Premier jour, quelques courses, Trémé et premier concert
Le lendemain, quelques courses dans une épicerie typiquement américaine, nous achetons des marques européennes qui sont en plus petit conditionnement (que faire de 50 tranches de jambon, d’un kilo de beurre ???).
Notre épicerie avec toujours des musiciens devant l'entrée.
Retour pour notre premier repas « à la maison » arrosé de Southern Comfort pour Madame, et de Buffalo Trace pour Monsieur, puis visite du cimetière St Louis là où Dennis Hooper a tourné sa fameuse scène d’Easy Rider. Mais l’endroit est dans un triste état, les tombes s’écroulent, celle de Marie Laveau est marquée de traits en remerciements ( ?) de ses services.
Puis plongée dans le quartier de Treme où se déroule l’essentiel de l’action de la série du même nom, certains endroits sont encore en reconstruction, le quartier est calme, peu de voitures, nous continuons sur Marigny, un peu plus chic avec la maison où séjourna le peintre Edgar Degas. En passant sous le pont de la Higway, les fresques peintes sur les piliers.
Retour par le French Quarter, puis dîner et en route pour notre premier concert à 22 heures « Walter « Wolfman » Washington.
Le show doit débuter à 22 heures (les concerts démarrent toujours tard ici), mais quand nous arrivons la salle est quasiment déserte, seul Walter est sur scène accordant sa guitare. Après une petite attente le concert est lancé avec trois premiers morceaux assez cool, loin du show enregistré. Le leader semble fatigué, mais ce n’est qu’impression, le temps de se chauffer, car ensuite c’est un funk/blues/soul torride et brûlant qui se déverse, la salle se remplit peu à peu d’un public hétéroclite mélangeant connaisseurs et fêtards plus ou moins imbibés, le prix très bas (5$) incitant les noctambules à venir faire un tour puis à rester ou repartir selon l’ambiance.
L’ambiance qui monte encore d’un cran, quand une mamy qui était depuis le début assise sagement sur une chaise monte sur scène. Une voix qui fait penser à la grande et regrettée Marva Wright, des morceaux blues qui donnent le frisson, le sax brûle les blanches, la guitare du loup-garou devient lancinante, accrocheuse, le tout poussé par une section rythmique torride. Les danseurs envahissent la piste, quelques-uns sont un peu branlants, mais globalement les Américains quelques oit leur âge bougent sacrément bien
Deux heures de bonheur, la rue est toujours noire de monde il est plus d’une heure du matin, Welcome in Frenchmen Street, Frenchies !
A noter qu’ au D.B.A. il n’est pas obligatoire de consommer et que de l’eau fraîche est à disposition.