En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
PRAGUE destination de la Mid Europa a vendu son centre ville aux touristes. Où sont les habitants de la vieille ville ? Dans les faubourgs, entassés dans ces barres d'immeubles qui figurent fugacement sur quelques photos?
Belle endormie PRAGUE semble avoir du mal à se (re)forger une âme....
Terre de France, terre de contrastes…..Cancale, le Mont Saint Michel fantomatique, la mer et la marée, le granit des maisons, Bretagne immuable et éternelle…..
Chez Olivier ROELLINGER
Il doit manger de l'herbe bizarre le bestiau vu son look !
Ouest/Est mille kilomètres, Chatel, les Alpes, la neige le bois des Chalets, l’odeur des sapins, la montagne rayonne dans son manteau blanc. Quel autre pays peut présenter une telle diversité ?
Dernier week-end du mois d’août…Il fait très chaud la rentrée se prépare mais Paris est encore en formule été.
Alors nous jouons aux touristes. Rue des Martyrs, funiculaire, Montmartre éclatant sous le soleil, illuminé par le ciel bleu.
Son musée avec la reconstitution de l’appartement de Suzanne Valadon et de son fils Maurice Utrillo, et le fameux grillage devant sa fenêtre pour l’empêcher de récupérer des bouteilles de vin et de tout balancer dans la rue.
L’époque où Montmartre devient le centre de la vie artistique, où Picasso, Toulouse-Lautrec, Satie, La Goulue invitent un concept une image du Paris canaille que les touristes qui s’entassent sur la Place du Tertre ne percevront jamais.
L’esprit de Paris rôde encore, celui de la Commune, des Trois Glorieuses, des saillies de Bruant au Chat Noir, des danseuses croquées par Toulouse-Lautrec.
On descend par le Lapin Agile, métro, et Pinacothèque pour l’exposition Graffiti sur Toile. Finalement une certaine continuité, quand à New-York, quelques allumés ont recouvert les murs de couleurs, imposant leur signature, créant de toutes pièces un véritable art de la rue.
Après les immeuble, les trains et les gares, le tag/graffiti s’est transformé et est reconnu comme une nouvelle forme d’art, qui maintenant s’expose.
Mais c’est toujours de la rue, de l’underground que ce style perdurera.
Dix ans que l’ouragan Katrina a ravagé la Nouvelle-Orleans. Enfin pour être vraiment précis l’ouragan a fait des dégâts certes, mais c’est la rupture des digues qui a provoqué les inondations, l’eau envahissant de nombreux quartiers.
Les années sont passées, la ville que certains politiciens et affairistes rêvaient de rayer de la carte s’est relevée, elle a gardé tout son charme même si les cicatrices sont toujours présentes et ne se refermeront jamais.
C’est finalement une belle histoire quand on se promène dans le French Quarter, quand les parades de Mardi-Gras bloquent le centre-ville, quand sur Frenchman Street, le soir, la musique est partout dans les clubs, quand une longue file d’attente patiente devant le Café du Monde.
J’aime cette ville, je l’ai connu avant et après la catastrophe, j’aime l’odeur au petit matin dans les rues désertes du French Quarter, la gentillesse des habitants de Treme, la brume qui recouvre le Mississippi, ses pluies tropicales qui nous laissent tremper jusqu’aux os, la musique lancinante des brass-band dans les cérémonies funéraires.
Y retourner est toujours un immense plaisir, arpenter la bruyante Bourbon Street, regarder les galeries d’art de Royal Street, prendre le vieux tram tout déglingué.
J’ai laissé un gros morceau de mon cœur au bord du Mississippi et aujourd’hui je pense avec émotion à cette tragédie.