Journée consacrée au blues, avec un temps magnifique. Nous partons dans la banlieue sud-ouest à la recherche des tombes des bluesmen.
Pas facile de les trouver d’autant que les piquets en bois qui indiquent les allées sont délavés. Nous parvenons néanmoins à en trouver et dans le cimetière de Burr Oak, on a carrément demandé la localisation à l'entrée et une charmante dame nous a donné les indications.
Retour downtown pour visiter le Studio CHESS à la célèbre adresse 2120 South Michigan Avenue. Moment d’émotion, ici Muddy Waters, Willie Dixon, et des tas d’autres ont écrit l’histoire du blues. Fascinant. Comme les moulages des têtes des musiciens exposés et les photos.
Puis direction le Blues Festival (en passant devant le portrait de Muddy Waters dans The Loop) qui se déroule dans un grand parc à côté de The Loop et du début de la Route 66. L’ambiance est cool, le public sage, on est loin de la folie de New-Orleans !
Curtis SALGADO
Curtis SALGADO sur une scène annexe nous offre un show superbe, bourré d’énergie, de feeling avec un groupe soudé et des interventions lumineuses à l’harmonica et aux guitares. Dès la fin du show on se dirige vers la grande scène sous un cagnard d’enfer. Toutes les places sont assises, on a droit à l’hymne américain et chose étrange un homme mime les prestations des artistes pour les sourds.
Tommy CASTRO
Toronzo CANNON
Le concert de Tommy CASTRO manque un peu d’énergie, c’est bien mais sans émotion jusqu’à l’arrivée de Toronzo CANNON qui va donner une nouvelle impulsion. Acclamé par la foule, notre bluesman, conducteur de bus dans la ville, va enflammer la scène avec des interventions acérées qui vont (enfin) sortir CASTRO de sa torpeur.
A peine un quart d’heure d’attente et Lil' Ed and The Blues Imperials nous propose un show assez quelconque sans véritable originalité.
On fait l’impasse sur Shemekia COPELAND que nous avons déjà vu et dans la chaleur nous nous préparons pour les after.
Les clubs le soir tournent à plein régime. La veille nous avons vu Pistolero Pete au B.L.U.E.S.qui nous a proposé un grand numéro de grimaces et de poses haranguant le public dans des dialogues assez surréalistes. Ce soir nous retournons au même endroit (en réalité je me suis loupé car je croyais que c’était Jimmy JOHNSON qui jouera le lendemain, du coup on rate Larry Mc GRAY au Buddy’s Guy Legends) pour entendre Vance KELLY. La scène est tellement minuscule que les cuivres sont au niveau des spectateurs. Mais c’est ici que l’on retrouve l’esprit et l’atmosphère du blues, cette proximité avec les musiciens qui discutent avec le public entre deux shows, cet échange constant avec les spectateurs.