Dernier week-end du mois d’août…Il fait très chaud la rentrée se prépare mais Paris est encore en formule été.
Alors nous jouons aux touristes. Rue des Martyrs, funiculaire, Montmartre éclatant sous le soleil, illuminé par le ciel bleu.
Son musée avec la reconstitution de l’appartement de Suzanne Valadon et de son fils Maurice Utrillo, et le fameux grillage devant sa fenêtre pour l’empêcher de récupérer des bouteilles de vin et de tout balancer dans la rue.
L’époque où Montmartre devient le centre de la vie artistique, où Picasso, Toulouse-Lautrec, Satie, La Goulue invitent un concept une image du Paris canaille que les touristes qui s’entassent sur la Place du Tertre ne percevront jamais.
L’esprit de Paris rôde encore, celui de la Commune, des Trois Glorieuses, des saillies de Bruant au Chat Noir, des danseuses croquées par Toulouse-Lautrec.
On descend par le Lapin Agile, métro, et Pinacothèque pour l’exposition Graffiti sur Toile. Finalement une certaine continuité, quand à New-York, quelques allumés ont recouvert les murs de couleurs, imposant leur signature, créant de toutes pièces un véritable art de la rue.
Après les immeuble, les trains et les gares, le tag/graffiti s’est transformé et est reconnu comme une nouvelle forme d’art, qui maintenant s’expose.
Mais c’est toujours de la rue, de l’underground que ce style perdurera.