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USA 04/2017 - Page 3

  • Jour 11NEW ORLEANS Dana Forever

    On retrouve les copains pour le breakfeast, Christine et Michel d’Annecy, Susan et Keith de Denver (Colorado). Plaisir de se réunir à la Nouvelle-Orleans, depuis le temps que nous en rêvions, paradoxalement les Américains découvrent la ville que nous connaissons bien. Difficile de s’habituer à l’accent du Colorado.

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    Musée de la Monnaie

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    On visite le Musée de la Monnaie au bout du French Quarter, puis arrêt obligatoire chez Louisiana Music Factory le temple de la musique. Un tour en tram pour rejoindre Magazine Street, une partie de la ville que nous connaissons peu.

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    On se promène dans la longue rue, animée, un peu de lèche-vitrine, que c’est bon de se retrouver dans cette ville magique, nous sommes venus souvent et pourtant ce sont toujours de merveilleux moments. On déjeune dans un resto sympa, on reprend le tram pour un petit arrêt à l’hôtel où Catherine demande au barman de lui faire un VRAI sazerac et pas le truc bizarre qu’il lui a servi. Oh mon gars on est des touristes mais on connaît la vie !

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    On se dirige vers Frenchmen Street pour le show de Dana Abbott, dont mon ami Michel est fan. En plus c’est son anniversaire, alors il se fait chambrer. Superbe concert, cette jeune musicienne a un talent fou, elle tient la scène avec aisance malgré un groupe à minima (guitare, percussion), nous fait de belles versions de Pinball Wizard des Who, de Spoonful, et d’une chanson de Womack. Il est tard, une partie des troupes est fatiguée, nous mangeons des beignets au Café du Monde (incontournable) et partons nous coucher.

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  • Jour 12 Oak Alley et Spencer BOHREN

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     Excursion dans la plantation, il nous faut louer une autre voiture car nous sommes six. Finalement un trouve un mini bus et nous partons vers Vacherie et la superbe plantation de Oak Alley. Les chênes forment une longue et majestueuse allée digne d’Autant en Emporte le Vent, d’ailleurs le personnel est en costume d’époque.

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    J'adore le chasse-mouches !

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    Ce sont des vrais figurants !

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    La liste des prénoms beaucoup d'origine française

    Visite intérieure de la maison, et du quartier d’esclaves reconstitué qui n’existait pas en 2014. Nous déjeunons sur place, puis une petite promenade sur la levée pour dire bonjour à Monsieur Mississippi, sous un soleil ardent, retour à NOLA et notre petit groupe se sépare, les uns vont écouter du jazz, nous allons voir Spencer Bohren.

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    Encore un sacré moment de bonheur ! Le concert démarre à 18h30 dans une église irlandaise, la Saint Alphonsus Church, proche de Magazine Street. Nous saluons Spencer et son épouse, évoquons notre ami commun Jacques Garcia. C’est un régal de parler avec eux (et on comprend ce qu’ils nous disent!). Spencer nous fait sortir pour nous montrer le coucher de soleil qui descend sur les croix en haut de l’édifice, puis nous discutons avec les organisateurs qui sont heureux d’accueillir des Français. Et Spencer commence à jouer soit de la guitare acoustique, soir de la pedal-steel. C’est envoutant, le son monte dans l’église, les notes de la steel illuminent les vitraux, la voix est quasiment mystique, puis en début de la seconde partie, il interprète sa version d’Ode to Billy Joe (que Joe Dassin a popularisé chez nous sous le titre de Marie-Jeanne), et c’est une émotion qui nous submerge. A la fin du show je dis à Spencer que cette chanson nous fait dresser les poils, il sourit et nous répond…A moi aussi. Aussi, il chante sans micro une chanson dédiée à sa maman et à toutes les mamans. Encore un moment intense…

    Spencer effectue en mars tous les ans, une longue tournée en Allemagne, autant dire que l’année prochaine nous irons y faire un petit coucou, à moins que du côté de Châtres sur Cher….

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    Nous retrouvons les copains dans le club de jazz du Sonesta Hotel (en face du notre) pour le show du Glen David Andrews Band qui, en comparaison, nous semble un peu « touristique » avec les serviettes qui tournent, comparé à la beauté des notes de Spencer.  On finit la soirée au Café du Monde (encore) puis un petit tour dans Frenchmen Street avant d’aller dormir.

    Au fait le concert de Spencer coûtait 10$ avec la possibilité de boire trois boissons !

  • Jour13 LAC PONTCHARTRAIN - TREME

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    Notre hôtel au fait

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    Musée de la pharmacie

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    Nos américains retournent à Denver par avion en début d’après-midi, avant nous visitons le Musée de la Pharmacie sur Chartres, (c’est notre troisième visite mais on adore) puis un peu de shopping, déjeuner chez Desiré sur Bourbon dont le jambalaya est toujours au top, et on prend la voiture pour traverser le Lac Pontchartrain, par l'immense pont qui relie Metairie à Mandeville long de 38 Kms.

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    On revient par les routes secondaires, puis un tour en voiture dans le Quartier de Treme, la Maison Degas, on dîne dans le même restaurant sur Magazine Street avant de rejoindre le célèbre Tipitina's pour le concert d’Anders Osborne. Le Tipi est certainement l’un des plus beaux clubs de la ville, il est assez éloigné de Bourbon et Frenchmen. Beaucoup de monde et un public très bruyant. En première partie Ryan Montbleau Band propose un show presque country-rock agréable sans plus. Puis arrive Anders et le son est beaucoup trop fort. Nous sommes au rez-de-chaussée et c'est une véritable bouillie sonore, amplifiée par l'énorme brouhaha du public. Nous allons à l’étage où même si la vue est moins bonne, on peut écouter le son sans être agressé. Dommage car le groupe est en pleine forme avec des versions excellentes entre autres de « Different Drum », « Had My Reasons », « Fools Gold » et un morceau avec des musiciens du Ryan Montbleau Band.

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    Dans le French Quarter

  • Jour 14 JAZZ FEST

    Journée musicale chargée avec l’ouverture de la Jazz Fest et le soir le concert de NMO au Republic Nola.

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    Fanfare sur la Fête

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    On prend le tram puis on finit à pied pour arriver à la Jazz-Fest. On arrive pile-poil à la Blues Tent quand Johnny Sansone termine son show, alors on va écouter Semolians Warriors Mardi Gras Indians toujours spectaculaire en live avec les costumes et les plumes, puis sous un soleil ardent le show des New Orleans Suspects à l’Acura Stage. On regarde avec intérêt qui tient la basse, ce n’est pas Charlie Wotton mais pour quelques morceaux, Reggie Scalan rejoint le groupe et c’est une bonne nouvelle de le voir apparemment en forme. Le show est costaud avec l’arrivée de deux Indians pour le final. Excepté le bassiste que nous n’avons pas identifié le groupe, se compose de “Mean” Willie Green à la batterie, Jake Eckert à la guitare, CR Gruver aux claviers, Jeff Watkins au saxophone et un percussionniste en renfort.

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    Après cette superbe entrée en matière, retour rapide à la Blues Tent pour écouter Joe Krown Trio avec Walter Wolfman Washington et Russell Batiste Jr. Une belle prestation blues sans grosse surprise toutefois.

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    Le problème dans ce genre de festival est de choisir les artistes tant l’offre est dense. On opte pour Leo Bridges au Gentilly Stage ce qui est une erreur. Le show est très classique, peu convaincant malgré l’enthousiasme du public.

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    Deacon John

    Retour à la Blues Tent pour le final enflammé de James Andrews and the Crescent City All Stars, puis nous décidons de rester là pour le show de Deacon John (assez moyen) avant d’écouter Aaron Neville.

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    Un autre Neville, qui a sorti en 2016, Apache, un superbe album. Charles le frangin est au saxophone, le batteur est excellent mais le reste de la formation est un peu faiblard. Pas mal de reggae, avec « Many River to Cross » un medley de Bob Marley, et des chansons des différents albums, mais soyons honnête on reste un peu sur notre faim avec ce show, qui termine ce premier jour à la Jazz Fest…Mais la journée est loin d’être finie, après une douche réparatrice à l’hôtel (il fait une chaleur étouffante sur le Fairgrounds), direction le Republic Nola après un arrêt pour un hamburger notre premier repas depuis le breakfeast. Là aussi le club est bondé, avec The Record Company en première partie. Je trouve leur prestation plus rock qu’à Paris le groupe gagnerait à rester dans un registre plus mélodique comme sur leur album.

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    Et encore un grand moment le show de NMO autrement dit Anders Osborne et North Mississippi All Stars. J’ai adoré leur collaboration sur le CD Freedom & Dreams et de pouvoir enfin écouter en live la formation est un vrai bonheur. D’autant que le son est correct, et qu’ils ont joué bien entendu Dying’ Days une de mes chansons préférées. Ce mélange du son de la Nouvelle-Orleans avec les thèmes plus rigoristes du Hill Country Blues est un pur régal. La scène est très sombre ce qui rend les photos délicates. On note qu’Anders est très altruiste, il ne cherche pas à se mettre en valeur, laissant une large marge de manœuvre aux Dickinson Brother’s. Une belle journée musicale qui se termine vers deux heures du matin à travers les rues de New-Orleans pour le retour à l’hôtel.

     

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  • Jour 15 JAZZ FEST

    Pas trop le temps de respirer, juste prendre un breakfeast copieux qui nous permettra de tenir jusqu’au soir et direction la Jazz Fest.

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    On arrive pour la dernière partie du concert de Marc Broussard à l’Acura Stage. Surprise, nous l’avions vu à Paris seul avec sa guitare acoustique, ici il est à la tête d’une formation funk qui envoie un sacré groove. Une excellente surprise !

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    Et maintenant cruel dilemme. En même temps se produisent Dirty Dozen Brass Band, Jon Cleary et Kenny Neal. On choisit ce dernier pour des raisons de facilités, vu que les deux prochains concerts que nous voulons écouter, se déroulent au même endroit et aussi parce que c’est le seul que nous n’avons jamais vu en live. Pas inoubliable d’ailleurs, beaucoup d’invités mais un blues un peu mou, sans vraiment de relief particulier.

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    Johnny Sansone et son harmonica

    Arrive Cyril Neville avec Swampfunk, son nouveau groupe, qui semble donc signer la fin de Royal Southern Brotherhood. Le groupe joue les chansons du répertoire de Cyril « Magic Honey » « Mellow Saxophone » plus quelques classiques «  Tipitinas », « Big Chief Jolly ».

    Nous sommes perturbés par le passage incessant de spectateurs qui se plantent devant nous, alors Catherine se lève et fait la police afin de dégager le passage. Le show est bon même si bien sûr, on préfère Cyril avec RSB ou les Meters, mais n’anticipons pas. Quelques invités dont Chris Mule et Johnny Sansone donnent un coup de main sur certains morceaux.

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    Et pour conclure cette seconde journée Honey Island Swamp Band. Ce groupe quasiment inconnu en Europe est extraordinaire. Composé de  Aaron Wilkinson (mandolin, guitar, harmonica, vocals ) Chris Mulé (guitar, vocals), Sam Price (bass, vocals), Garland Paul (drums, vocals)  et Trevor Brooks (keyboards) le groupe est accompagné sur scène par une section de cuivres et un percussionniste. La prestation est d’un très haut niveau, les deux guitaristes se complètent admirablement, le bassiste envoie un groove d’enfer et saute comme un cabri. Un show qui intègre nombre de titres du dernier CD Demolition Day. Ce groupe mérite une reconnaissance hors des murs de NOLA tant sa musique, que l’on peut associer à celle de Little Feat par sa diversité et sa musicalité, est d’un très haut niveau.

    Fin de la Jazz Fest mais la journée est loin d’être achevée. Retour à l’hôtel, un jambalaya chez Désiré (ah les habitudes) et direction l’Orpheum Theater assez proche de notre hôtel. Le concert des Meters doit débuter à 21 heures, mais dix minutes avant, le théâtre est quasiment désert. Nous allons alors goûter le sazerac du Roosevelt Hotel juste en face qui a la réputation (non usurpée) d’être le meilleur de la ville. Quand nous rentrons dans le théâtre, la première partie a débuté, un duo batterie/claviers qui produit un bruit d’enfer. Pour la protection de nos oreilles nous attendons la fin pour pénétrer dans la (superbe) salle. Et les Meters, groupe mythique, une des âmes de la ville, sont là devant nous Art Neville (clavier, chant), George Porter, Jr.(basse, chant), Zigaboo Modeliste (batterie) , Léo Nocentelli (guitare). Soyons honnêtes, quelquefois cela flotte un peu surtout du côté d’Art Neville (qui semble avoir d’énormes difficultés à se déplacer) heureusement doublé par un clavier et de Léo Nocentelli qui semble paumer et qui demande souvent à George Porter de l’aider. C’est justement Zigaboo Modeliste et George Porter Jr qui tiennent la baraque et qui sont à la manœuvre. Pourtant le groupe tourne bien et les versions de "Fire on the Bayou" "They All Ask'd for You , "People Say" ou celle de « Get Back » font chavirer le public. Et puis arrive Cyril Neville qui attaque très fort avec une puissante version du « Come Together » des Beatles. Changement de registre et de dimension, il met carrément le feu, incendie qui ne se démentira pas pendant les quatre morceaux qu’il chante. Le show a duré deux heures entre nostalgie et funk, et c’est un bonheur de voir encore cette formation sur scène