Le lendemain matin, départ pour le marché de Wazemmes, et toujours une foule nombreuse qui profite du soleil pour faire ses emplettes et déjeuner. C’est Barbès en plus grand, des fripes, des poulets à la broche, des plats asiatiques, des pizzas, des étalages de fruit et légumes, c’est United Colors of Benetton dans une ambiance bon enfant. La halle couverte est réservé aux commerces disons « haut de gamme » et nous dévalisons un fromager, je ne vous dis pas l’odeur du Vieux Lille et du Maroilles ! ! !

Le déjeuner est prévu Au Cheval Blanc, un de ces estaminets magnifique, où la patronne règne en maître sur son petit monde, on commande une bière, mais horreur, malheur juste un menu unique, et pas de moules frites, but ultime du voyage.

Pas de problème nous dit la patronne, vous pouvez aller essayer d’en trouver ailleurs ! Vraiment sympa vu que nous sommes une dizaine !

On atterrit Aux Bretons, mais pas plus de moule que de Martine sur le marché.

Tant pis, cuisine régionale !

Il est près de quinze heures, les camelots commencent à remballer tranquillement, nous aussi départ pour Paris.

Superbe week-end ensoleillé dans un pays attachant et une ville superbe.

Un beau soleil d’automne nous accompagne sur l’A1 pour notre week-end dans la capitale des Flandres.

Mais le rendez-vous du samedi midi est à Hondeghem sur la grand-place de ce village typiquement flamand, que nous atteignons après avoir traversé l’ancien pays minier, Lens, Arras, Douai, des noms de villes qui évoquent encore le charbon, les terrils et le terrible labeur des mineurs.

Superbe endroit, le restaurant semble figé dans le temps, on se boit une petite bière dehors avant de pénétrer dans la salle où on sert une cuisine locale, au hasard Terrine de joue de boeuf en gelée, Pâtés à la bière et pain d'épice, Pot'je vleesch bien sur et Carbonnade à la bracine, Poulet au maroilles La planche du tripier (tripes, oreille et pied ) Saucisses maroilles et en dessert Tarte à la chouff et spéculoos et  Merveille.

L’accueil est chaleureux, l’hospitalité des « gens du Nord » comme disait pôpôpô Enrico, n‘est pas une légende…(http://www.estaminetdelanciennemaisoncommune)

Le furet du Nord est toujours sur le Grand Place

Après un café en terrasse, direction Lille, notre hôtel est particulièrement bien situé dans le centre piéton, et après avoir déposé la valise, départ pour la visite du centre ville. Certes il fait beau, très beau, mais les rues grouillent de monde, toute l’agglomération semble être dans les rues piétonnes.

Il est où DSK ?

Visite du Vieux Lille via la Grand Place où contrairement à certaines informations erronées, le Furet du Nord, existe toujours, les rues pavées, la cathédrale à l’architecture moderne mais plutôt réussie.

La merveille le gâteau branché de Lile

Retour sur la grand-place pour dîner à l’Omnia un ancien cinéma converti en restaurant aussi grand qu’aux USA, le service est un peu long mais nous sommes nombreux.

Lille le soir, les rues se sont vidées mais… Lille a battu Bastia en Ligue 1 et les supporters le font savoir. Le temps de reprendre la Rue de Béthune à l’endroit, on retrouve notre hôtel.

DIDEROT supporter de l'Equipe de FRANCE ! ! !

Située aux confins de la Champagne à l’intersection de deux autoroutes (l’A 5 et l’A 31) Langres semble être assoupi derrière ses prestigieux remparts.

La ville qui a posé sa candidature à l’UNESCO pour être classée au patrimoine de l’humanité a un sacré boulot. En effet ce qui ressort est un manque de dynamisme évident.

Beaucoup d’étrangers visitent la ville, mais à l’hôtel (situé en centre-ville) personne ne connaît ne serait-ce que quelques bribes d’une langue étrangère, à partir de 12 heures, les commerçants ferment et la ville est déserte. Un ou deux cafés restent ouvert, sinon tout est closed jusqu’à 14h30. Pas de fromagers alors que le fromage de Langres est réputé, une seule coutellerie qui ne possède plus aucun… couteau de Langres, il paraît que les fournisseurs sont fermés en juillet !

La ville est jolie portant, ses immeubles, ses petites rues, ses remparts bien conservés et le point culminant, la Maison des Lumières, ouverte en 2013 et transformée en Musée consacré au personnage le plus illustre de Langres.

On suit le fil de la vie tumultueuse d’un des plus grands philosophes du siècle des Lumières, et la longue gestation de l’œuvre de sa vie, son Encyclopédie, cette réunion de connaissances qui allaient ébranler le pouvoir absolu, et ouvrir la voie à la révolution de 1789, couronnement de ce siècle qui a vu l’histoire basculée….

Fragment de la grande oeuvre

Redevenu simple citoyen !

Les remparts inondés du soleil de juillet dominent la plaine de Champagne, les lacs se reflètent dans l’azur du ciel, le soir nous trouvons un restaurant sympa au bord de l’un de ces lacs, et la cuisine est sympathique, la patronne et le personnel parlent même plusieurs langues !

Une chaude journée d’été, au cœur du Beaujolais….Chiroubles, un si petit village connu pour son vin, comme Juliénas, Morgon, Saint-Amour…des noms qui font penser à convivialité, vin, saucisson, bon moment.

Cinq kilomètres à travers les collines couvertes de  vignoble, et cette terre à la couleur rose doré si particulière, inondée de soleil. Comme pour le Tour de France, on passe par le contrôle de départ, pas de dossard mais un verre dans un sac en tissu à passer autour du cou.

Et c’est parti, première étape, l’apéro, un communard (beaujolais/cassis pour les incultes), histoire de bien démarrer, sauf que nous c’est déjà commencé avec le petit rosé qui descend tout seul.

Et une joyeuse petite troupe s’égaille, laissant derrière elle une chanteuse dynamique qui fait fredonner des airs connus.

On discute en cheminant, de vin bien entendu, quoi d’autre ?  et on parvient vite à la seconde étape,  une délicieuse terrine arrosée de beaujolais blanc.

Excellent d’ailleurs le petit blanc.

Mais on ne s’attarde pas trop, la route est encore longue et monte, monte pour parvenir à la troisième étape, un énorme morceau de bœuf est cuit  à point juste pour nous, avec un gratin dauphinois, et un petit chiroubles.

Saviez-vous que ce vin était celui qui était servi « en ordinaire » à l’Elysée sous François Mitterrand ? Connaisseur le tonton !

Et encore des flonflons, l’ambiance devient chaude, sous le double effet du soleil et du vin, mais très bon enfant, et les organisateurs bénévoles sont vraiment super sympas.

Allez on rince le verre et on descend pour le fromage, un petit chèvre bien sûr et encore un petit chiroubles, là c’est un big band qui fait l’animation, cuivre et tuba.

Un petit arrêt sur les bancs, mine de rien cela fait plus de trois heures qu’on roule (pardon qu’on marche) et il nous faut rejoindre l’arrivée, avec un dessert (un moka à la fraise) et un verre de crémant, là encore, les plus courageux s’emparent de la piste de danse encore boueuse de l’orage de la veille, les autres regardent sagement à l’ombre.

Heureusement pas de contrôle anti-dopage, d’autant que nous avons fini la soirée chez un vigneron (rosé/morgon) plus un petit pousse café étonnant, un sucre trempé dans l’alcool passé au congélateur et parfumé au genièvre, c’est comme un kiss cool, mais c’est le deuxième effet qui est dur !

C’est l’été des moulins…Après La Gorce en Limousin, Fourges au début de la Normandie à côté de Giverny.

L’Epte coule paresseusement, les vaches blasées n’ont pas daigné faire le déplacement pour regarder les convives déjeuner…c’est un dimanche d’été. Giverny ensuite, sous le soleil, les japonais et leurs appareils photos….

On remonte la Seine jusqu’à Rouen, pour visiter une superbe exposition « Eblouissants Reflets », les tableaux sont mis en valeur, moment magique.

La cathédrale est en travaux, Monet avait des difficultés pour la peindre par manque de recul, on a le même problème pour les photos…

On quitte le fleuve pour la mer, Honfleur, la perle de la côte…mais nous sommes en Normandie…Il pleut. Des cordes. On reste dans la voiture, la petite route de bord d emer jusqu’à Trouville, archi blindé malgré la pluie. Le marchand aux poisson est flambant neuf mais il a perdu son authenticité.

Arrêt à Villerville où a été tourné un Singe en Hiver.

Honfleur, il pleut toujours, nous dînerons sous un grand parasol