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Journée de transition comme ils disent dans le Tour de France. Pour rejoindre le Texas, nous faisons une étape en Louisiane, à Alexandria, une ville agréable mais nous sommes dimanche et tout est fermé. Nous sommes passés en Louisiane par le pont de Vicksburg et arrivons en début d’après-midi.
L'HÔTEL INTERIEUR ET EXTERIEUR
L’hôtel est superbe, un ancien établissement très bien rénové, on trouve (heureusement) un petit restaurant pas trop loin, promenade vers le pont qui sépare Alexandria de Pineville.
Dans Main Street, un magasin vend des vêtements de policiers et de pompiers. Première journée où on prend le temps de lever le pied, c’est bien de temps en temps.
On prend la route du Texas, avec un arrêt déjeuner dans une backery où il est « recommandé » d’entrer avec son arme.
Surprise, le paysage est verdoyant, rien à voir avec les zones désertiques autour d’Amarillo. Dallas, avec un hôtel superbement placé.
LA FENÊTRE DU SIXIEME ETAGE
On se rend au mémorial JFK, puis au 6TH Floor Museum, où Oswald a assassiné JFK. Le lieu, chargé de cette tragique histoire, est très bien réalisé, avec sur la chaussée des croix qui marquent l’impact des balles.
On essuie une pluie d’orage, on dîne dans un superbe restaurant le Dallas Fish Market, puis une belle promenade au milieu des buildings dans la nuit chaude qui descend doucement sur la ville.
On démarre par un pèlerinage sur la tombe de Steve Ray Vaughan au Laurel Land Memorial Park.
Retour downtown, visite d’un magasin de disques, puis du superbe Museum of Art,
Déjeuner au Corner Backery Cafe et promenade dans le quartier ancien de West End.
On hésite un peu à se rendre à Fort Worth qui est quand même à 32 miles de Dallas, mais on ne peut quand même pas rater le Billy’s Bob, immense, légendaire, dans le quartier cow-boy de Stockyards.
Sauf que nous aussi avions prévu d’assister au passage des Longhorn, les fameuses vaches texanes, juste à côté. Normalement c’est à 4PM tous les jours, sauf que la seule vache vue était vieille, poussive et servait à être montée par les enfants ! Promenade dans le quartier de Stockyards qui fait assez cow-boy, tendance touristique.
Et pendant le retour la meuf du GPS nous pète une durite, complètement paumée la pouf, et on va à droite, non à gauche faites demi-tour, bref on se retrouve à l’autre bout de Fort Worth. Le temps de la débrancher et de la calmer et on reprend le droit chemin !
Retour dans la ville, dîner en terrasse au Wolworth. Dallas est vraiment une ville agréable
Départ pour Austin par le chemin des écoliers avec un premier arrêt à Waxahachie et son centre-ville agréable,
puis Waco, tristement célèbre, avec son pont ancien bien conservé.
Le temps est orageux et de fortes pluies nous accompagnent jusqu’à Johnson City, la ville de naissance de LJ Johnson où nous déjeunons avant de continuer via la route des vins (quasiment sans les vignes qui sont très éloignées des propriétés).
Le GPS peine à trouver Old Tunnel State Park, où des milliers de chauve-souris vivent dans un tunnel ferroviaire désaffecté. Nous n’en verrons pas, par contre un tatoo à quelques mètres de nous creuse la terre.
Puis Fredericksburg, qui comme sous nom l’indique a été fondée par des Allemands, on en reconnaît les caractéristiques architecturales.
On parvient à trouver Luckenbach, un village perdu dans la campagne mais très animé avec de la musique et une volonté de conserver en bon état les vieilles maisons.
Nous arrivons tardivement à Austin, nous sommes à proximité des quartiers animés, beaucoup de musique, de fêtes, mais si l’offre est abondante, on a la sensation de se retrouver dans Bourbon Street à Nola ou Beale Street à Memphis. Enfin, c’est quand même bien agréable d’entendre de la musique partout dans les rues !
On dîne à l’Iron Cactus, un restaurant tex-mex qui prépare le guacamole sous nos yeux, accompagné d’un cocktail à la tequila.
Toujours très très chaud, la TV US annonce des records de chaleur. Visite du Capitole, des statues et des jardins, le bâtiment est superbe, l’un des plus beaux Capitoles (on en connaît une bonne vingtaine),
puis le quartier africain où subsiste encore quelques vestiges comme le Victory Grill, à proximité de Franklin Barbecue où la file d’attente est impressionnante.
On va encore saluer Stevie Ray Vaughan et sa statue avec en arrière-plan la skyline, avant de s’éloigner du centre pour déjeuner dans un tex-mex au bord de l’eau.
Promenade dans la ville chez un disquaire, puis un libraire, avant de laisser la voiture à l’hôtel pour partir à pied en direction d’un club célèbre l’Antone’s à quelques blocs. Pour s’y rendre nous passons devant l’Armée du Salut, où, dehors, sont regroupés des centaines d’homeless qui dorment sur le trottoir la nuit et qui tentent d’obtenir quelques dollar la journée.
Alain Haynes joue un blues-rock bien mâtiné de Texas, mais dans la salle il fait un froid glacial (merci la climatisation) et le public est très clairsemé, certes le show débute à 18H30 mais l’assistance est maigre, alors que c’est l’un des clubs les plus réputés d’Austin.
Nous terminons la soirée au Stubb’s où malgré une hôtesse acariâtre, on mange, dans des assiettes en aluminium, un BBQ convenable.