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  • PROLOGUE

     

     

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    Hiver 1974, j’ai 20 ans, une soirée, on passe des disques et soudain une voix surgit

     Early morning Manhattan,
    Ocean winds blow on the land.
    The Movie-Palace is now undone,
    The all-night watchmen have had their fun.
    Sleeping cheaply on the midnight show,
    It's the same old ending-time to go.
    Get out!
    It seems they cannot leave their dream.
    There's something moving in the sidewalk steam,
    And the lamb lies down on Broadway.

    C’est le nouveau Genesis, The Lamb lies down on Broadway, Peter Gabriel; le chanteur pour son LP raconte les aventure de Raël petit poro-ricain qui découvre NewYork

     There's something solid forming in the air

    The wall of death is lowered in Times Square.

     

    Ce jour là, je me suis promis que j’irais voir le mur de la mort à Times Square……

     

  • Arrivée à NEW-YORK

     

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    Les années ont passé, je suis déjà allé à New York, mais quand l’avion se pose à Newark, j’ai comme l’impression de revenir un peu chez moi, j’aime les villes, le bruit qu’elles produisent.

    Comme Catherine l’espérait, la neige tombe, et les flocons blancs nous souhaitent la bienvenue, on trouve un taxi 35 Street/5ème Avenue; j’ai perdu le papier de l’adresse, heureusement elle est notée sur Bons Plans New York sur mon smartphone.

    L’Hôtel Hampton Inn est coincé entre deux autres, vingt étages, nous sommes au cinquième, de notre fenêtre en penchant légèrement la tête on aperçoit le dôme rouge et vert illuminé de l’Empire State building situé juste à côté.

    Le temps de poser les valises, on redescend, New York, New York, tout ce que vous avez vu et entendu sur cette vile, est vrai mais c’est encore mieux en réel.

    Le magasin Macy est au bout de la rue, 6th Avenue, 34ème rue, l’Empire illuminé nous attire, les flocons sont légers et ne tiennent pas sur le sol, on entre dans un bar à bières, le Heartland, pour notre premier repas américain, Salade César pour Catherine, Hamburger pour moi et deux cheese-cake.

    On ne s’attarde pas, retour à l’hôtel et dodo

     

  • 30 Décembre 2012 HARLEM-CENTRAL PARK-GUGGENHEIM-SMOKE JAZZ

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    Décalage horaire oblige, nous sommes réveillés tôt, malgré tout on loupe la messe de huit heures à Harlem comme «notre programme » le prévoyait. Le petit déjeuner est plus que moyen, le café horrible pourtant on choisit le plus fort, formule self, les TV sont branchées sur les chaînes de sport ou de talk show larmoyant, on sort pour les premières photos, on pousse jusqu’à Macy’s et ses vitrines de Noël, la 6ème Avenue est quasi déserte, puis on prend un taxi; pour assister à la messe à la Canaan Baptiste Church, mais du coup nous sommes en avance, alors direction le téléphérique de Roosevelt Island juste à côté.

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    On s’élève dans le ciel, à côté, puis au dessus de Greensboro Brigde, le ciel est clair, premières vus de la Skyline, c’est cela New York, c’est majestueux, magnifique, merveilleux, somptueux. Petite promenade très fraîche au bord de l’East River, les écureuils font les fous dans l’herbe gelée, retour en téléphérique, pour le début de la messe. Le choeur chante superbement, mais ce n’est pas une messe gospel, c’est une traditionnelle, aucun noir ne participe à l’office. On hésite, puis on décide de foncer à Harlem en taxi… sauf que les touristes font la queue devant Abyssian Baptist Church, et que l’église sera bondée. On remonte dix blocs à pied dans Harlem et on arrive à l'Eglise Salem United Methodist Church pile poil pour le début de la messe ou plutôt du show.

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    Les touristes sont à l’étage (on verra que certains sont restés au rez-de chaussée). Peu de liturgie mais beaucoup de témoignages, de musique de chants, un office le dimanche à Harlem est toujours une expérience Et dans le froid, on refait nos dix blocs en musardant, la photo souvenir incontournable devant l’Apollo, c’est dimanche midi et cela ressemble à Barbès, avec les vendeurs qui s’installent sur les trottoirs, une foule bruyante et gaie, les restaurants sont pris d’assaut (2h40 d’attente pour un brunch au Red Rooster).

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    Première descente dans le métro, 71street mais on se retrouve du côté est de Central Park lors que nous souhaitions aller vers le MET ; On s’arrête pour un brunch bien mérité vu le froid (et l’heure). L’escalier pour descendre aux toilettes est un trompe la mort, une cliente change de place car sa voisine tousse, et on reprend la route (la rue), Dakota Hotel célèbre pour Polanski, Lennon, le site de Strawberry Field qui grouille de monde, promenade dans Central Park encore enneigé, je ne tiens pas vraiment sur l’herbe verglacé, encore des écureuils, les étangs gelés, on traverse le parc pour se retrouver vers le Met, la foule des grands jours, une queue interminable, ce sera pour une autre fois la visite, on remonte, le vent glacial s’engouffre sur la Vème Avenue et nous transperce, voilà le Guggenheim Museum, la queue est courte, on rentre rapidement, puis on échange notre voutcher contre notre City Pass.

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    La construction en vis du musée est géniale, les oeuvres superbement exposés, l’exposition temporaire est consacrée à Picasso, que du bonheur. La nuit tombe quand nous sortons. Que faire ? Rentrer à l’hôtel ? Nous avons réservé au Smoke Jazz de l’autre côté de Central Park, repasser à l’hôtel nous ferait faire des aller et retour fatiguant. On opte pour un taxi qui nous amène au Smoke…sauf que je me suis trompé, la réservation est pour 20h30 et non 19h30 comme je le croyais (toujours vérifier les horaires !) On patiente devant un Georgia Mule chez Henry’s, puis un café dans un inévitable Starbucks où nous observons les consommateurs, la plupart ont leur Apple et de temps en temps vont acheter un café, d’autres rentrent simplement pour utiliser une serviette en papier pour se moucher et ressortent…. Enfin, on peut entrer dans le club minuscule, notre table est proche de la scène. Ce soir hommage à la musique de Coltrane, et Blue Train, avec Éric Alexandre au sax ténor, Harold Mabern fantastique pianiste, Joe Farnsworth à la batterie et John Webber à la basse, avec en guest star le tromboniste Steve Turre. Fabuleuse démonstration de jazz, les cuivres sonnent merveilleusement, un groove d’enfer, avec ces chorus superbes, et puis le piano de Mabern….Le repas est bon (Seared Salmon, Jambalaya with Lobster, Cheese-cake), mais le vin blanc de Coppola plus que moyen, il est meilleur derrière la caméra le Francis ! Nous échangeons quelques mots avec notre voisine de table, c’est très intello-branché, un public connaisseur et attentif. Fin du show et du repas à 22h30, un autre taxi jaune dans le froid new-yorkais, hôtel dodo…

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  • 31 Décembre 2012 TIMES SQUARE-GRAND CENTRAL-BEACON THEATRE

     

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    Comme le ciel est clair, on se dirige vers l’Empire State pour y monter, mais la file d’attente est impressionnante, alors on entre chez Macy’s LE grand magasin de New York qui ressemble à nos Galeries Lafayette, puis on se dirige vers Time Square.

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    Effervescence des grands jours, des touristes attendent déjà minuit (il est à peine plus de midi, les rues commencent à être fermées à la circulation, et même si nous ne serons pas sur place à minuit, on sent le frisson, l’ambiance festive, le black qui se promène seulement vêtu de son slip, d’une guitare et d’un chapeau. Times Square, les pubs géantes, les infos qui défilent à toute vitesse sur le panneau lumineux, les lumières qui scintillent jour et nuit…Time Square There's something solid forming in the air…un peu de l’âme de la ville est là au croisement de Broadway et de la 6th Avenue, dans ce déluge lumineux. Et la sensation d’être là où cela se passe, comme à chaque fois une grande émotion, le souvenir vivant de mon vieux rêve de 1974 et quoi de plus beau que ce rêve devient la réalité ….On continue la promenade, 5th 6th Avenue, le Radio City Music Hall, la boutique Cartier enrubannée de rouge, Rockfeller Center et son sapin qui fait un peu pitié au-dessus de la patinoire, la cathédrale St Patrick en travaux, mais on peut visiter l’intérieur, et puis sans même le vouloir on se retrouve devant Grand Central Station et le Chrysler Building.

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    Pour moi Grand Central c’est La Mort Aux Trousses du grand Hitchcock, Cary Grant poursuivi, aux aguets, qui achète un billet au guichet pour prendre le train, alors je suis aux anges.

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    Le hall central est superbement restauré, nous descendons au sous-sol vers les boutiques et les restaurants, nous avions prévu de manger à l’Oyster Bar…. Il est presque 14 heures, on se décide, un homard du Maine chacun, une bouteille de Meursault (on arrête les vins américains) et deux cheese-cake. Avec le bavoir à homards.

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    J’ai demandé juste la cuisson, pas de sauce, il est servi avec des pommes de terre en robe des champs.

    Excellent.

    Retour à l’hôtel, juste le temps de se poser quelques minutes, et on saute dans le métro direction le Beacon Theatre pour le concert VIP de Gov’t Mule.

    Je raconte la soirée en détail ici : http://mick.over-blog.com/

    Quelques impressions complémentaires.

    Dans le package VIP était compris un buffet annoncé comme somptueux, mais qui était surtout composé de plats à tendance indienne vraiment pas exceptionnels.

    Mais c’était Open bar, et certains convives en ont profité ce qui se ressentira sur l’ambiance du concert.

    Le public est très bruyant, pendant les pauses, un bruit de fond continu parcourt la salle.

    Nous sommes au second rang mais, devant, un paquet de spectateurs sont très agités, vont et viennent, avalent de la bière.

    A la fin du dernier set, un mec bardé de badges, bourré et ne sentant pas la rose, braille le nom d’une chanson, avant de s’effondrer entre deux rangées de sièges. On le relève péniblement, et sa femme lui téléphone…C’est amusant mais on est là pour la musique !

    Enfin ce fut un grand et intense moment et à deux du matin dans l’année nouvelle qui débutait, on trouve tout de suite un taxi pour nous amener à l’hôtel, l’idée d’aller finir à Time Square s’éclipse devant le froid et la fatigue. 

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  • 01 Janvier Empire-Greenwich Village

     

    Lever tardif pour le premier jour de 2013, on passe par Empire State Bulding, pas d’attente à l’extérieur, alors on monte au 88ème étage après une halte au 80ème

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    Le ciel est gris (pas de chance c’est l’un des jours les plus gris) la température est glaciale et quelques flocons de neige sont de la fête.

     

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    Le spectacle est fascinant, New York à nos pieds là, où King Kong boxait les avions qui tentaient de lui enlever sa belle. Grand spectacle, on mesure l’énormité de la vile, on sent la mer proche, et la Statue de la Liberté au loin poing levé

    Un pigeon fait le malin sur la barrière

     

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    Mais il fait vraiment froid près du ciel.

     

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    On prend le métro pour Greenwich Village, et on remonte Bleecker Street jusqu’à Washington Square. C’est le premier janvier et le Village est quasi désert, je marche en regardant le plan et je bute sur une protection d’arbre, je fais un vol plané et atterris sur l’arrière d’une voiture. Rien de grave, une égratignure au genou.

     

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    Aussi on s’arrête pour manger, il est 15 heures….On repart dans Greenwich et Soho, et Catherine trouve dans un bar la photo d’un chien buveur de bière qui fat son show le samedi comme dans les livres de James Crumwley. La nuit tombe, on va boire un cocktail dans le restaurant panoramique Gavensoort.

    Un peu déçu par la vue, en plus la terrasse, vu la saison, n’est pas en plein air.

     

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    La fatigue nous envahit, on saute dans un taxi, hôtel et dodo très très tôt