que nous souhaitons retrouver au maximum le tracé d’origine.

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    Ogden Avenue interminable, on loupe un ou deux trucs par manque de rodage mais on repère les enseignes, celle du roi du hot-dog, celui du poulet en boîte, puis le White Fence Farm Restaurant à Romeoville. On fait un petit détour pour passer devant le Stateville Penitentiary, mais dès que l’on descend de voiture, un garde aboie "pas de photos". On arrive à Joliet avec un arrêt chez Dick’s On 66 qui nous distribue des gadgets, puis on va saluer une première fois les Blues Brothers qui sont installés sur le toit du glacier Rich & Creamy.

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    On se gare dans le centre-ville pour voir le Rialto Theater qui servait de planque à Al Capone. Nous sommes à deux cent mètres de la voiture, mais on se prend une amende pour stationnement non payé.

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    On se depêche de payer les 10$ avant de faire un saut à Old Joliet Prison, fermée bien sûr, mais lieu de tournage des nombreux films dont bien sur ….The Blues Brothers. Retour downtown pour le musée de la ville pas vraiment consacré à la 66.

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    On découvre notre premier géant à Wilmington, puis un snack délirant le Polk-A-Dot Drive In à Braidwood et nous piqueniquons juste en face des effigies de Betty Boop, Marylin, Elvis…

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    Gardner ensuite, avec sa micro-prison et le Street cat Diner juste à côté un restaurant-roulotte.

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    Et on commence la longue liste des services à Dwight avec Ambler's Texaco Gas Station, puis Pontiac, le Normal Theater de Normal.

    La route 66 suit souvent le tracé de l’Highway, soit au sud ou au nord mais parfois cela se complique avec deux tracés. Aussi on se rend compte (ce sera quasiment la seule fois) que nous allons être « juste » et que nous devons accélérer.

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    On s’arrête toutefois au Dixie Travel Plaza à McLean toujours une halte pour routiers, et puis on ne va pas louper notre deuxième gros bonhomme The Bunyon Geant à Atlanta.

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    On délaisse Lincoln (la ville) et la nuit tombe quand nous arrivons à Springfield… Dur, on se partage une pizza dans un Pizza Hut désert à proximité de l'hôtel.

    Mais quel bonheur !

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  • Jour7- Route 66 De Springfield àSt Louis

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    Le motel à Springfield est aussi un petit musée

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    L'ancien

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    Le nouveau

    Nous n’avons pas trop de miles à parcourir, alors nous prenons le temps de visiter Springfield sous une température e plus en plus chaude. Le centre avec l’ancien et le nouveau Capitole où se prépare une réunion pour un obscur candidat chrétien à la Maison- Blanche dont les supporters font du prosélytisme en affirmant que Jesus va nous sauver.

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    Et un liquor store un !

    On est rassuré, du coup, quand on traverse les voies ferrées à deux blocs du Capitole, un immense train de marchandises arrive, sirène à fond, la circulation est coupée….

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    Encore un gros bonhomme le "Muffler Men", devant le garage Lauterbach Tire & Auto Service.

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    Et deux endroits mégalo, la tombe de Lincoln avec un obélisque, une statue gigantesque et une autre maison de Wright. La capitale de l’Illinois est agréable, une ville moyenne (enfin à l’échelle du pays).

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    Puis la route, et un superbe pont le Sugar Creek Covered Bridge à Glenarm, un des rares ponts couverts encore en bon état et qui a servi de décor au film « Sur la Route de Madison", en pleine nature, calme, paisible….

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    Arrivée à Lichtfield manque de chance c’est le jour de fermeture de l’Ariston Café le restaurant construit en 1935, qui est resté le plus longtemps en activité le long de la 66. Alors on déjeune au Stacey’s Café un autre établissement resté dans son jus, avant de visiter le petit musée où deux charmantes dames nous prennent en photo et nous racontent beaucoup d’anecdotes sur la vie dans les sixties.

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     Le Belvidere Café, Motel, and Gas Station est fermée et tombe malheureusement en ruines, contrairement à la Old Soulsby Shell Gas Station de Mount Olive très bien restauré mais fermée aussi ce lundi.

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    On s’arrête au Henry's Rabbit Ranch où le propriétaire élève des gros lapins. Un homme attachant qui nous dit qu’il gère son petit musée et ses lapins par passion et surtout pas pour l’argent ! On s’en doute. Une belle rencontre.

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    Petit arrêt à Livingston au Pink Elephant, et son marchand de glaces (bonnes par ailleurs) ses gros bonhommes, son éléphant rose….Kitsch

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     St Louis se profile, avant nous allons à Mitchell pour le Luna Café et l’enseigne du Bel Air avant de retrouver un vieux et bon copain, Monsieur Mississippi, que nous surplombons sur le magnifique Chain Of Rocks Bridge, dont la particularité est d’obliquer en son milieu.

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    St Louis, downtown, grosse, grosse chaleur, l’hôtel est superbe…

  • Jour 8 Escale à St Louis

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    Chuck Berry le natif de la ville

    Il fait vraiment très chand à St Louis, presque 40°, notre hôtel est situé à proximité de l’arche et surtout du Blues Museum qui a ouvert ses portes en avril. Bien agencé, le Musée met en scène et raconte l’histoire du blues, même s'il est assez généraliste. On y trouve de vieux documents et puis voir l’engin utilisé par Alan Lomax pour enregistrer c’est un must !

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    On se dirige vers l’arche en passant devant le Capitole et en visitant la Basilique. Des grues énormes sont sous l’arche ce qui gâche les photos, l’accès est d’ailleurs interdit.

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    L'arche vu dans la cathédrale

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    On descend le long du Mississippi, les drapeaux sont en berne suite au terrible attentant d’Orlando. Le fleuve a toujours un pouvoir magique, attirant. Les nombreux ponts, jeunes et vieux dominent le paysage, et les usines se dessinent le long des rives.

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    Le marché couvert

    Nous partons à la découverte en voiture de downtown et déjeunons dans un club de blues le 1860's Hard Shell Cafe and Bar situé dans un quartier calme. Le Soulars Market est à proximité, mais mis à part quelques boutiques, c’est le jour de fermeture.

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    Nous sommes passés devant le stade de base-ball, aussi nous décidons de nous y arrêter pour acheter un gant. Mais c’est jour de match, et le prix des parkings est de 30$. Alors nous laissons la voiture à l’hôtel et prenons le métro, nous sommes seulement à deux stations mais la chaleur nous décourage de faire le trajet à pied.

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    Comme à Paris, le métro a un »accident mécanique » on attend vingt minutes et on se retrouve avec les supporters des Cardinals vêtus de rouge. Ambiance cool devant le stade, mais manque de chance on ne trouve de gant dans les boutiques qui pourtant regorgent de merchandising. Retour en métro.

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    Puis nous allons dîner dans un club de blues le Oyster Bar. Le concert ne débute qu’à 21h30 alors nous partons photographier l’arche sur la rive ‘Illinois » du fleuve avant de revenir écouter de la musique.

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    Notre hôtel