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VOYAGE VOYAGE - Page 12

  • Jour 4 Riffle Falls, National Monument of Colorado

    Changement de programme. Nous avions prévu de descendre plein Sud mais nous décidons de partir vers l’Ouest afin de visiter le National Monument of Colorado.

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    Avec un premier arrêt sur l’I 70 pour Riffle Falls, un mini parc où nous pouvons voir trois petites chutes dans un très beau décor.

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    Puis Grand Junction une ville avec un centre très classe, beaucoup de jolies boutiques, Wells Fargo a reconstitué un bison original, on déjeune dans un petit restaurant bio, et direction le parc.

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    Sauf que dès notre entrée le voyant d’essence s’allume. 37 kms dans le parc plus quelques-uns avant d’atteindre le ville de Fruita. Nous y parviendrons en admirant les superbes paysages qui rappellent le Grand Canyon.

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    Nous rencontrerons de chèvres « long horn » pas vraiment impressionnées et après avoir fait le plein, nous passons de nouveau à travers le parc quasiment à sa fermeture à 18h30. Les couleurs, les paysages sont différents, c’est somptueux.

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    Il est temps de gagner Montrose notre ville-étape il est presque 21 heures, les restaurants ferment, nous trouvons notre salut, comme souvent, dans un mexicain, avec une petite tequila pour bien terminer cette superbe journée.

  • Jour 5 Telluride Blues Festival 1

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    LE SHERIFF EST DANS LA PLACE

    Telluride est une petite ville du Sud du Colorado nichée à 2667 mètres d’altitude. Son accès par des petites routes de montagne se mérite, pourtant beaucoup de manifestations se déroulent dans ce coin paradisiaque des Rocheuses. Et par un vendredi midi ensoleillé de septembre nous apercevons une file gigantesque de gens assis et debout qui mangent, boivent, discutent. Aïe c’est l’attente pour récupérer les bracelets d’entrée du festival du blues ? Pas du tout les spectateurs attendent l’ouverture des portes pour choisir le meilleur emplacement afin d’installer leur fauteuil. Le site du festival se compose d’une grande scène, avec une fosse de 30/35 mètres et derrière un vaste espace où les spectateurs sont assis. On récupère nos bracelets, on passe à l’hôtel tout proche déposer nos bagages et garer la voiture qui ne bougera plus pendant trois jours, et hop à nous les concerts après avoir avalé une pizza gigantesque.

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    SAMANTHA FISH

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    On débute avec Samantha Fish, qui a encore amélioré son look Marylin, mais la jolie poupée blonde permanentée, envoie du très lourd avec sa guitare et son nouveau groupe formé pour la sortie de son récent album Belle of the West. La musique s’éloigne du blues-rock des dernières années pour se diriger vers un Memphis Sound musclé. Notre blonde est vraiment excellente à la guitare, sa voix a pris de l’assurance, le show est visuellement excellent et le final à la cigar-box renoue avec le blues originel.

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    CHRISTOPHE "KINGFISH" INGRAM

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    Le côté de la grande scène

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    Après ce démarrage torride, on se dirige vers la scène blues-stage au moment où Christone « Kingfish » Ingram rejoint Dwayne Dopsie and the Zydeco Hellraiser. Nous avions adoré Kingfish à Paris quand il accompagnait Diunna Greenleaf au Méridien fin 2017 et là encore il nous gratifie d’interventions superbes très bluesy avec un toucher et un son qui nous emporte sur les rives enchantées des géants de la guitare blues disparus. Retenez bien ce nom, le gaillard, né en 1999, n’a pas encore enregistré d’albums mais c’est à l’évidence un futur grand du Mississippi Blues. Dwayne continue son show hyper musclé avec passage dans le public, long solo de planche à laver, fulgurances de sax, couplées à l’accordéon. C’est tonique et donne une furieuse envie de danser et l’esprit de the Big Easy souffle fort dans les vallées du Colorado.

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    CHARLIE & BEN

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    Du coup on a loupé Booker T’S Stax Revue sur la grande scène, que l’on rejoint pour Ben Harper et Charlie Musselwhite. Il est vingt heures, la nuit est tombée, il fait frais et une partie du public (surtout féminin) est échauffé par le mélange bière/shit (légalisé dans l’Etat) aussi le concert sera particulièrement bruyant dans le public. On parvient facilement à se faufiler dans les premiers rangs de la fosse, les Américains arrivent au dernier moment avec une provision de verres de bières et de bouffe plus ou moins chimique mais toujours grasse.

    C’est une joie de revoir le duo après leur fabuleux concert de La Cigale au printemps, même si Charlie m’a semblé un peu plus en retrait qu’à Paris. Mais c’est toujours grandiose, avec la chanson anti- Trump (« I Don't Believe A Word You Say”) qui suit le fameux « No Mercy In This Land » toujours émouvant, le « Yer Blues » des Beatles en ouverture et Charlie qui met le feu avec son « I'm Going Home ». Bon show de plus d’une heure trente et dès la fin on se précipite au Blues Stage pour l’after. On réussit à trouver des places assises et on va somnoler pendant le concert insipide de Marco Benevento qui a en plus le mauvais goût de massacrer « Jet Airliner » de Steve Miller, la seule faute de goût de la programmation.

    On se réveille à l’arrivée de JJ Grey. Il a pris une autre dimension depuis son dernier passage à Paris en octobre 2016. Un show qui démarre doucement à l’harmonica, il ne jouera pas beaucoup de guitare (contrairement au lendemain) mais offrira une prestation classe et très soignée avec sa voix soul qui se pose merveilleusement bien sur sa musique.

    Il est 1 heure du matin, on a oublié le dîner, on rentre à pied à notre hôtel dans la nuit noire et fraîche des étoiles plein la tête et aussi au-dessus de nos têtes.

  • Jour 6 Telluride Blues Festival 2

    Le lendemain, le réveil est tardif au point de rater l’horaire du petit-déjeuner, alors on fait un saut dans une bakery à proximité avant de se préparer pour le second jour qui débute encore avec Christone « Kingfish » Ingram qui intervient dans le show de Pee Way Hayes, sur la scène Blues Stage, qui présente ensuite des chanteuses de soul de la Music Maker Fondation.

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    MARCUS KING

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    Dès la fin, on se précipite vers la grande scène pour Marcus King qui nous présente plusieurs nouvelles chansons de son futur album Carolina Confessions « Goodbye Carolina », « Welcome 'Round Here », »Autumn Rain », « Where I'm Headed » et une cover du « He Bite me » des Meters.

    Clairement les nouveaux titres du CD, qui sort début octobre, se situent dans la continuité logique du précédent, c’est un festival de guitare parfaitement maîtrisé, tout juste peut-on reprocher un manque de charisme du guitariste et du groupe d’autant plus que le contraste avec JJ Grey qui lui succède est frappant.

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    JJ GEY & MOFRO

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    Second show, complètement différent, moins intimiste car en plein air, plus percutant avec une version magnifique et poignante à la steel de " The sun is shining down " qui raconte l’histoire de sa grand-mère. Là où Marcus déroule son show, sans parler, JJ, toujours superbement habillé en costard/cravate, prend le temps d’apprécier, d’interpeller le public, de faire une pause pour regarder le magnifique coucher de soleil sur les montagnes et de faire participer les spectateurs. Et où Marcus rencontre un succès d’estime, alors que sa musique est tout bonnement fantastique, JJ Grey, dans un registre plus entertainer, est acclamé par la foule qui s’est levé.

    Et là grande décision, on part manger et on rate Robert Plant. Pas complètement, on a le malheur de l’entendre massacrer ce pauvre Rock’n’Roll joué un ton trop bas. Je n’apprécie pas vraiment la direction que prend la carrière solo du grand blond, surtout si, en plus, il massacre les hymnes du dirigeable. Service minimum pour le gars une heure de show et une petite demi-heure de rappel. L’appel de la maison de retraite.

    On fait un tour au stand merchandising où de nombreuses références et tailles de T Shirt sont déjà manquantes. On achète le poster du festival et quelques T Shirts avec le sac « festival » en cadeau.

    Et puis on ne va quand même pas rater Anders Osborne avec Samantha Fish en guest.

    On fonce au Blues Stage, on se faufile assez habilement et on est particulièrement bien placé.

    Encore la Nouvelle-Orleans, avec Johnny Sansone, son groupe et son harmonica, puis Anders. Il faut traverser l’océan pour le voir, vu qu’il ne vient jamais en Europe (pourtant il est né en Suède). Un show d’Anders c’est le bonheur, superbe guitariste, un talent inné de mélodiste, des chansons qui restent dans la mémoire, c’est Nola qui défile, Samantha vient jouer trois chansons et nous gratifie de superbes solos, Johnny Sansone revient avec son harmonica, et le show se termine par une superbe version de « Ohio » de Neil Young.

    Même retour tardif que la veille….

  • Jour 7 Telluride Blues Festival 3

     

     

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     On se réveille plus tôt et avant d’aller sur le site on prend les « œufs » pour monter dans la station de ski qui domine la petite ville.

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    LIGHTNIN MALCOM

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    RL BOYCE

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    Après un sandwich au Farmer Market on démarre la dernière journée avec RL Boyce qui est accompagné à la basse par Lightnin Malcolm et par une drummer du Mississippi. Il joue, assis, un Hill Country Blues d’une grande pureté, reprenant les morceaux de R.L. Burnside, entretenant la flamme de cette superbe musique. Puis, à la fin du show, il se lève et se lance dans une imitation parfaite du « duck walk dance » de Chuck Berry sous le regard hilare de Malcolm. On laisse passer Valerie June pour écouter les Soul Sister de la Music Maker Fondation au camping du festival, puis retour devant la scène pour l’apothéose finale avec Anders Osborne.

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    ANDERS OSBORNE

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    Lui aussi nous offre une prestation différente de la veille, bourrée de feeling, avec le gars Sansone qui vient pousser un coup d’harmonica, un lancer de colliers Nola dans le public, et un show parfait.

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    GOV'T MULE

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    On reste sur place, pour Gov’t Mule. Pendant le festival nous avons écouté beaucoup d’artistes que nous aimons mais la bande à Warren c’est une autre dimension ! ! !

    Deux heures trente de musique, avec un démarrage sur les chapeaux de roue « Hammer & Nails », « Thorazine Shuffle », « Million Miles From Yesterday » les morceaux du dernier album le long « Revolution Come, Revolution Go»et le magnifique « Traveling Tune » un de mes morceaux préférés du groupe toute époque confondue. Et les jams somptueuses sur les morceaux d’anthologie « Mountain Jam » avec les riffs de « Norwegian Wood » et « St. Stephen Jam » puis « Soulshine » en final. Et un rappel d’anthologie avec « Maggot Brain ». Puis un autre, et une longue, très longue introduction les spectateurs croient que ce sera « Shine On Your Crazy Diamond », puis « Whipping Post » non c’est une version apocalyptique du « Cortez the Killer » du Loner, dans le genre de celle avec Dave Matthews en 2011 à Central Park. Gov’t Mule en plein air c’est encore plus fort, plus intense qu’en salle, et c’est l’apothéose de ces trois jours de musique.

    On a zappé l’after avec R.L. Boyce pour garder dans la tête ce final somptueux.

    Soulignons enfin, la propreté du site avec de nombreuses poubelles et un tri écologique, des toilettes nombreuses, même le dernier jour aucun détritus n’est sur le sol. Super boulot.

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  • Jour 8 Cortez-Mesa Verde

    On quitte avec regret Telluride pour le parc de Mesa Verde.

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    Petit arrêt à Rico un village resté dans son jus qui a conservé quelques vestiges d’un puits de mine.

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    Plus loin sur la route, des vaches en liberté. En réalité une cow-girl les suit derrière sur son cheval.

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    Nous arrivons à Cortez, c’est lundi, beaucoup de restaurants sont fermés, notre salut passe encore et toujours par un mexicain. Nous visitons le Centre Culturel de la ville, toujours intéressant, avant de nous diriger vers le parc.

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    L’hôtel à l’intérieur est très agréable même si nous n’avons pas la plus belle vue sur le magnifique paysage.

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    L'ombre de la photographe plane dans le couchant

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    On visite quelques ruines sans grand intérêt à proximité avant de rentrer buller en attendant l’heure du dîner pris dans le restaurant de l’hôtel. Coucher de soleil et dodo.