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ROUTE 66 2016

  • GET YOUR KICKS ON ROUTE 66 -Arrivée à Chicago

    Arizona juillet 2015. On roule sur la 66 entre Kingman et Selingman avant de se diriger vers le Grand Canyon après être passé par Santa Monica Pier (la fin de la 66) et d’en avoir emprunté des morceaux en Californie.

    Et comme une évidence nous décidons que le prochain voyage sera de partir de Chicago et de suivre le parcours de cette route mythique…..En combinant avec le Chicago Blues Festival puis de finir à El Paso….

    Alors 4990 kms sur les traces de Tom Joad le héros des Raisins de la Colère de Steinbeck, des tas de demi-tours, et au final une plongée dans les racines de l’Amérique, celle des routes qui courent vers l’Ouest, vers la Californie (The West is the Best comme dit Jim Morrison). Des musées, des stations-services, des motels, des figures, une belle tranche de vie américaine.

    Alors avant de préparer un autre voyage, voici notre histoire

    Ce site remarquable et son road-book nous a évité beaucoup d’erreurs et de détours il est indispensable pour retrouver les anciens tracés car, comme les vrais puristes, on évitait les Highway pour rouler sur les tracés originaux.

    http://www.historic-route66.com/roadbook.htm

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    Le lac MICHIGAN

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    Notre hôtel à Chicago

     Changement de température entre Paris et Chicago +20°, le temps de choisir une voiture qui peut contenir tous les bagages dans le coffre arrière (ce sera une Cadillac noire) et direction l’hôtel Days Inn dans le nord à la lisière du quartier gay. Les valises posées on va dire bonjour au Lac Michigan et malgré le décalage horaire, on se lance dans les embouteillages du Loop, puis on s’arrête dans un super restaurant BOKA sur North Halsted Street. Une cuisine fine et raffinée que nous ne rencontrerons quasiment plus pendant les trois prochaines semaines.

     

  • JOUR 2 CHICAGO SOUS LA PLUIE

    Le temps est maussade, et après avoir repéré et photographié deux clubs de blues à proximité de l’hôtel direction The Loop. Après avoir payé 30$ pour se garer, on visite l’Art Institute, un des plus beaux musées du pays. La collection des impressionnistes est superbe, on prend notre temps pour apprécier les peintures et sculptures.

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    Il pleut quand nous sortons, une pluie fine qui, après avoir vu le pont zéro de la route 66, nous amène à faire le tour de The Loop en métro aérien afin d'avoir une perspective haute du centre ville.

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    Chicago, est une grande ville, la troisième des USA et elle en possède toutes les vertus. J’aime ces villes, les tours, la succession d’immeubles qui pointent fièrement vers le ciel, j’aime le bruit, les gens qui marchent, les voitures, les bus du CTA, le métro qui semble surgir d’un autre temps, alors je ne peux qu’aimer Chicago.

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    Sauf qu’il pleut toujours quand on sort du métro. Histoire de se mettre dans l’ambiance on déjeune au Lou Mitchell’s l’un des restaurants légendaires de la 66.

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    Et toujours sous la pluie, on visite Union Station et comme on est déjà trempé on fait le tour de The Loop par Wacker Drive à pied au milieu des immeubles, des flaques d’eau en s’abritant sous les arcades.

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    Hommage à French Connexion et aux Blues Brothers

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    On reprend la voiture, en fin d’après-midi, direction le studio Chess qui est exceptionnellement fermé, alors on visite successivement le quartier italien (qui a quasiment disparu), le chinois lui est toujours actif malgré ses immeubles en mauvais état, et l’ukrainien.

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    Chicago à l'entrée du quartier chinois

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    Le quartier ukrainien

    Le soleil est revenu et le calme des rues de ce coin de Chicago est étonnant….On continue notre exploration « ethnique » en dînant à l’Athéna un restaurant grec qui sert des portions gigantesques. Retour à l’hôtel, on laisse la voiture au valet parking pour nous rendre à pied à notre premier concert de blues dans le bien-nommé club B.L.U.E.S.

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    Pistolero PETE

  • Jour 3 CHICAGO...I Play the Blues for You...

    Journée consacrée au blues, avec un temps magnifique. Nous partons dans la banlieue sud-ouest à la recherche des tombes des bluesmen.

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    Pas facile de les trouver d’autant que les piquets en bois qui indiquent les allées sont délavés. Nous parvenons néanmoins à en trouver et dans le cimetière de Burr Oak, on a carrément demandé la localisation à l'entrée et une charmante dame nous a donné les indications.

     

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    Retour downtown pour visiter le Studio CHESS à la célèbre adresse 2120 South Michigan Avenue. Moment d’émotion, ici Muddy Waters, Willie Dixon, et des tas d’autres ont écrit l’histoire du blues. Fascinant. Comme les moulages des têtes des musiciens exposés et les photos.

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    Puis direction le Blues Festival (en passant devant le portrait de Muddy Waters dans The Loop) qui se déroule dans un grand parc à côté de The Loop et du début de la Route 66. L’ambiance est cool, le public sage, on est loin de la folie de New-Orleans !

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    Curtis SALGADO

    Curtis SALGADO sur une scène annexe nous offre un show superbe, bourré d’énergie, de feeling avec un groupe soudé et des interventions lumineuses à l’harmonica et aux guitares. Dès la fin du show on se dirige vers la grande scène sous un cagnard d’enfer. Toutes les places sont assises, on a droit à l’hymne américain et chose étrange un homme mime les prestations des artistes pour les sourds.

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    Tommy CASTRO

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    Toronzo CANNON

    Le concert de Tommy CASTRO manque un peu d’énergie, c’est bien mais sans émotion jusqu’à l’arrivée de Toronzo CANNON qui va donner une nouvelle impulsion. Acclamé par la foule, notre bluesman, conducteur de bus dans la ville, va enflammer la scène avec des interventions acérées qui vont (enfin) sortir CASTRO de sa torpeur.

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    A peine un quart d’heure d’attente et Lil' Ed and The Blues Imperials nous propose un show assez quelconque sans véritable originalité.

    On fait l’impasse sur Shemekia COPELAND que nous avons déjà vu et dans la chaleur nous nous préparons pour les after.

    Les clubs le soir tournent à plein régime. La veille nous avons vu Pistolero Pete au B.L.U.E.S.qui nous a proposé un grand numéro de grimaces et de poses haranguant le public dans des dialogues assez surréalistes. Ce soir nous retournons au même endroit (en réalité je me suis loupé car je croyais que c’était Jimmy JOHNSON qui jouera le lendemain, du coup on rate Larry Mc GRAY au Buddy’s Guy Legends) pour entendre Vance KELLY. La scène est tellement minuscule que les cuivres sont au niveau des spectateurs. Mais c’est ici que l’on retrouve l’esprit et l’atmosphère du blues, cette proximité avec les musiciens qui discutent avec le public entre deux shows, cet échange constant avec les spectateurs.

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  • Jour 4 CHICAGO-Heminghway trail

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    On attaque la matinée par la visite de la maison natale et du musée d’Hemingway dans une banlieue calme et tranquille de Chicago. Les deux sites sont proches et sont particulièrement remarquables.

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    L'acte de naissance

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    Le musée relate le parcours de l’écrivain (en faisant l’impasse sur sa période à Cuba) et propose des objets qui ont jalonné sa vie, et on peut même taper  sur une de ses machines à écrire. La visite de la maison est très intéressante d’autant que le guide parle français. Nous évoquons les différents lieux que nous avons déjà visité (Venise, Key West, Cuba le Ritz, le Harry’s Bar….) et les pièces de la grande maison restituent une image fidèle de la jeunesse d’Ernest.

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    A proximité se trouve la maison de Frank Lloyd Wright et une autre de ces réalisations. C’est comment dire…décoiffant et un peu mégalo. On rentre sur downtown en évitant l’autoroute que veut absolument nous faire emprunter Bessie (oui c’est le nom que nous avons donné à la voix du GPS) et on roule sous le métro aérien, comme les Blues Brothers. Génial. On s’arrête dans un resto mexicain avant d’aller chez Delmark Records LE label de blues de Chicago. Déception. La boutique est au fin fond d’un quartier paumé très peu de choix surtout des 33tours et le fondateur qui s’en occupe toujours est au moins aussi âgé que le label.

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    Pin pon pin pon

    Retour à l’hôtel, nous dînons dans le quartier très sympa, avant de retourner au B.L.U.E.S. pour écouter une des dernières légendes vivantes. Jimmy JOHNSON 85 ans. Je mets dix minutes à m’apercevoir que je suis assis à un mètre de lui. Je lui dis qu’il fait la couverture d’ABS Magazine en France et il me demande si j’écris dans le magazine. Je lui explique que non mais il est un peu dur d’oreille. Son groupe chauffe la salle, mais Jimmy à chaque fin de morceau fait signe de continuer sans lui. A un moment il s’avance vers la scène, non il va juste pisser. Enfin il rejoint son groupe et c’est magique. Merde je suis dans un club de blues de Chicago, écoutant Jimmy JOHNSON à peine à deux mètres. Et l’émotion est forte.

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    Pas beaucoup de place pour le bassiste !

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    Jimmy JOHNSON

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  • Jour 5 Chicago Du blues, du blues, du blues....

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    On peut se prendre en photo avec le bidule au-dessus !

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    On débute par l’ancien club d’Al Capone, à proximité d’un théâtre fermé, puis sous un soleil magnifique, nous nous promenons dans The Loop après avoir été visité le club de Buddy Guy.

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    Jimmy BURNS

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    John PRIMER

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    Lurrie BELL

    Dernier jour du festival avec une sacrée affiche. Se succèdent sur une des scènes, The Jimmy Burns Band, John Primer & The Real Deal Blues Band et Lurrie Bell. Trois heures de blues, avec un Jimmy Burns impeccable et racé, John Primer nettement plus à l’aise dans son répertoire que pour l’hommage à Muddy Waters de l’hiver dernier et enfin Lurrie Bell superbe dans un show totalement électrique, là encore, autrement envoûtant que ses prestations au Duc des Lombards. Là il s’exprime dans son registre et devant son public.

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    Eddie SHAW & Ronnie EARL

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    Eddie "The Chief CLEARWATER

    L’après-midi défile comme dans un rêve et on retourne vers la grande scène pour Ronnie Earl. Dur contraste Ronnie semble épuisé, il joue au minima laissant son groupe dérouler. Dommage quand on connaît son talent. Ensuite Eddie « The Chief » Clearwater qui entre en scène en costume d’indien, mais comme dira Catherine on préfère « l’indien des champs » (ceux de la Nouvelle-Orleans) à l’indien des villes (celui de Chicago). Le show est bon mais il souffre d’une part de la comparaison avec les autres et d’autre part de notre fatigue vu que depuis 13h30 nous écoutons de la musique et qu’il est 20 heures. On en reste là, délaissant l’hommage à Otis RUSH avec de nombreux musiciens.

    Direction l’hôtel, nous dînons dans le quartier avant de se préparer à partir sur la 66.