Sucrerie désaffectée
Trajet court et rapide à travers les champs de manguiers entre Cienfuegos et Santa Clara, un petit bout d’autoroute, pour arriver dans «la ville du Che».
Nous arrivons par la longue avenue où se trouve le mémorial, une haute statue du guérillero, le bras en écharpe (il était plâtré quand il a conquis la ville) qui domine une large esplanade.
Une fresque symbolise et mythifie la figure du Che.
Mais, ses portraits sont moins nombreux en 2013, peu à peu, sous l’impulsion de Raul, Cuba semble se débarrasser de cette figure tutélaire et de tous ses oripeaux, on entend de moins en moins « la chanson du Che » et bien que les tee-shirts et les portraits soient toujours présents, les cubains, surtout ceux qui sont nés après la révolution, ont une forte volonté de tirer un trait sur cette période.
Le mausolée est fermé pour la journée, aussi nous prenons le chemin de l’hôtel Los Canayes, légèrement en dehors de la ville, au milieu de la verdure où nous logeons dans une case de couleur verte.
Nous partons à la recherche du « Musée du train » là où le Che à l’aide d’un bulldozer a fait dérailler puis attaquer un convoi militaire, qui a précipité la chute et l’exil de Battista.
Et, un train, un vrai, le premier depuis notre arrivée, un train antique, tout brinquebalant, les cubains qui marchent le long des voies sont presque aussi rapides !
Visite de la ville, qui présente peu d’intérêt avec nos pesos cubains, nous achetons des pizzas et des glaces.
Nous reprenons la voiture pour continuer la visite de la ville, mais toutes les rue sont bouchées par la police, alors nous finissons l’après-midi et la soirée à l’hôtel en nous reposant et en observant les cubains autour de la piscine qui partent vers 18 heures pour laisser la place aux touristes.
Notre hôtel dans la nature