Départ pour Austin par le chemin des écoliers avec un premier arrêt à Waxahachie et son centre-ville agréable,

puis Waco, tristement célèbre, avec son pont ancien bien conservé.

Le temps est orageux et de fortes pluies nous accompagnent jusqu’à Johnson City, la ville de naissance de LJ Johnson où nous déjeunons avant de continuer via la route des vins (quasiment sans les vignes qui sont très éloignées des propriétés).

Le GPS peine à trouver Old Tunnel State Park, où des milliers de chauve-souris vivent dans un tunnel ferroviaire désaffecté. Nous n’en verrons pas, par contre un tatoo à quelques mètres de nous creuse la terre.

Puis Fredericksburg, qui comme sous nom l’indique a été fondée par des Allemands, on en reconnaît les caractéristiques architecturales.

On parvient à trouver Luckenbach, un village perdu dans la campagne mais très animé avec de  la musique et une volonté de conserver en bon état les vieilles maisons.

Nous arrivons tardivement à Austin, nous sommes à proximité des quartiers animés, beaucoup de musique, de fêtes, mais si l’offre est abondante, on a la sensation de se retrouver dans Bourbon Street à Nola ou Beale Street à Memphis. Enfin, c’est quand même bien agréable d’entendre de la musique partout dans les rues !

On dîne à l’Iron Cactus, un restaurant tex-mex qui prépare le guacamole sous nos yeux, accompagné d’un cocktail à la tequila.

Toujours très très chaud, la TV US annonce des records de chaleur. Visite du Capitole, des statues et des jardins, le bâtiment est superbe, l’un des plus beaux Capitoles (on en connaît une bonne vingtaine),

puis le quartier africain où subsiste encore quelques vestiges comme le Victory Grill, à proximité de Franklin Barbecue où la file d’attente est  impressionnante.

On va encore saluer Stevie Ray Vaughan et sa statue avec en arrière-plan la skyline, avant de s’éloigner du centre pour déjeuner dans un tex-mex au bord de l’eau.

Promenade dans la ville chez un disquaire, puis un libraire, avant de laisser la voiture à l’hôtel pour partir à pied en direction d’un club célèbre l’Antone’s à quelques blocs. Pour s’y rendre nous passons devant l’Armée du Salut, où, dehors, sont regroupés des centaines d’homeless qui dorment sur le trottoir la nuit et qui tentent d’obtenir quelques dollar la journée.

Alain Haynes joue un blues-rock bien mâtiné de Texas, mais dans la salle il fait un froid glacial (merci la climatisation) et le public est très clairsemé, certes le show débute à 18H30 mais l’assistance est maigre, alors que c’est l’un des clubs les plus réputés d’Austin.

Nous terminons la soirée au Stubb’s où malgré une hôtesse acariâtre, on mange, dans des assiettes en aluminium, un BBQ convenable.

Troisième et dernier jour avec une visite au Austin City Limits, la statue de Willie Nelson et le Moody Theater, mais la salle était fermée, nous n’avons pas visité.

BEAUCOUP DE TRUCK FOOD DANS LES RUES

Puis le quartier de l’université avec la première photo de Niépce exposée dans la collection Gernsheim dans le Musée de l’Université et la fameuse tour où Charles Whitman, le 1ᵉʳ août 1966, a ouvert le feu sur la foule, faisant 16 morts et 32 blessés.

Nous déjeunons dans un petit resto mexicain, puis nous retournons dans le quartier africain pour visiter le The TEXAS MUSIC MUSEUM qui met en valeur les musiciens afro-américains de l’Etat. Retour à l’hôtel pour une petite pause.

Nous partons au sud de la ville dans le quartier du C-Boy's Heart & Soul où se produit Jimmie Vaughan. Je n’avais pas trop apprécié l’enregistrement de 2016 dans ce club et je confirme cette impression.

En trio avec Mike Flanigin, aux claviers, trop présent, la musique fait presque édulcorée, les musiciens qui sont en costumes et cravates (mais avec les santiags quand même) semblent engoncés dans un répertoire qui manque singulièrement de punch. Avant le concert, qui débute à 22h30, nous dînons dans un excellent restaurant italien, un des meilleurs du voyage.

Petite anecdote, pendant que je paye l’essence à proximité du club, un homeless entre dans la station-service, prend un paquet de glaçons et donne un quarter et se sauve. Le gérant, explique que les homeless sont assis en face et attendent qu’il soit occupé pour  tenter de voler ou de se servir. C’est l’Amérique de Trump !

Départ pour San Antonio, avec un arrêt improductif dans un outlet (on n’est pas des fan de ce genre d’endroits !) puis Bandera, et la sensation, pour la première fois au Texas de sentir l’esprit cow-boy. D’ailleurs nous en apercevons un ! !

QUELQUES BOURBONS TEXANS

Des magasins pas trop touristiques. On déjeune dans un BBQ pur jus, et dans le minuscule downtown, des biches se promènent en liberté dans les jardins.

Direction San Antonio, l’hôtel Havana est sympa contrairement à son personnel. Nous avons décidé de ne pas aller jusqu’à Laredo et donc de rester un jour de plus à San Antonio. Le blaireau à la réception nous dit qu’il ne reste pas de chambres libres, alors que nous verrons que le parking est quasiment vide le surlendemain ! En plus la wi-fi ne fonctionne pas.

Impossible quasiment de se garer dans downtown ou alors c’est 15$ la journée. On visite la cathédrale, et le centre avec un arrêt tequila au Buckhorn Saloon, on dîne dans un restaurant tex mex, et, sur les conseils de Bobby Schneck (l’ancien guitariste de Devon Allman), nous allons écouter Sean Mc Connell au Sam Burgers Joint, un club à la limite de downtown, Il fait une chaleur étouffante, quand le concert commence à 22h15 on atteint les 33°.

Ce coquin de Bobby a omis d’annoncer qu’il joue de  la guitare dans le groupe ! Un concert agréable, même si le timbre de voix de Mc Connell est irritant sur la durée. Beaucoup de jeunes, beaucoup de monde, une musique diversifiée un peu à l’image de l’album de Bobby, et puis on peut écouter dehors car les murs de la salle peuvent s’ouvrir.

Nos ennuis avec le personnel de l’hôtel persistent, le serveur ne comprend pas quand je demande du lait, puis refuse de nous donner une petite cuillère (quand même utile pour tourner le café). Nous partons à pied pour la visite d’Alamo, on attend assez longtemps (oui au fait c’est dimanche) mais le site en vaut la peine.

On descend au bord de canaux pour se promener, ce n’est pas Venise certes, mais c’est très agréable, frais, et très bien arrangé. On déjeune au bord de l’eau dans la brasserie du Westin.

Retour à l’hôtel pour récupérer, on dépasse toujours les 100°F  et direction le Musée Mc Nay légèrement en dehors de la ville. Agréable.

Retour downtown, on achète chapeau et ceinture pour les enfants, on avait repéré un restaurant italien mais il est fermé, on trouve (encore) un tex mex, gazpacho, guacamole, margarita….