On se prépare à quitter l’état du Mississippi, et nous décidons de faire un crochet par Helena en Arkansas, via Lula où nous trouvons une ville déserte.
Un ancien site de blues !
Par contre, après le super pont (ah les ponts sur le Mississippi ! ! !)
nous découvrons Helena, ville coquette et (relativement) animée. Chose rare, un monument aux morts au milieu d’un carrefour, et la ville semble plus riche et dynamique que dans l’état voisin.
Wagon donné par la France en remerciements de la Grande Guerre
Nous visitons le Delta Cultural Center, et nous sommes invités à assister en direct à l’émission King Biscuit Time sur KFFA. L’animateur nous montre fièrement les signatures des musiciens en insistant sur celle de Robert Plant. Egalement une citation de Robbie Robertson et des photos de The Band. Le reste du petit musée (entrée gratuite) est constitué d’instruments et de costumes, et comme souvent un rappel de la vie dans les champs de coton.
La guitare de Monsieur Albert KING
J'écoutais le disc-jockey, dans la voiture qui m'emmenait...sur la route de Memphis...
Encore une superbe fresque près de la gare rénovée, qui habille la digue sur le fleuve, puis nous déjeunons dans un excellent mexicain à proximité, nous n'avions pas prévu d’aller à Helena, mais nous ne regrettons pas du tout notre visite.
Retour sur la 61 et encore un petit arrêt à Tunica, visite du musée de la ville, qui est sympathique mais reprend les mêmes thèmes que les autre, puis dernier détour avant Memphis, dans le complexe des casinos de Robinsonville, mais le Hall of Fame des légendes du blues n’existe plus.
Memphis enfin avec la musique de Mr Eddy et de Neal Black pour la version originale, nous logeons au Heartbreak Hotel, consacré à Elvis et situé en face de Graceland. Nous sommes surpris car dans notre imaginaire on allait manger du Elvis à toutes les sauces, alors certes il est présent, mais pas partout.
Et la voix d'Elvis chantait....
C’est demain matin que nous irons vister Graceland, dans l’immédiat nous partons à Beale Street. Image contrastée de cette tue, assez courte finalement, quelques centaines de mètres qui s’inspirent de Bourbon Street à New Orleans. Mais ce n’est pas la même atmosphère (il faut préciser aussi qu’il fait un froid de canard) on déambule , enfin des magasins de disques digne de ce nom, et puis, hors du temps A.Schawb, au milieu des clubs de musique, agencé comme dans les années cinquante, sur trois étages, un bric à brac incroyable, on dirait une brocante, la nuit tombe sur le quartier, nous rentrons dans le club Jerry Lee Lewis, pour écouter un peu de musique et rentrons .
L'intérieur du magasin
Beale Street
Pour recycler les guitares....