Une chaude journée d’été, au cœur du Beaujolais….Chiroubles, un si petit village connu pour son vin, comme Juliénas, Morgon, Saint-Amour…des noms qui font penser à convivialité, vin, saucisson, bon moment.
Cinq kilomètres à travers les collines couvertes de vignoble, et cette terre à la couleur rose doré si particulière, inondée de soleil. Comme pour le Tour de France, on passe par le contrôle de départ, pas de dossard mais un verre dans un sac en tissu à passer autour du cou.
Et c’est parti, première étape, l’apéro, un communard (beaujolais/cassis pour les incultes), histoire de bien démarrer, sauf que nous c’est déjà commencé avec le petit rosé qui descend tout seul.
Et une joyeuse petite troupe s’égaille, laissant derrière elle une chanteuse dynamique qui fait fredonner des airs connus.
On discute en cheminant, de vin bien entendu, quoi d’autre ? et on parvient vite à la seconde étape, une délicieuse terrine arrosée de beaujolais blanc.
Excellent d’ailleurs le petit blanc.
Mais on ne s’attarde pas trop, la route est encore longue et monte, monte pour parvenir à la troisième étape, un énorme morceau de bœuf est cuit à point juste pour nous, avec un gratin dauphinois, et un petit chiroubles.
Saviez-vous que ce vin était celui qui était servi « en ordinaire » à l’Elysée sous François Mitterrand ? Connaisseur le tonton !
Et encore des flonflons, l’ambiance devient chaude, sous le double effet du soleil et du vin, mais très bon enfant, et les organisateurs bénévoles sont vraiment super sympas.
Allez on rince le verre et on descend pour le fromage, un petit chèvre bien sûr et encore un petit chiroubles, là c’est un big band qui fait l’animation, cuivre et tuba.
Un petit arrêt sur les bancs, mine de rien cela fait plus de trois heures qu’on roule (pardon qu’on marche) et il nous faut rejoindre l’arrivée, avec un dessert (un moka à la fraise) et un verre de crémant, là encore, les plus courageux s’emparent de la piste de danse encore boueuse de l’orage de la veille, les autres regardent sagement à l’ombre.
Heureusement pas de contrôle anti-dopage, d’autant que nous avons fini la soirée chez un vigneron (rosé/morgon) plus un petit pousse café étonnant, un sucre trempé dans l’alcool passé au congélateur et parfumé au genièvre, c’est comme un kiss cool, mais c’est le deuxième effet qui est dur !