Même scénario que la veille, plage/baignade le matin, puis départ pour Little Havana via Downtown où un pont se dresse devant nous.
Clairement, Little Havana Miami n’a rien de commun avec La Havane, la vraie, la superbe capitale de Cuba. Ici les immigrés farouchement anti-Castro font semblant d’être à Cuba, un Cuba de carton-pâte, idéalisé avec chevillée au corps et à l’âme la haine de Fidel Castro.
Quelques rues sales, des magasins de vagues souvenirs, des petits restos assez sympa, Little Havana est une caricature. Nous déjeunons dans un petit resto, l’Exquisisto, typique à côté de Tower Cinema. A proximité une enfilade de squares avec des monuments qui rend hommage à Cuba.
Propagande anti-Castro
On visite le Musée de la Baie des Cochons, cette fameuse tentative de Kennedy pour renverser le régime des barbus qui s’est terminé sur un échec pitoyable. Bien sur notre interlocuteur est cubain, en Floride depuis trente ans, et quand je lui dis que Cuba semble évoluer sous la houlette de Raul il craque, le traite de fils de pute et compare Castro à Hitler à Paris…Inutile de discuter, mais les allemands étaient une armée d’occupation, les troupes du Che une armée de libération, qui ont libéré le pays d’un régime corrompu et mafieux.
Allez, on abandonne Little Havana pour nous diriger vers le quartier Street Art, des anciens entrepôts qui se sont transformés en Musée d’art contemporain là où se déroule chaque année l’Art Basel. C’est délirant mais encadré, le street art n’est pas sauvage, mais autorisé. Une pause cocktail, et retour à Miami Beach au Tip-Tap pour dîner.