Notre première parade.
Depuis la France, j’ai réservé des places sur un balcon devant Le Lafayette Hotel sur Saint-Charles Avenue. Cette réservation a l’avantage de nous permettre de pouvoir s’assoir et d’être en hauteur pour les photos, mais pour cette parade, nous sommes à côté des « officiels » ce qui coupe un peu l’ambiance.
La police de New-Orleans, le sheriff, les Marines (ouf) ouvrent le défilé, avec des chars sur lesquels des gens déguisés lancent à la foule, des colliers, des gobelets, des ballons de foot américain et j’ne passe, le but étant d’ne attraper un maximum ! Défilent également les écoles avec majorettess, pom-pom girls, fanfares (impressionnant de voir les enfants qui jouent de tous les instruments). C’est un show à l’américaine, pendant presque deux heures.
En quittant la parade, je suis victime du mauvais état des trottoirs et me ramasse une gamelle. Genou écorché, cheville tordue, mais il m’en faut plus pour m’arrêter.
Direction la prestigieuse House of Blues pour le concert de Led Zeppelin 2.
Nous arrivons quelques minutes avant Kim et sa bande, et allons acheter nos tickets. Mais la vendeuse nous donne deux entrées gratuites non utilisées. Cool.
Je ne suis pas très amateur des tribute-band celui-là est composé de Bruce Lamont chant, Ian Lee batterie, Matthew Longbons basse claviers, Paul Kamp, guitares et tous se sont faits le look des membres originaux.
Musicalement le show est bon, très technique, mais il présente un énorme défaut. C’est une copie du grand, de l’immense dirigeable. D’ailleurs, le chanteur cherche trop à reprendre les mimiques de Plant mais quelquefois « oublie » de le faire. Les grands titres sont balayés, cela craint vraiment sur Stairway to Heaven, la thérémine est présente sur Whole Lotta Love, mais c’est trop convenu. Certes on passe un bon moment, c’est quand même la musique du Zep, mais quand Ian Lee fait son solo sur Moby Dick, on se dit que le père Bonham doit s’étrangler là haut en buvant sa vodka.
Mais le spectacle est aussi dans la salle. Kim est venue avec ses amies et comme de vraies Américaines elles passent leur temps à discuter, regarder leur portable et leur Facebook, faire des aller-retour au bar, sortir fumer une cigarette. Pourtant tout le monde apprécie le show, mais c’est le comportement typique du public américain, faire des selfies, hurler des banalités à sa copine/copain. Très peu écoutent vraiment le concert.
En tout cas, la House of Blues est une superbe salle !
Nous rentrons encore très tard à notre location.