On démarre la journée par une reconnaissance au Exit In lieu du concert de ce soir, puis visite du Ryman Auditorium, superbe salle, construite dans une ancienne église. Sur la scène, le fond du Grand Ole Opry, des vitrines qui racontent l’histoire de la salle et des affiches des grands concerts…

Le temps est plus chaud, alors on se (re)fait un tour dans le centre- ville, nous déjeunons à côté du BB King’s Club

Chez Lawrence

Nashville ou Gotham City ?

Dans le restaurant...

puis visite du Parthenon, reproduction de celui d’Athènes en plein milieu d’un immense parc, la statue de presque vingt mètres fait plus penser à Krishna qu’à une déesse grecque, par contre, une superbe exposition de peintres américains (pas de photos) nous dévoilent que Giverny et Barbizon ont fortement influencé les artistes locaux.

!!!!!!!

Et, sous une pluie froide, deux américaines qui attendent l’ouverture du Exit/In une petite salle genre Divan du Monde nous abritent sous leur parapluie. La grosse surprise est l’absence de public, Une centaine de personnes, la plupart sont au balcon, et  vingt/trente personnes sont dans la fosse, génial pour les photos mais triste pour les musiciens.

Damon Fowler ouvre la soirée avec un show superbe, c’est la cerise sur la gâteau, un jeu de guitare bluesy, un toucher subtil, des racines southern et la venue d’un autre guitariste pour quelques morceaux avec des duels de guitare excitants.

Damon Fowler

 A l’entracte,  Mike Zito est dehors et répond avec gentillesse aux spectateurs. Son DVD solo doit sortir en mai, par contre, il ne pense pas que ses premiers CD solos épuisés seront un jour réédités.

Je jette un œil sur la set list,  le début su show est classique, Charlie fait le fou avec sa basse, Cyril arpente la scène de son allure souple d’indien, et Mike fait des prouesses sur Gone to Texas.

Mike Zito

Arrive un petit bonhomme moustachu, Jack Pearson qui joue  Check’On My Baby et One Way Out. Amusant de comparer avec la version des Allman du 21 mars. Et celle-ci n’a pas à rougir, outre que Devon et Mike sont de sacrés pointures, le gars Jack? avec son allure de vieux freak, nous régale.

Devon Allman et Jack Pearson

 Les invités défilent, un gros costaud qui regardait le show monte sur scène c’est Bart Walker, rejoint par Jimmy Hall ! ! Running Water  et un génial Sweet Jelly Donut sont joués, encore des duos/trio de guitare et Jimmy avec son harmonica ! ! ! Superbe ! ! ! ! !

Bart Walker

Jimmy Hall

 Encore un invité pour deux autres morceaux, Lee Roy Parnell , un guitariste texan que je ne connaissais pas pour une superbe version de Milk Cow Blues.

Mélissa ensuite, chanté par Devon, grand moment du show, puis World Blues en final, je me retourne et m’aperçois de Jack Pearson et Jimmy Hall sont juste derrière moi et regardent le concert !

Je discute quelques instants avec Devon qui est au bar (et paye sa consommation) photo, pendant ce temps, les guitaristes signent les guitares des spectateurs.

Nous avons vu un de nos groupes préférés à Nashville ! ! ! Un des temples de la musique américaine. Du Bonheur !

Jimmy Hall regarde le show à côté de Catherine.

 Le lendemain départ assez matinal pour 350 miles de route entre Nashville et Macon….

Catherine traverse brillamment Atlanta, immense ville, mais nous en reparlerons, nous déjeunons dans un resto de la chaîne Red Lobster et nous arrivons en milieu d’après-midi à la maison du 2321 Vineville Avenue située sur une grande artère. Je rate l’entrée tant elle est discrète d’autant que le portail avec le champignon des Allman est ouvert. La maison est plutôt cossue, avec un grand terrain et l’accueil particulièrement chaleureux, on nous propose de nous photographier, puis, nous sommes photographiés pour les archives !

Pour tout fan des Allman c’est la caverne d’Ali Baba. Les objets sont exposés par ordre chronologique, avec les instruments du Fillmore, les tee-shirts et vestes de Duane, la double basse de Allen Woody, les guitares…A l’étage les chambres, mais on peine à imaginer l’installation d’époque  beaucoup d’objets étant exposés. Des photos familiales aussi, et il nous est remis un plan de la ville avec « les lieux ABB ». Grand détour mais nous ne regrettons pas.

Nous ne trouvons pas la tombe de Duane (jamais été doué pour me repérer dans les cimetières) mais les studios Capricorn existent encore, ainsi que le premier appartement de Duane, le collège sur la pochette du premier album mais notre idée de dîner chez H&H tombe à l’eau le restaurant est fermé pour travaux semble-t-il.

La maison où Duane louait un appartement

Sur le trottoir, le titre d'une chanson

L'immeuble des anciens studios Capricorn

L'enseigne du restaurant

Macon est une jolie petite ville, qui devient déserte à la tombée de la nuit….dans certaines rues, les maisons ressemblent, en plus récent à celles de Natchez, nous sommes au cœur de la Georgie, dans la ville des Allman. Encore du bonheur même si aucun concert n’est au programme dans la ville !

Dans le quartier résidentiel

Le lendemain, départ pour Atlanta,  sur la highway, nous sommes brutalement stoppé, le GPS indique « route fermée », nous patientons une vingtaine de minutes, puis, comme d’autres nous faisons demi-tour pour reprendre des petites routes et rejoindre Atlanta.

C’est une grande ville comme je les aime, la sortie de l’autoroute nous amène à quelques centaines de mètres du GeorgianTerrace Hôtel, juste en face du Fox Theatre ! ! ! ! Là où le dix janvier s’est déroulé le concert-hommage à Gregg « All my Friends » et bien sur où a été enregistré One More For The Road de Lynyrd Skynyrd. Mais au programme du soir « The Lion King « …sans nous.

 Magique Atlanta, démesuré, Coca-Cola et CNN mais aussi la ville de naissance de Martin Luther King. On se rend dans le quartier et là je m’énerve un peu vu que nous ne pouvons pas visiter sa maison natale, elle ferme à 17heures, il est 15h30, oui mais il y a une file d’attente, revenez demain, demain on prend l’avion ducon ! Je demande au zig si on ne peut pas échanger notre tour le gus me dit ben non la dame elle vient aussi de loin. de Caroline du Nord. Il y  a des pains dans la gueule qui se perdent,

On visite néanmoins l’église où il officiait, sa tombe (pas réussie, au milieu  de l’eau dans une espèce de piscine), un petit musée, et le quartier.

Les tombes au milieu de l'eau

La charrette qui a transporté le cercueil

 Ici encore, les quartiers sont très marqués, et d’une rue à l’autre nous changeons d’univers.

Retour downtown (enfin disons sur l’avenue de notre hôtel) pour la maison de Margaret Mitchell qui a écrit Autant En Emporte Le Vent. Les visites sont closes mais de toute façon il ne reste aucun objet du temps de l’écrivain.

 On se fait un petit plaisir gourmand en allant manger des Doughnuts chez KK, une institution ici, en tout cas, ils sont excellents, de loin les meilleurs du séjour, avant de visiter le quartier branché « Five Little Points » à quelques miles.

Bizarre en effet, complètement déjanté, on plonge dans le San Fransisco des sixties, avec des boutiques colorées, un liquor store gigantesque (jamais vu d’aussi grandes bouteilles de bourbon et de vodka) des bikers (finalement on en croise très peu), et on trouve une contravention sur notre pare-brise.

Belle affiche mais nous serons dans l'avion demain !

 Nous dînons dans une restaurant « chic » en tout cas c’est un chef qui a participé à une émission culinaire, c’est peut -être parce que nous sommes français, mais il vient nous saluer.

Pour notre dernière soirée, nous goûtons des plats excellents….Mais on peut bien manger dans ce pays alors ?

 Retour à notre hôtel qui a accueilli, l’équipe d’ Autant En Emporte Le Vent  à la première.

Dernier soir, nous regardons les spectateurs quitter le Fox Theater…..

Dernier jour, le matin nous allons visiter le High Museum, puis on peine à trouver le lieu de retour  de la voiture, qui est à environ dix miles de l’aéroport international, on prend une première navette qui nous emmène aux lignes domestiques, puis un bus pour notre aéroport.

Au fait Atlanta est le premier aéroport du monde en nombre de passagers !

 Le vol est annoncé « On Time » mais c’est faux….Plus d’une heure de retard.

Le carnaval de Venise est toujours un moment privilégié, spécial, en dehors du temps, la foule se presse sur les quais et la Place Saint-Marc est envahie par les costumes et les touristes.

Aussi traverser la Place Saint-Marc noire de monde, juste avant midi, pour le saut de l'ange afin de rejoindre l'hôtel n'est pas vraiment une bonne idée, c'est pourtant l'idée de notre accompagnatrice !

Du coup, on s'arrête pour regarder le spectacle de loin, bof, juste une photo marrante quand la petite dame croise l'effigie de Freddy Mercury dans les airs.

Et on arrive enfin à l'hôtel, certes très bien situé, à deux minutes de la place.

Organisation à l'italienne, c'est compliqué, il faut faire photocopier les papiers d'identité, mais les chambres ne sont pas encore prêtes. Ben pourquoi on est là ?

Bon, on s'engouffre dans les rues très encombrées, c'est dimanche, le temps est splendide, ciel bleu, soleil..., on se retrouve devant le théâtre de la Fenice, mais il ne se visite pas le dimanche....On déjeune à côté.

Et puis... Venise, se perdre dans les ruelles, s'éloigner de la civilisation, pas trop difficile, il suffit de s'enfoncer dans les petites ruelles.

On passe le pont du Rialto, puis on rejoint le Musée Guggenheim pour une visite.

Retour par le pont de l'Académie, puis le centre névralgique.

Difficile de ne pas tomber sous le charme !

Mais sur le chemin, une église qui penche. On est pas à Pise ! ! !

Et le soleil se couche avec majesté sur le Grand Canal.

On marche encore sur les traces d'Hemingway, mais le Harry's Bar de Venise n'a pas le charme des autres bars fréquentés par le grand homme.

Après un dîner italien bien sur en plein air au bord d'un petit canal, on repasse sur la place, les gars de l'horloge font le job.

Nous pouvons aller dormir ! !