Dernier jour à Clarksdale, et on démarre par le Delta Blues Museum, les photos ne sont pas autorisées et c’est vraiment dommage car ce qui est exposé est vraiment superbe !
On y retrouve des objets, des instruments, des tenues de scène des musiciens, la fameuse reconstitution de la maison de Muddy Waters évoqué plus haut, et une place importante est consacré à Chalie Musselwhite, Son House. Pour la nouvelle génération, les Stones, Led Zep (Robert Plant tente de faire oublier le pillage des bluesmen par le dirigeable) et North Mississippi All Stars qui sont de vrais vedettes ici, même s’ils sont de Tornado plus au nord, quasiment à la frontière du Tennessee.
Petit tour au Ground Zero où on tombe encore sur notre nouvel ami Steve Kolbus qui prépare le concert du soir, puis nous partons à la découverte de la ville, le Cat Head un joyeux fouillis de CD, revues, affiches, on retrouve Roger Stolle (le bassiste du prmeir soir), en trois jours on connaît tout le monde…puis le Rock & Blues Museum où une charmante dame nous fait une visite guidée.
L'intérieur du Ground Zero
Idem
C’est vraiment la capitale du blues, dans ce petit musée se trouve des trésors, des 45 tours, des 33 tours des posters, de vieux juke box et postes de radio. Après avoir déjeuné dans notre maison, retour dans la ville, le Riverside Hotel là où Bessie Smith est décédée en septembre 1937, suite à un accident de voiture et vraisemblablement un refus de l’hôpital de la soigner. Nous prenons des photos à l’extérieur mais on se fait alpaguer par la réceptionniste qui nous dit que ce n’est pas un musée. Vu l’état général de l’hôtel on ne devait pourtant pas gêner les clients.
On arpente encore et toujours les rues,
Robert Plant est partout sur les murs !
puis en fin d’après-midi on se fait une visite complète de White Chappel, puis quand le soleil décline on fait quelques photos « cartes postales » du coin.
White Chappel
L'extérieur
Et retour au Ground Zero pour le show de Steve Kolbus, sympa, country-blues, il saute de a scène, et vient danser avec les spectatrices, dont Catherine bien sûr.
Ensuite, il organise une jam, les musiciens s’inscrivent et jouent, nous avons un grand moment de ruralité avec deux musiciens qui semblent venir de leur ferme, l’un à la guitare, l’autre à « la planche à laver », puis une spectatrice sort son piano électrique et nous fait des boogies endiablés.
Comme hier soir, des instants de pur bonheur, c’est authentique, bon enfant, les musiciens s’éclatent vraiment et personne ne joue la vedette, Steve Kolbus se démène beaucoup pour faire vivre la musique dans sa ville !