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  • Jour 14 JAZZ FEST

    Journée musicale chargée avec l’ouverture de la Jazz Fest et le soir le concert de NMO au Republic Nola.

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    Fanfare sur la Fête

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    On prend le tram puis on finit à pied pour arriver à la Jazz-Fest. On arrive pile-poil à la Blues Tent quand Johnny Sansone termine son show, alors on va écouter Semolians Warriors Mardi Gras Indians toujours spectaculaire en live avec les costumes et les plumes, puis sous un soleil ardent le show des New Orleans Suspects à l’Acura Stage. On regarde avec intérêt qui tient la basse, ce n’est pas Charlie Wotton mais pour quelques morceaux, Reggie Scalan rejoint le groupe et c’est une bonne nouvelle de le voir apparemment en forme. Le show est costaud avec l’arrivée de deux Indians pour le final. Excepté le bassiste que nous n’avons pas identifié le groupe, se compose de “Mean” Willie Green à la batterie, Jake Eckert à la guitare, CR Gruver aux claviers, Jeff Watkins au saxophone et un percussionniste en renfort.

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    Après cette superbe entrée en matière, retour rapide à la Blues Tent pour écouter Joe Krown Trio avec Walter Wolfman Washington et Russell Batiste Jr. Une belle prestation blues sans grosse surprise toutefois.

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    Le problème dans ce genre de festival est de choisir les artistes tant l’offre est dense. On opte pour Leo Bridges au Gentilly Stage ce qui est une erreur. Le show est très classique, peu convaincant malgré l’enthousiasme du public.

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    Deacon John

    Retour à la Blues Tent pour le final enflammé de James Andrews and the Crescent City All Stars, puis nous décidons de rester là pour le show de Deacon John (assez moyen) avant d’écouter Aaron Neville.

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    Un autre Neville, qui a sorti en 2016, Apache, un superbe album. Charles le frangin est au saxophone, le batteur est excellent mais le reste de la formation est un peu faiblard. Pas mal de reggae, avec « Many River to Cross » un medley de Bob Marley, et des chansons des différents albums, mais soyons honnête on reste un peu sur notre faim avec ce show, qui termine ce premier jour à la Jazz Fest…Mais la journée est loin d’être finie, après une douche réparatrice à l’hôtel (il fait une chaleur étouffante sur le Fairgrounds), direction le Republic Nola après un arrêt pour un hamburger notre premier repas depuis le breakfeast. Là aussi le club est bondé, avec The Record Company en première partie. Je trouve leur prestation plus rock qu’à Paris le groupe gagnerait à rester dans un registre plus mélodique comme sur leur album.

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    Et encore un grand moment le show de NMO autrement dit Anders Osborne et North Mississippi All Stars. J’ai adoré leur collaboration sur le CD Freedom & Dreams et de pouvoir enfin écouter en live la formation est un vrai bonheur. D’autant que le son est correct, et qu’ils ont joué bien entendu Dying’ Days une de mes chansons préférées. Ce mélange du son de la Nouvelle-Orleans avec les thèmes plus rigoristes du Hill Country Blues est un pur régal. La scène est très sombre ce qui rend les photos délicates. On note qu’Anders est très altruiste, il ne cherche pas à se mettre en valeur, laissant une large marge de manœuvre aux Dickinson Brother’s. Une belle journée musicale qui se termine vers deux heures du matin à travers les rues de New-Orleans pour le retour à l’hôtel.

     

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  • Jour 15 JAZZ FEST

    Pas trop le temps de respirer, juste prendre un breakfeast copieux qui nous permettra de tenir jusqu’au soir et direction la Jazz Fest.

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    On arrive pour la dernière partie du concert de Marc Broussard à l’Acura Stage. Surprise, nous l’avions vu à Paris seul avec sa guitare acoustique, ici il est à la tête d’une formation funk qui envoie un sacré groove. Une excellente surprise !

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    Et maintenant cruel dilemme. En même temps se produisent Dirty Dozen Brass Band, Jon Cleary et Kenny Neal. On choisit ce dernier pour des raisons de facilités, vu que les deux prochains concerts que nous voulons écouter, se déroulent au même endroit et aussi parce que c’est le seul que nous n’avons jamais vu en live. Pas inoubliable d’ailleurs, beaucoup d’invités mais un blues un peu mou, sans vraiment de relief particulier.

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    Johnny Sansone et son harmonica

    Arrive Cyril Neville avec Swampfunk, son nouveau groupe, qui semble donc signer la fin de Royal Southern Brotherhood. Le groupe joue les chansons du répertoire de Cyril « Magic Honey » « Mellow Saxophone » plus quelques classiques «  Tipitinas », « Big Chief Jolly ».

    Nous sommes perturbés par le passage incessant de spectateurs qui se plantent devant nous, alors Catherine se lève et fait la police afin de dégager le passage. Le show est bon même si bien sûr, on préfère Cyril avec RSB ou les Meters, mais n’anticipons pas. Quelques invités dont Chris Mule et Johnny Sansone donnent un coup de main sur certains morceaux.

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    Et pour conclure cette seconde journée Honey Island Swamp Band. Ce groupe quasiment inconnu en Europe est extraordinaire. Composé de  Aaron Wilkinson (mandolin, guitar, harmonica, vocals ) Chris Mulé (guitar, vocals), Sam Price (bass, vocals), Garland Paul (drums, vocals)  et Trevor Brooks (keyboards) le groupe est accompagné sur scène par une section de cuivres et un percussionniste. La prestation est d’un très haut niveau, les deux guitaristes se complètent admirablement, le bassiste envoie un groove d’enfer et saute comme un cabri. Un show qui intègre nombre de titres du dernier CD Demolition Day. Ce groupe mérite une reconnaissance hors des murs de NOLA tant sa musique, que l’on peut associer à celle de Little Feat par sa diversité et sa musicalité, est d’un très haut niveau.

    Fin de la Jazz Fest mais la journée est loin d’être achevée. Retour à l’hôtel, un jambalaya chez Désiré (ah les habitudes) et direction l’Orpheum Theater assez proche de notre hôtel. Le concert des Meters doit débuter à 21 heures, mais dix minutes avant, le théâtre est quasiment désert. Nous allons alors goûter le sazerac du Roosevelt Hotel juste en face qui a la réputation (non usurpée) d’être le meilleur de la ville. Quand nous rentrons dans le théâtre, la première partie a débuté, un duo batterie/claviers qui produit un bruit d’enfer. Pour la protection de nos oreilles nous attendons la fin pour pénétrer dans la (superbe) salle. Et les Meters, groupe mythique, une des âmes de la ville, sont là devant nous Art Neville (clavier, chant), George Porter, Jr.(basse, chant), Zigaboo Modeliste (batterie) , Léo Nocentelli (guitare). Soyons honnêtes, quelquefois cela flotte un peu surtout du côté d’Art Neville (qui semble avoir d’énormes difficultés à se déplacer) heureusement doublé par un clavier et de Léo Nocentelli qui semble paumer et qui demande souvent à George Porter de l’aider. C’est justement Zigaboo Modeliste et George Porter Jr qui tiennent la baraque et qui sont à la manœuvre. Pourtant le groupe tourne bien et les versions de "Fire on the Bayou" "They All Ask'd for You , "People Say" ou celle de « Get Back » font chavirer le public. Et puis arrive Cyril Neville qui attaque très fort avec une puissante version du « Come Together » des Beatles. Changement de registre et de dimension, il met carrément le feu, incendie qui ne se démentira pas pendant les quatre morceaux qu’il chante. Le show a duré deux heures entre nostalgie et funk, et c’est un bonheur de voir encore cette formation sur scène

  • Jour 16 RIDERS ON THE STORM

    Il est onze heures, et nous partons pour la Jazz Fest quand la pluie commence à tomber puis se transforme en un terrible orage qui nous oblige à nous réfugier dans un magasin de chaussures sur Canal Street. Pendant une heure un déluge de pluie, des éclairs, du tonnerre ravagent la ville, les trottoirs sont submergés, les rues sont vides. Nous tentons une sortie pour retourner à l’hôtel situé à quelques centaines de mètres, bien que la pluie soit moins forte elle est encore d’une violence tropicale et nous sommes trempés.

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    Le quartier des musiciens

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    Aussi, la Jazz Fest repousse l’ouverture des portes. On hésite, les photos du site montrent un torrent de boue, et on ne sait pas quand le site ouvrira. La pluie a quasiment cessé, nous sortons manger des « boiled crawfish » puis un beignet au café du Monde, nous rentrons à l’hôtel vers quinze heures, le festival vient d’ouvrir. Après hésitations nous n’y allons pas, on va rater la mort dans l’âme Dr John et Tom Petty qui assureront dans le froid et la boue les shows. On décide d’aller dans Treme, voir le quartier des musiciens, fondé par Elis Marsalis pour reloger les artistes sinistrés par Katrina, puis un restaurant de fromage dans un autre quartier, avant d’aller assister à notre dernier concert et pas n’importe lequel. Dead Feat encore au Republic Nola.

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    Vince Herman et Leftover Salmon

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    C’est Vince Herman et Leftover Salmon qui ouvre la soirée, avec des tas d’invités comme des membres de New Orleans Suspects, et Fred Tackett pour un show agréable et décontracté.

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    Et puis Anders Osborner, Fred Tackett, Jackie Greene, John Kadlecik, Paul Barrere pour le projet Dead Feat, encore une idée d’Anders Osborne qui avec les deux guitaristes de Little Feat joue des morceaux du Dead, de Little Feat et plus encore….C’est notre dernier concert du séjour mais c’est une apothéose ! »Fat Man inthe Bathtub », « Sugaree », « The Weight » « Tennessee Jed », « Casey Jones », « Dixie Chick » entre autres, rien que le répertoire met l’eau à la bouche.

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    Les duettistes de Little Feat

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    Là encore Anders sait rester en retrait, autant c’est un excellent compositeur, autant je pense qu’il est moins « fort » à la guitare, mais bien sûr face à deux pointures comme Fred Tackett et Paul Barrere, difficile de rivaliser ! Jackie Greene excellent également aux claviers et qui chante superbement bien et John Kadlecik qui est le guitariste du tribute band Dark Star Orchestra étaient également sur scène, quatre guitaristes donc !

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    Un bonheur absolu pour un concert final de rêve

    Et après un petit tour au Howlin’Wolf tout proche, retour à l’hôtel car le lendemain…

     …Retour à PARIS