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Voyage - Page 2

  • Juillet 2012 Evian

    Après un lundi très pluvieux, des éclaircies sur la montagne mardi ...Destination Evian, avec visite de l'exposition "L'art d'aimer de la séduction à la volupté", avec un fil conducteur original et en plus des tableaux, des affiches de film, des romans photos....

     

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                                                      Autoportrait dans une glace

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    Et comme l'embarcadère est juste en face, on s'offre une promenade sur le Lac Léman inondé de soleil, en longeant la ville.

     

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    Il émane un calme paisible sur l'eau, d'autant que le bateau est à énergie solaire, et c'est particulièrement reposant. Retour sur la terre ferme, dans la rue commerçante, le temps de visiter un magasin de spiritueux tenu par une dame super dynamique et branchée, puis retour dans notre vallée tout au bout du monde, là où la route, et la France s'arrêtent.

     

     


  • Juillet 2012 Haute-Savoie Jour 2 Montreux Jazz

     

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    La température a chuté de 15 degrés et les nuages annonceurs de pluie enveloppent la montagne. Quelques courses à l'Intermarché local, et en fin d'après-midi, départ pour Montreux, où un mur de pluie cache le lac.On prend la sortie 15, pour éviter de raverser toute la ville et on trouve une place pas trop loin sur un parking, on ne sera pas amendé comme l'année dernière. Pluie, pluie, peu de monde, on se réfugie au Harry's Bar histoire de se réchauffer avec un (deux?) cocktails.Finalement c'est Jehro Tull qui débute la soirée, Little Feat passe en seconde partie. 20H30, Ian Anderson et ses musiciens débarquent après un intermède où ceux-ci déguisés "jouent aux roadies". Anderson, reste un grand showman, même si il ne joue plus que rarement de sa flûte sur une jambe, dans la première partie du concert leThick as a Brick version originale est interprétée mais c'est celle-ci qui est la meilleure. Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas vu Jehro Tull en live, et c'est plutôt une bonne surprise, même si sur la longueur, les changements de breaks et les solos de flûte sont redondants. 20 minutes d'entracte pour Anderson et ses pages, et la suite, avec en rappel Locomotive Breath, je me souviens de ce morceau interprété à la guitare acoustique, un matin de septembre dans le petit matin de La Courneuve à la fête de l'Humanité. Concert sympa, un peu long, les italiennes hurlantes se sont calmées quand la Squadra a pris quatre pions cela fait du bien aux oreilles.

     

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    Une heure d'attente, et Little Feat entre sur scène à 23h40. Beaucoup de spectateurs ont quitté la salle, aussi après le premier morceau, nous pouvons nous installer sur les chaises et surtout au second rang. Et devant un public clairsemé le groupe va casser la baraque ! Le show débute par une jam incluant All That You Dream, Spanish Moon, Representing The Mambo, Rooster Rag, Willin' >Don't Bogart That Joint >, mélange d'anciens titres et Rooster Bag morceau titre du nouvel album sorti fin juin. Et cette longue jam aux accents très jazzy démontre la grosse cohésion du groupe, Fred Tackett exécute de superbes chorus à la trompette, Bill Payne impérial derrière ses claviers, Sam Clayton aux congas, et qui chante sur beaucoup de morceaux même si bien sur sa voix ne ressemble en rien à celle de Shaun Murphy, le nouveau batteur Gabe Ford, est bon mais ne peut pas faire oublier la subtilité de Richie Hayward, par contre Kenny Gradney est fabuleux à la basse. Et puis Paul Barrère, avec son look d'employé de bureau modèle, très économe de ses gestes, un jeu de scène minimum, mais quel jeu de guitare ! Willin ensuite là on est dans le classique, et c'est absolument gigantesque, cette musique a une beauté, une subtilité incroyable, Paul répond à quelqu'un qui lui demande Let It Roll, cela va venir et ajoute, c'est moi qui choisit les titres  il nous joue (même si cela ne figure pas sur la set-list recueillie sur le site du groupe) un couplet de Goin to Mexico et The Weight pour une hommage à Levon Helm. Et toujours les grands classiques, au moins, une fois j'aurai vu en live Dixie Chicken avec Fred à la mandoline et Paul à l'acoustique ! Que de beauté, que de simplicité, quelle joie de voir ses virtuoses s'amuser sur scène, se faire et nous faire plaisir, Mellon Down Easy chanté par Gabe Ford, puis une dernière partie époustouflante, avec Let It Roll, une longue version de Fat Man In the Bathtub incluant Abba Zaba prétexte à différents solos et à des envolées de Bill Payne vraiment fabuleux et un solo de basse tonique et Oh Atlanta en rappel. Il est presque deux heures du matin, le concert a passé comme dans un rêve, en une semaine d'intervalle j'ai vu deux groupes fabuleux mais je crois que Little Feat au niveau de l'émotion était encore plus fort que Tom Petty.

     

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    Retour sur l'autoroute désert, dans la montée de Morgins, un renard joue les kamikazes devant mes roues, mais ce n'était pas son heure. Il pleut mais que c'était bon

     

     

  • Jour 12 Encore la Jazz Fest et une soirée mereilleuse

     

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    Dernier jour déjà avant le départ demain en fin de matinée. On prend le breakfeast en face du Café du Monde, vers dix heures trente quand même, puis retour par le French Quarter, puis pèlerinage chez Louisiana Music Factory pour acheter le Sonny LANDRETH Elemental Journey déjà disponible ainsi que le premier CD de Royal Southern Brotherhood.et aussi Honey Island Swamp «Wishing Well», deux t shirts à l’effigie du magasin, un livre sur les cocktails anciens et un autre sur Louis Amstrong et après quelques autres achats de souvenirs, direction la Jazz-Fest. .Toujours le temps chaud et couvert quand nous patientons devant la grande scène pour le show de Grace Potter & the Nocturnals. Jolie fille Miss Potter, qui démarre par une chanson sans accompagnement, puis enchaîne un set tonique, tantôt aux claviers, tantôt à la guitare Gisons en V avec un groupe qui envoie grave et qui emporte l’adhésion de la foule. On se dirige ensuite vers la tente soul, mais le show de Marvis Staple qui va débuter est archi bourré, alors on va poser nos fesses à le tente blues pour regarder la fin dus et de Deacon John, avec pupitres pour les cuivrezs, choristes et une version sympa de Many River to Cross.. On hésite le show de Zac Brown sur la grande scène noire de monde, où un retour à l'hôtel ?

     

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     Retour à l’hôtel et dernière soirée à Big Easy, qui sera merveilleuse mais débute mal, car malgré une vérification sur intenet je ne note pas la bonne adresse du club Republic, où se produisent Royal Southern Brotherhood et 7 Walkers, et on se pointe dans le French Quarter rien, le syndrome Bryan Lee, la malédiction du vaudou, on questionne une charmante habitante qui nous dit non regardez, vous cherchez St Peters Street et vous êtes sur St Peter Street…..Ok nous avons le temps, on s’arrête pour dîner au bord du Mississippi et en route pour le club, et on prend la rue à l’envers, retour on marche, on marche, on marche et on y arrive enfin pile poil pour 22 heures. Royal Southern Brotherhood est un nouveau groupe qui, fatalement fera parler de lui avec Devon Allman (le fils de Gregg, leader de l’Allman Brothers Band), Mike Zito l’autre guitariste peu connu dans nos contrées, mais qui a reçu des tas de récompenses dans la catégorie blues, Cyril Neville percussionniste/chanteur a fait partie des Neville Brothers et dont le nom sonne comme un sésame à la Nouvelle Orleans. Yonrico Scott aux drums et Charlie Wooton à la basse complètent le line-up.

    Ce club est donc situé dans un ancien entrepôt de l’autre côté de Canal Street dans une rue longeant le Riverfront.

    Cyril Neville est au milieu de la scène, avec ses percussions, et son look d’indien à sa droite Devon, à sa gauche Mike, la rythmique est au second plan. 1 heure de show le groupe ouvre pour 7 Walkers et il va leur voler la vedette.Le répertoire est composé des chansons de l’album avec une version survitaminée de Fire on the Mountain du Dead qui contrastera fortement avec les interprétations molles des morceaux du Dead faites par le groupe de Bill Kreutzman ensuite. La musique est un mélange de Point Blank, mâtiné du funk des Meters et emprunte également des accents du southern rock; les deux guitaristes jouant dans une registre différent, assez blues pour Zito, plus rock pour Devon mais on retrouve par moments le fameux mur du son cher aux fans de Lynyrd, l’ensemble produit un son puissant, un groove d’enfer avec le martèlement des percussions de Cyril et les envolées des deux guitares.

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    Le show passe comme dans un rêve, ils jouent depuis une heure et il semble qu’ils viennent juste de commencer. Je n’avais pas encore écouté le CD (acheté le matin) mais les versions live de Moonlight over the Mississippi, Brotherhood, Gotta Keep Rockin' sont somptueuses, avec des interventions superbes des solistes qui dans un autre registre que les guitaristes de l’ABB (moins de jeu à la slide) ouvrent des espaces musicaux où l’un ou l’autre s’engouffrent.
    Une des forces du groupe est de disposer de plusieurs chanteurs, Devon, Mike et Cyril assurant à tour de rôle le lead vocal.
    Après le superbe show de ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD, la salle se remplit pour assister au show de 7-Walkers, groupe composé autour de Bill Kreutzmann ex-batteur du Grateful Dead, assisté de George Porter JR, ex-bassiste des Meters, Papa Mali grand slideur devant l'éternel et Matt Hubbard aux claviers.Autant dire que j'attendais avec impatience ce show et puis voir une légende, un des rescapés du DEAD à deux mètres de moi !
    Emotion, émotion ....Hélas le show ne tiendra pas ses promesses. Certes, nous avons passé la journée à la Jazz Fest, puis la soirée dans le club, il est 23h30 quand le groupe prend possession de la scène, et demain nous repartons en France.Toutefois, cela ne suffit pas à en faire un show moyen. Papa Mali et Matt Hubbard s'accordent pendant dix minutes, George Porter joue assis et semble se moquer totalement des évènements, derrière ses fûts, le grand Bill patiente, tout cela démarre tout doucement mais comme le guitariste et le clavier semblent avoir fini la réserve de shit avant de monter sur scène, c'est très, très mou, sans rupture de rythme et quand Papa Mali chante Wharf Rat du Dead, on compare avec la version superbe d'un autre morceau du Dead donnée une heure avant et on est un peu triste.Bill Kreutzmann assure le minimum syndical, comme le pourtant fabuleux George Porter, la musique reposant sur Papa Mali qui ralentit considérablement le tempo du groupe. On ne parvient pas à rentrer ( et pourtant ce n'est pas l'envie qui manque) dans la musique, dans le show, le public d'ailleurs semble partager entre admiration béate (les Deadfreaks sont encore actifs) et ennui poli. On part bien avant la fin de ce qui aurait pu être une superbe fin, mais qui se termine en feu d'artifice raté.

     

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  • Jour 8 Born in the Bayou

    Lever matinal et petit déjeuner programmé à huit heures avec un excellent boudin cajun, puis départ pour une excursion dans le bayou ATCHAFALAYA. C’est plus cher que d’autres (50$ par personne) trips mais on ne va pas du tout le regretter. Tous se fait en famille, et le fils de la maison nous fait monter dans son pick-up derrière lequel est déjà arrimé le bateau.

     

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    Une grosse demi-heure de route pour arriver au point d’embarquement envahi de dizaines d’autres pick-up, à croire que chaque américain en reçoit un dès qu’il peut conduire.Nous embarquons à huit sur le canot qui est carrément éjecté de son support pour la route à une vitesse incroyable et nous nous enfonçons à la découverte d’un paysage, merveilleux et mystérieux, humide et chaud, doux et hostile. Notre guide donne de longues explications (en anglais) sur les animaux, les plantes comme ces sortes de nénuphars qui recouvrent à l’infini la surface de l’eau, tapis vert où les serpents d’eau sont à l’affût. Beaucoup d’animaux, aigrettes, hérons, faucons qui seront débusqués, hiboux (plus rares) et bien sur le roi du bayou, le mystérieux l’énorme, le silencieux alligator. C’est toujours impressionnant d’apercevoir seulement le haut de la tête et les yeux des ces bestioles sorties de la préhistoire, ce tronc d’arbre vivant de cinq mètres qui se déplace quasiment sans bruit et qui soudain disparaît dans l’eau. Même si le ciel est voilé le soleil tape et nos visages et nos bras rougissent (moi qui ne prend quasiment jamais de coups de soleil!). Trois heures de promenade dans ce marais, trois heures en dehors du temps, trois heures merveilleuses qui resteront gravées longtemps dans nos souvenirs.

     

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    Retour au B & B, on déjeune vite fait des restes de nos achats de Natchez, et on prend la route d’Avery Island. On commence par la visite de l’usine de Tabasco, LE piment de Louisiane, nous sommes dimanche, l’embouteillage est à l’arrêt mais on visionne un film publicitaire et il ne faut retenir qu’une seule information: le mélange de piments fermente dans les tonneaux qui ont contenu du Jack’s Daniels, critère nécessaire et suffisant pour regarder avec attendrissement les petits flacons. La boutique est très bien achalandée et on peut goûter les différents parfums. On en achète quelques uns, introuvables en France, avant de jeter un œil sur la mine de sel et de visiter la réserve de l’île.

     

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    Il fait très chaud, un bébé alligator se dore au soleil, ses frangins barbotent dans l’eau, nous traversons cette superbe végétation et on admire le repaire des oiseaux où des centaines d’aigrettes nichent, L’impression d’être au bout du monde, loin du bruit, du pétrole, des voitures, de la civilisation…Que nous retrouvons toutefois, en reprenant la route de Lafayette.

     

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    Suprebe idée de Catherine cette photo !


    Mais la journée n’est pas finie, une douche, les habits du dimanche et direction Breaux Bridges. En 2005, j’étais allé au Mulate’s un restaurant/club fais dodo (quand les cajuns couchaient leurs enfants puis partaient danser) et je m’étais promis d’y revenir. Le Mulate’s de Breaux Bridges est toujours au même endroit mais a changé de nom, suite aux ouragans et à un incendie, les propriétaires ont seulement conservé le Mulate’s de New Orleans et vendu celui-ci, qui se nomme maintenant Pont Breaux Cajun’ Restaurant. Les cartes de visite ne sont plus accrochées au plafond, l’intérieur a été refait mais le charme demeure. Catherine m’entraîne sur la piste de danse pour quelques chansons cajun jouées par Jimmy Breaux, l’un des  groupes résidents (Nous avions vu Lee Benoit, qui joue également souvent ici, en août 2011 à Saulieu) et après les Hurricane's, nous dégustons des sea-food, encore panés, Kate demande une boxe juste pour faire américain. On regarde la fin du show (21 heures le dimanche) achetons des casquettes et avant de rentrer nous faisons des photos du pont et sur le pont de la ville bien sur !

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    Ceux qui sont venus, avec une faute dans le nom de NOTRE Francis

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    En grande discussion avec l'homme à la slide !

    Journée dense, chargée en couleurs, en émotions,

     

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  • Jour 7 Lafayette, nous voilà !

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    On reprend la 61 pour la Louisiane, direction LAFAYETTE et le pays cajun, que nous avons "frôlé" simplement depuis le début de notre voyage. Pour la première fois, nous allons dormir dans un B&B, au Bois des Chênes, où nos hôtes parlent en peu français. La chambre est sympa, mais un peu sombre.

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    Le centre ville est fermé pour cause de Festival International de la Louisiane, où nous irons ce soir. Nous avions prévu de visiter Saint-Martinviville et Abbeville et de passer à New Iberia dans deux jours. Mais pour cause de travaux, nous ratons la route et on se retrouve...à New Iberia. Je vous le fais à la Robicheaux. Le soleil est déjà haut dans le ciel quand nous garons notre voiture de location sur le parking du centre ville, à proximité du pont qui enjambe le Bayou Teche. L'air est chaud et la ville assoupie dans la douceur lourde de cette journée de printemps, même la mousse espagnole accrochée aux grandes arbres verts semble coulée dans cette torpeur. L'église est ouverte et une visite rapide suffit pour nous apercevoir qu'elle n'a rien d'extraordinaire. La chaleur du Sud nous tombe sur les épaules, alors on décide de nous replier dans un bar frais pour nous protéger des morsures du soleil de Louisiane. Mais New Iberia vit au ralenti, et c'est avec difficultés que nous trouvons un estaminet ouvert. Le Napoléon,dans la rue principale, ne paie pas de mine avec sa façade étriquée, et il faut vraiment pousser la porte pour être certain qu'il est ouvert, tant l'intérieur est sombre. Trois écrans géants muets, diffusent des programmes de sport différents, un couple lie conversation avec un habitué, tatoué des pieds à la tête, et revêtu de l'uniforme des hommes du Sud:casquette, tee-shirt de couleur vive, short descendant aux genoux et sandales. La serveuse ne comprend pas notre accent, aussi nous commandons une margarita. Pas de têtes d'huile ou de malfrats à l'horizon, alors on déguste à petite dose notre boisson avant de retrouver le bitume chaud comme un jambalaya qui aurait mijoté toute la nuit. On regagne notre véhicule, et après avoir enclenché le CD de Little Freddie King, et nous prenons la petite route pour Saint Martinville.

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    Si, si je suis content, mais pas photogénique !


    Le chêne d'Evangeline n'est pas le plus beau, mais il est le plus célèbre de la région, et le coin au bord du bayou est calme, frais et reposant. Dans le mini centre ville, nous apercevons une réception pour un mariage, les dames noires sont endimanchés, leurs hommes garent leur pick-up, et tous se retrouvent pour le cocktail dans une maison ancienne. On musarde un peu, mais il fait très chaud, et nous prenons la route de Lafayette via Breaux Bridges.

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    Elle est jolie ma petite française non?

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    Rapide passage dans la chambre et nous nous dirigeons vers le centre ville pour le festival. Depuis plusieurs jours, le coeur de la ville est livré aux festivaliers, et cette manifestation attire un monde fou, pas vraiment pour les spectacles de musique nombreux et variés mais plus pour se retrouver, manger et boire. Les stands vendent des tas de choses, mais on a du mal à apprécier debout des écrevisses boiled ou des ailes de poulet ou un jambalaya ! On se promène sur le site, et le spectacle est dans la rue. Les Américains ont tous un verre ou une bouteille à la mailn et dans l'autre ils tiennent un hamburger, un sandwich, ou tout autre denrés mangeable. On achète d'excellents petits pâtés à la viande épicée, puis on cherche un endroit pour s'assoir et boire un verre, sur Jefferson Street, on déniche une table au bar du Tsunami, pour déguster un cocktail (nous avons renoncé au vin et la bière).

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