Contrairement aux idées reçues Limoges est une ville sympa.
DIVERS FRANCE - Page 2
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Rochechouart- Les ponts de Limoges
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PARIS 11JANVIER 2015
Dimanche midi, la gare de RER de St Germain est noire de monde, la RATP a même sorti une rame à deux étages. Dans les wagons, l’atmosphère est grave et au fur et à mesure des arrêts, une foule bigarrée mais quasi silencieuse se masse.
Le métro aussi est bondé, à Auber, nous choisissons de passer par la ligne 3, nous ne sommes pas les seuls, et nous descendons à Arts & Métiers. Les rues sont noires de monde, pas de voitures, l’accès à la Place de la République (à 13heures) est déjà inaccessible, nous obliquons dans la Rue Béranger afin de passer devant le siège de Libération, qui héberge de nouveau la rédaction de Charlie.
Nous tentons une approche de la Place de la République par le Boulevard du Temple, là encore c’est blindé, alors nous retournons sur nos pas pour accéder au Boulevard Voltaire, où le défilé doit passer, par les petites rues, on y parvient à hauteur du métro Oberkampf à hauteur du 33Bld Voltaire. Nous n’allons pas bouger de cet endroit pendant deux heures,
Je prends une photo de la Place de la République et surprise deux femmes sont devant, l’une est Valérie Trierweiler, cachée derrière des lunettes noires.
Quelques élus sont sur le Boulevard, Bruno LeMaire, le gros Douillet très bronzé, des élus et des maires des arrondissements de Paris, j’apercevrai Gilles de Robien plus tard dans le défilé.
Il commence à faire froid une petite averse tombe (pour l’arrivée du Président ?), mais la foule est grave, la Marseillaise retentit dans les rues et ses paroles se faufilent partout, reprises spontanément par tout le monde. Une foule bigarrée des jeunes, des vieux, des étrangers, des gens de toute couleur de toutes les religions, des pancartes, des stylos, et surtout une chaleur, une fraternité nouvelle, le peuple de France, le peuple de Paris est dans la rue, il est debout, fier de sa force, fier d’être français, fier de son histoire, de ses valeurs.
15H30 la tête du défile démarre de République, mais nous, sur le Boulevard, nous sommes statique, aussi nous passons sur les trottoirs pour tenter d’avancer. En une heure, nous sommes passés du 33 au 43 du Boulevard. On dépasse les cortèges de la Ligue des Droits de l’Homme et de la Licra. Devant le Bataclan nous sommes encore bloqués.
Nous décidons alors de quitter le défilé et partons en direction du Marais.
Jamais vu autant de monde dans les rues de Paris, Nous effectuons à pied un large détour pour rejoindre le RER à Chatelet-Les Halles. Et partout la foule, un autre défilé Boulevard du Temple se dirige vers Nation, et dans les rues du Marais, la foule dans tous les sens.
La station est bien sur bondée, en arrivant à St Germain en Laye, une autre Marseillaise, une manifestation.
C’était le 11 janvier 2015, le jour où le peuple de France s’est levé pour dire non au fanatisme, et aujourd’hui je suis fier d’être Français.
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FIN D'ANNEE A METZ
Dernière escapade de l’année, METZ….Il fait bien froid en Lorraine en ce dimanche, quand nous débarquons du TGV (à peine 1h30 depuis Paris).
La Crèche de la cathédrale
L’hôtel est en face de la gare, ce qui est pratique pour déposer les valises. En route pour découvrir le centre-ville, désert en ce début d’après-midi. Le temps de trouver un resto sympa qui nous sert une délicieuse flammenkûche et nous entrons dans l’immense cathédrale, superbe et grandiose, une nef immense, une très belle crèche de Noël, et des vitraux de Chagall,
Les rues s’animent en milieu d’après-midi, les marchés de Noël disséminés sur les places sont sympathiques et surtout authentiques, on y trouve des objets du pays et non pas tous les gadgets du monde, comme à Paris, sur les Champs-Elysées par exemple.
Le froid et surtout le vent glacial nous poussent inexorablement vers un estaminet qui sert du vin chaud. La nuit tombe vite, à 17 heures, et recouvre les rues d’un manteau noir et glacé. Un pâté lorrain, spécialité locale pour dîner et on se cache sous la couette.
Quelques flocons de neige nous accompagnent au Musée Pompidou le lendemain matin.
L’architecture est superbe, de loin nous avons l’impression que la neige recouvre l’édifice, mais c’est en effet d’optique.
L’intérieur est un peu décevant, le musée ne possède pas de collections, mais uniquement des expositions temporaires, et le troisième étage est vide. Rien à voir avec le faste et les collections de son frère de Paris.
Mais la visite est très agréable.
Le froid nous accompagne encore pour rejoindre l’église Saint-Maximin et ses vitraux peints par Jean Cocteau. On reconnait le style du grand homme, les bleus magnifiques, les formes, cette œuvre est quasiment sa dernière, les vitraux seront posés quelques mois après son décès.
Retour vers le centre-ville, où hier nous avions repéré un resto sympa, le Mirabellier, proche de la cathédrale. Choucroute et vin de Moselle pour se réchauffer. Nous reprenons notre périple, le marché couvert est ouvert, retour à la cathédrale pour visiter la crypte et la légende de Graoully, puis promenade dans les rues piétonnes.
La gargouille mange de la glace ?
Il est pas beau le Graoully !
Retour en fin d’après-midi à l’hôtel.
On démarre notre dernière journée, par une promenade le long de la Seille (l’autre rivière de Metz) jusqu’à la Porte des Allemands, et nous rejoignons le centre historique via l’église Ségolène qui, hélas est fermée. Nous sommes mardi et la ville est très animée, l’espace piétonnier est grand et agréable, nous déjeunons dans un petit restaurant « Le Bouchon » avant de reprendre notre ballade qui sera perturbée par la perte de mon téléphone. Le temps de bloquer la carte SIM et d’effectuer quelques emplettes, il est temps de récupérer notre valise à l’hôtel et de prendre le TGV pour Paris.
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ESCALE A CANCALE CHEZ ROELLINGER
La baie de Cancale, est baignée de soleil en ce début d’après-midi de décembre, quand nous arrivons au Cottage « Les Rimains ».
Personnel charmant, chambre magnifique avec vue sur la baie.
Le temps de goûter au brandy gentiment offert, et nous partons à pied dans la ville.
Premier arrêt, à « Grain de vanille » pour un café et un chou à la pistache à se damner, à faire à genoux la traversée de la baie jusqu’au Mont St Michel. Puis la boutique d’épices, quelques achats, et visite de l’église, assez surprenante. En sortant un boucher annonce du mouton présalé. Alors là, on fonce ! Cette viande provient des pâturages de la baie où l’herbe est légèrement salée, ce qui donne une viande goûteuse, tendre, les genoux vont morfler car là on fait le trajet retour aussi à genoux ! ! !
On commande un gigot désossé que nous récupèrerons le lendemain, et on continue notre promenade vers le port, ses petits restaurants, ses baraques à huître. Cancale, a un charme particulier, une couleur, qui rend la ville attachante, On remonte pas le chemin des douaniers pendant que la marée monte et que le soleil se couche discrètement sur la baie.
Parc à huîtres bien sur
Bientôt Noël, on charge les bateaux.
Et au milieu de la phot, c'est lui, le Mont St Michel
Vue de la fenêtre de la chambre
Notre adorable hôtesse nous propose un café pour nous réchauffer, et le temps de faire un brin de toilette il est temps de partir via un chauffeur de l’établissement au restaurant « Le Coquillage ». On sait que Olivier ROELLINGER a rendu ses trois étoiles, mais croyez-moi, la cuisine qu’il propose est fantastique.
Après un apéritif, Les bouquets royaux, « pain-beurre » ou poêlés à la malouine, gingembre et Rhum de Marie Galante pour Madame, Crème de cocos et langoustines à la « poudre du voyage ».pour moi pour commencer et on peut apprécier la recherche sur les épices, ces saveurs délicates qui se mélangent avec grâce, ensuite Le classique St-Pierre « retour des Indes », là on savoure, ce poisson est toujours excellent, mais là il est magnifié par les épices et l’accompagnement. On zappe avec regret le formage, la bouteille de Chassagne-Montrachet blanc vient de rendre l’âme, mais voici le chariot des desserts.
Les bouquets royaux
Les langoustines et la soupe coco
Le Saint-Pierre et ses épices.
Un festival, je reprends un chou à la pistache, puis profiterole, un mille-feuille supersonique,
Les desserts; Mortel ! ! ! !
Café, retour à la chambre, la nuit est tombée sur la baie, le lendemain matin, nous ouvrirons les volets pour regarder le lever du soleil, avant de déguster un superbe petit-déjeuner. Avant de nous préparer dans le vent et la pluie à reprendre la route.
Petit-Déjeuner dans la chambre
Vous l’avez compris, une escale chez Jane et Ollivier ROELLINGER est un moment rare, précieux unique, un voyage hors du temps, une merveille pour le palais et les sens.
Pour ceux qui souhaitent avoir un avant-goût, la boutique de Paris est au 51 Bis Rue St Anne à côté de Voyageur du Monde, Sandrine et Bertrand, sont adorables et compétents et outre la vanille et les épices, il ne faut surtout pas louper les galettes ! ! ! !
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Images de FRANCE (et un peu de SUISSE) automne 2014
Au fil des concerts ou festivals, quelques photos....
*Maison de Colette ST SAUVEUR EN PUISAYE rendez-vous annuel du Festival des Ecrits de Femmes
*Le magnifique château de CHENONCEAUX
Pas vraiment de Touraine le "petit" cochon...Pourtant
*Besançon, la citadelle et le centre-ville
*Bâle, silencieuse au bord du Rhin
Une manière originale de traverser le Rhin