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USA NEW ORLEANS - Page 6

  • Jour 5 Mississippi Burning

    Réveil tranquille, j'envoie un message aux amis du forum blues, avant de partir vers le Nord, Natchez, on s'égare dans Bâton-Rouge et on se retrouve dans une rue en impasse, les maisons en bois, sont vraiment très pauvres, les habitants (que des noirs) sont dehors, l'autre côté de l'Amérique.

    Fidèles aux romans de James Lee Burke, nous faisons un détour sur la Highway 61, par la prison d'Angola, située carrément à la fin de la route. Un musée gratuit devant l'entrée de la prison, passionnant mais glaçant, avec la chaise électrique, les  armes fabriquées par les détenus, celles des matons et l'organisation d'un rodéo par et pour les prisonniers. Ce petit musée relate parfaitement l'histoire et la vie des prisons depuis le début du siècle, c'est vraiment très instructif. On achète quelques "souvenirs" dont un CD de Robert Pete Williams Im Blue As A Man Can Be Vol 1. et ses mots tristes et sa guitare plaintive nous accompagnent sur la route de Natchez.

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    Les armes confectionnées par les détenus

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    Un bluesman célèbre...

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    Une petite photo ?

    On aperçoit quelques troupeaux d'Angus, puis à l'heure du déjeuner on prend la sortie de Woodville, où ont vécu Audubon et Jefferson Davis, seule ville avant Natchez.Regardez les photos ! Retour dans les 50's ! Incroyable cette station service délabrée, ces boutiques d'un autre âge, à chaque coin de rue on s'attend à voir la diligence ou les Indiens. Et on ne trouve rien à manger !

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    Vous achetriez votre essence ici vous ?

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    Natchez, contrairement à la tentaculaire Baton-Rouge, est une petite ville écrasée de chaleur, avec un centre désert, on pose nos valises à l'hôtel, on veut déjeuner, mais trop tard, il est 14 heures. On reprend la voiture, et après quelques minutes, on repère un petit snack mexicain, Fat Mama's, hyper sympa, avec tacos, et salade, j'achète un super tee-shirt, hum cela fait du bien de manger, d'autant que nous avons depuis notre arrivée des horaires de repas fantasques, avec breakfeast copieux vers 10 heures, puis un truc vite fait quand on a faim vers 15 heures, et le soir, il ne faut pas louper les horaires des restaurants qui à partir de 21 heures commencent à refuser le client.

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    Un peu kitsch non?

    Après un tour rapide dans le centre, on descend le long du fleuve pour voir la maison de Huckleberry Finn, et on rentre boire un verre dans le bar juste à côté. Ce soir, musique live, nous y reviendrons. On se dirige vers les cimetières immenses et boisés au dessus de la ville et après une longue promenade, on redescent en admirant de jolies maisons. Nous dînons en terrasse avec vue sur le Mississippi et son pont qui marque la frontière entre la Louisiane et le Mississippi, puis vers 21 heures on entre dans Under the Hill le bar évoqué plus haut. Grande soirée ! Une plongée au coeur, dans le coeur de l'Amérique ! Le groupe entame son set, et le second morceau est Sweet Home Alabama, repris par toute la salle. Grand frisson, cette musique, celle que nous aimons, que nous écoutons en France depuis des années jouée dans un authentique bar américain, dans le Mississippi, j'en pleurerais de joie. Et la soirée continue, les gens dansent, Catherine a des fourmis dans les jambes, et elle est acceuilli par des hourras par les autre danseuses et quand elle dit qu'elle est française, et quand elle retire ses chaussures ! On se fait des copains, des copines, on eéchange, photos, facebook et on quitte le bar vers 1h30 du matin, heureux, c'est cette Amérique là, que nous sommes venus chercher, nous sommes comblés...et fatigués.

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                                              Catherine et ses copines de Natchez !

  • Jour 4 Bâton Rouge

    Cool ce matin. Peu de miles pour rejoindre notre prochaine étape, on prend le breakfeast dans NOTTAWAY, on rend la clef de la chambre, la prochaine visite de l'intérieur est à 14 heures, on décide de la zapper et on se fait une promenade sur les berges du Mississippi, avant de prendre la route pour la capitale de l'Etat, où nous arrivons par l'un de ses merveilleux ponts sur le fleuve qui font le paysage américain. BATON ROUGE est GIGANTESQUE, peu peuplé, 800 000 habitants dans l'agglomération, mais elle s'étend sur des dizaines de kilomètres, les rues n'en finissent pas et tout le monde circule en voiture.

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    Les levées qui protègent des crues mais cachent le fleuve

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    Nous arrivons à notre hôtel un peu en avance, et on patiente dans le hall, avant de rentrer dans une chambre toujours immense avec grande TV, lit etc...la routine. On pose nos bagages et nous partons pour le Capitole, et du 27ème étage du siège du Gouvernement de l'Etat nous avons une superbe vue sur la ville, avec son complexe pétrolier DANS la ville, à environ 1 mile du Capitole, on comprend mieux l'énorme poids économique de l'industrie pétrolière et le peu de remous suscités par la terrible marée noire de 2010 quand SHELL a mis des mois à boucher le puits de pétrole dans le Golfe du Mexique. A remarquer également le fonctionnement de la démocratie US. A part une fouille à l'entrée du bâtiment on peut se promener dans l'immeuble, il convient seulement d'avoir un badge pour accéder aux salles officielles. Il commence à faire très chaud, on repart voir une petite plantation, MAGNOLIA MOUND PLANTATION, qui est déjà fermée, mais on prend quelques photos, et on se dirige vers le Phil Brady un bar (recommandé par un forumeur de Bluesland). On passe devant deux fois sans le voir. Mais on y arrive. Le vrai bar américain, comme dans les bouquins de Burke ou Bukowski, sombre, en longueur, un comptoir en bois, Catherine demande un Southern Comfort, le barman ne comprend pas ! Obligé de l'écrire, Yeah ! Ici ils boivent tous de la Miller light avec son étiquette bleue, moi ce sera une Bud normale ! On discute avec le barman, enfin on crie par dessus Sweet Home Alabama, il nous dit que ce soir, c'est soirée billards et cartes, la musique live c'est le jeudi. En sortant, nous nous souvenons que nous n'avons pas mangé ce midi et il est...17 heures. On cherche et on aperçoit un panneau Crawfish boiled. Demi-tour et on entre dans le...rade. Un vrai. Tenu par des asiatiques, clientèle 100% noire. Un ancien supermarché recyclé, avec 60% de surface inutilisée. Ont été conservés, uniquement les bacs à surgelés, reconvertis en frigo géants, où les bières sont bien fraîches dans la glace. Bon et nos crawfish? C'est uniquement à emporter, mais super-chinois vendeur, nous en pèse 700grs dans un plastique, et le met dans une boîte en carton, vous pouvez vous asseoir ! On se déguste nos écrevisses bien épicées sous les regards des habitués, et c'est sacrément bon !

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    Retour à l'hôtel, douche....les restaurants proposés sur le Proutard ne nous conviennent pas, aussi je regarde sur Internet, en voici un le PARRAIN'S qui semble sympa et pas trop loin...Sympa sur, pas trop loin, bof, une douzaine de miles ! Coincé dans une zone commerciale, l'highway passe au dessus, mais le décor d'ancienne station service est sympa, et une file d'attente imposante semble attester que l'endroit est de qualité (quoique on est aux USA !). On nous remet un bipper pour nous contacter quand une table se libèrera. Dix minutes plus tard nous sommes installés. Restaurant de fuits de mer, c'est bon (je redis que les portions sont énormes ou vous avez compris?). On s'aperçoit que la plupart des convives mangent très vite et repartent tous avec des box (doggy bag) énormes, alors que nous, on prend le temps de manger peinard. Retour à l'hôtel par les longues avenues toutes droites et interminables. 

     

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  • Jour 3 On the Road Again La Route des Plantations

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    On démarre par un breakfeast au Camelia, un grand moment, tous les convives sont attablés autour des serveurs qui font un vrai show; le notre lance les commandes : one coffee sir, one egg with becon sir etc...eau glacé, café clairet, mais les pancakes sont ENORMES et EPAIS, tout est d'ailleurs plus grand ici, surtout les portions.

    Visite du Musée de la Pharmacie on profite qu'il vient d"ouvrir, dommage que l'appareil photo soit resté à l'hôtel, car les salles sont vraiment superbes avec des tas d'objets et potions qui donnent une juste idée des traitements du début du siècle.

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    Moderne l'Amérique ?

    Départ pour les plantations, on quitte facilement New Orleans, on trouve aisément la route, mais je loupe l'embranchement, quelques miles, demi-tour, et au milieu des pick-up rutilants, des trucks à double cheminée, sur des routes pas toujours bien entretenues, on découvre DESTREHAN PLANTATION que nous ne visitons pas, nous avons fait en France une trame de programme, excluant celle-ci.

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    La célèbre mousse espagnole parisite qui pousse sur les arbres et qui donne un aura de mystère

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    Bon on va la montrer quand même la voiture !

    Les CD tournent, les usines pétrochimiques gigantesques défilent, Kate nous fait du tourisme industriel en les photographiant, et SAN FRANSISCO PLANTATION est carrément au milieu d'un complexe industriel gigantesque, entouré de pipe-lines, de grillages. On imagine le scandale en France si on avait construit si près d'un monument historique. Elle est jolie cette maison avec ses pigonniers, et ses couleurs pastels, on prend la visite au vol, aië, cet accent du Sud qui oblige à être très attentif. De belles photos en grimpant sur les levées du fleuve qui masquent la vue de la demeure. 

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    Et après la jolie photo de la plantation, juste à côté

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    Et départ pour HOUMA PLANTATION, magnifiques arbres où courent des écureuils, la guide noire nous fait passer un merveilleux moment avec ses anecdotes, elle joue un morceau au piano, retrace la vie de l'époque, on peut photographier l'intérieur et on apprécie énormément l' heure passée dans cette superbe maison.

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                                                              Les écureuils sont partout

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    La musique de Warren Haynes nous amène à WHITE CASTLE où nous passerons la nuit. Superbe aménagement de la chambre, plutôt de l'espace de vie, avec des meubles "greek revival" , rocking chair sur la gallerie où on fume une cigarette en se balançant tranquillement. Les sirènes des bateaux sur le fleuve, le bruit sourd des longs convois de trains de marchandises ne troublent pas ces instants magiques, quand le soleil décline.....Nous dînons dans NOTTAWAY PLANTATION, et notre gîte est à 150 mètres de cette luxueuse demeure blanche. Nous avions retenu de FRANCE le repas, la serveuse est sympa mais (chose impensable en FRANCE) très cool, me tape sur l'épaule pour souligner une blague, puis panique un peu quand je lui demande un vin blanc dry américain, elle demande conseil à son manager et on se retrouve avec un vin ....italien correct par ailleurs. La cuisine est bonne, les portions toujours GIGANTESQUES....Promenade nocturne dans le jardin et autour de la maison illuminée, c'est tranquille, c'est beau, magique, un rêve d'Amérique éveillé....On s'endort toujours dans un lit gigantesque pour un repos bien mérité après un dernier balancement dans les rocking chair.

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  • Jour 2 Un tramway nommé désir

    Malgré la fatigue, on se réveille pour apercevoir de notre chambre le soleil se lever sur le Mississippi.

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    Il fait un peu frais quand nous partons prendre le petit-déjeuner, direction Le Café du Monde (de l’influence de James Lee Burke sur ses lecteurs…) et, bien que les galeries d’art ne sont pas encore ouvertes sur Royal Street , je presse Catherine d’avancer faute de quoi on va petit déjeuner à midi..

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    La cathédrale, Jackson Square, les musiciens et vendeurs ambulants commencent à s’installer, au Café du Monde, nous trouvons une table pour y déguster les fameux beignets avec du sucre glace, servi avec un café-chicorée. Ils sont bons, assez léger, et assis sur la terrasse on savoure pleinement notre premier matin américain. Un trompettiste fait son show pour les touristes.

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    Petite promenade dans le French Market, photos de la statue de Jeanne d’Arc (soupir), mais on ne pousse pas jusqu’à l’Old French Market, et on traverse Jackson Square pour visiter la cathédrale, très américaine, puis via Pirates Alley, on musarde dans les rues du French Quarter, avec une visite du Musée Vaudou, rien d’inoubliable sauf la poussière.

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    Les petites maisons en bois coloré sont superbes et celles de style espagnol avec les balcons en fer forgé et les plantes donnent une autre dimension à ce quartier toujours aussi magique, on passe plusieurs heures a y flâner, à  photographier, à s’émerveiller.

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    On déjeune chez Maspero (écrevisses à l'étouffé)en face du Napolen Coffee puis direction Decatur, en face de la House of Blues, pour un arrêt obligé à Louisiana Music Factory LE magasin de disques de la ville qui vend quasi exclusivement des musiques de la Louisiane. Une quinzaine de platines proposent chacune dix CD en écoute, en majorité des groupes qui jouent à la Jazz Fest ;

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    Peu de monde dans le magasin, les vendeurs approvisionnent les rayons. J’ai ma liste de courses et, ce qui est rare, je demande l’aide d’un vendeur pour trouver les CD qui sont classés par sous-genre !

    De cette première incursion, outre un livre sur Louis Amstrong, j’achète

    Honey Island Swamp Island Good to You

    Little Freddie KIng Chasing the Blues

    Warren Haynes Band Live at the Moodt Theater

    Evangeline Made A tribute to Cajun Music

    Voice of the Wetlands All Stars Box of Pictures

    Qui seront la base de notre bande son sur les routes américaines

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    Direction Canal Street et son tramway.

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    La mémoire visuelle est surprenante, et alors que je me souviens parfaitement de la couleur verte du tram et de la direction (Garden District); je réussis à prendre un tram rouge en direction de uptown et des grands cimetières.

    Retour au point de départ après avoir vu quelques immeubles en cours de démolition (les suites de Katrina ?) et on grimpe dans le vieux tram vert brinquebalant et bondé pour une longue promenade qui traverse le quartier résidentiel jusqu’à l’université.

    Retour par le même chemin, photos prises dans le tram mais les arbres (et les fils électriques !) cachent en partie les jolies maisons.

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    Retour sur Canal Street et achat de lunette de soleil (les miennes n’ont pas résisté à l’avion) et d’une prise électrique de raccordement aux normes US, celle achetée chez Darty refusant de fonctionner. Après une douche réparatrice, on déboule sur Bourbon Street avec la ferme intention de voir le show au Preservation Hall, le plus ancien club de jazz de la ville.

    Mais, une lourde fatigue nous tombe dessus et nous nous traînons chez Désiré pour dîner d’un gratin d'écrevisses pour Catherine (On vérifiera tout au long du voyage que Kate ADORE ces bestioles) et jambalaya pour moi, avant de regagner l’hôtel et le lit toujours king size via un détour par le Café du Monde vu que chez Désiré le serveur nous a apporté l'addition avant que nous puissions commander un dessert.

  • Jour 1 Back In NEW ORLEANS

    22/04/2012  07H30 ROISSY EN FRANCE, le temps est gris, froid, la France va voter, nous on s'envole pour les USA, Nouvelle-Orleans, la Louisiane et un peu le Mississippi.

    En vérifiant mon passeport, je m'aperçois que jour pour jour, voici 7 ans je partais déjà pour The Big Easy.

    Sept ans, c'est long, c'est court, sept ans pour retrouver la magie, la beauté, la musique....

    On voyage sur DELTA AIRLINES/AIR FRANCE, certes on nous offre du champagne en apéritif, mais le repas est infâme.

    Escale à ATLANTA, Coca Cola town, l'aéroport est grand mais loin du gigantisme de celui de Houston, deuxième avion pour New Orleans, où nous nous posons à 18 heures heure locale (-7heures avec la FRANCE).

    Récupération des bagages, on prend une navette Hertz qui nous conduit au stand de location de voiture, pas de GPS, ouch la voiture est petite, surtout que les valises ne tiennent pas dans le coffre ce qui nous oblige à baisser les sièges arrières et à les laisser visibles.

    Histoire de bien commencer, je me trompe de route, et au bout de quelques miles, je trouve bizarre de ne pas apercevoir la ville, mais les usines pétrochimiques. Premier demi-tour cosmique sur les routes US,direction retrouvée, succession de routes, de bretelles, Canal Street, le French Quarter, l'Holiday Inn dans Royal Street, on gare la mini voiture, 14ème étage, ouf il est 20h30.

    Nous sommes fatigués bien sur, mais l'appel de la ville est le plus fort, direction Bourbon Street, pour prendre la mesure.

    La rue n'a pas changé, toujours très (trop?) touristique, avec ses magasins de souvenirs, ses bars à strip tease, ses clubs ouverts sur la rue avec la musique qui rugit, mais quelle claque, les fêtards qui se promènent un verre à la main, cette ambiance de fête perpétuelle, comme si le monde n'existait pas.

    Alors on se promène dans la nuit un peu fraîche et en passant devant Pat O'Brien, comment résister à l'appel du Hurricane, pas le cyclone, pas la chanson de Neil Young, mais le cocktail servi dans des verres gigantesques à emporter moyennant 3USD.

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    Ce bar est un des emblèmes de la rue, s'y cotoie, des groupes de filles en goguette, des couples se faisant photographier devant la fausse fontaine, des hommes en congrés qui font la troisième mi-temps, tout une population bruyante qui ne boit pas de sodas mais de la bière et des cocktails.

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    Lestés de nos deux verres à Hurricane (Rhum Brun, Rhum Blanc, Jus de fruit, grenadine, et glace pilée) nous repartons vers notre hôtel mais le Old Absinthe House, l'un des plus vieux bars de la ville, se jette devant nous.

    Comment résister, un autre verre, et cette fois on rentre après un détour par le supermarket ouvert 24h sur 24h dont le caissier ne comprend pas Lucky Strike, en réalité il prononce lunck'striike, enfin on s'en sort...avec des Marlboro

    Et hop...Bye bye America dans notre lit King Size