Des promenades, malgré un temps pas toujours idéal, c'est en juillet !

Col de Bassachaux
Tovassière, c'est la Suisse comme l'indique le drapeau !
Un lac, mais lequel?, vue du Col de Bassachaux
Le neige au dessus d'Avoriaz
Manège écolo à Megève
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Des promenades, malgré un temps pas toujours idéal, c'est en juillet !

Col de Bassachaux
Tovassière, c'est la Suisse comme l'indique le drapeau !
Un lac, mais lequel?, vue du Col de Bassachaux
Le neige au dessus d'Avoriaz
Manège écolo à Megève
Le soleil consent à persister, et de notre balcon du troisième étage, les nuages au dessus du Linga, après de longues hésitations, s'évacuent. Alors direction Martigny, par le Pas de Morgins, un col qui ne paie de mine, mais qui a quelques virages sympathiques, avant de plonger sur Monthey, sa raffinerie, son usine pétrochimique (oui la SUISSE aussi est polluée), puis l'autoroute jusqu'à Martigny, au pied de la Forclaz et du Grand Saint Bernard.
C'est toujours un plaisir de se retrouver dans cette fondation, où les tableaux sont superbement mis en valeur, et où le jardin avec ses sculptures offre une promenade superbe au pied des montagnes.

Cette année, c'est une collection privée qui est exposée. Clairement beaucoup de tableaux de peintres suisses ou allemands sont dispensables, mais quelques autres sont superbes et de plus rarement exposés. Une brave dame bavarde, mais sympa nous informe que nous pouvons photographier sans flash, alors voici le résultat !

Sysley

TOULOUSE LAUTREC

PICASSO

ENCORE PICASSO

Le bébé peint par Van Gogh

Plus habituel chez Vincent

Petit tour dans la ville, avec arrêt au Café "La Vache qui vole" pour goûter un mojito glacé, (fait avec du sorbet citron), puis on achète des abricots sur la route. Et pour finir, j'ai quand même une gave question. Pourquoi on ne voit jamais de vache Milka dans les prés ?

Après un lundi très pluvieux, des éclaircies sur la montagne mardi ...Destination Evian, avec visite de l'exposition "L'art d'aimer de la séduction à la volupté", avec un fil conducteur original et en plus des tableaux, des affiches de film, des romans photos....


Autoportrait dans une glace
Petite promenade dans la ville, tous les monuments sont concentrés autour de l'Hôtel de Ville et du Casino


Et comme l'embarcadère est juste en face, on s'offre une promenade sur le Lac Léman inondé de soleil, en longeant la ville.



Il émane un calme paisible sur l'eau, d'autant que le bateau est à énergie solaire, et c'est particulièrement reposant. Retour sur la terre ferme, dans la rue commerçante, le temps de visiter un magasin de spiritueux tenu par une dame super dynamique et branchée, puis retour dans notre vallée tout au bout du monde, là où la route, et la France s'arrêtent.


La température a chuté de 15 degrés et les nuages annonceurs de pluie enveloppent la montagne. Quelques courses à l'Intermarché local, et en fin d'après-midi, départ pour Montreux, où un mur de pluie cache le lac.On prend la sortie 15, pour éviter de raverser toute la ville et on trouve une place pas trop loin sur un parking, on ne sera pas amendé comme l'année dernière. Pluie, pluie, peu de monde, on se réfugie au Harry's Bar histoire de se réchauffer avec un (deux?) cocktails.Finalement c'est Jehro Tull qui débute la soirée, Little Feat passe en seconde partie. 20H30, Ian Anderson et ses musiciens débarquent après un intermède où ceux-ci déguisés "jouent aux roadies". Anderson, reste un grand showman, même si il ne joue plus que rarement de sa flûte sur une jambe, dans la première partie du concert leThick as a Brick version originale est interprétée mais c'est celle-ci qui est la meilleure. Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas vu Jehro Tull en live, et c'est plutôt une bonne surprise, même si sur la longueur, les changements de breaks et les solos de flûte sont redondants. 20 minutes d'entracte pour Anderson et ses pages, et la suite, avec en rappel Locomotive Breath, je me souviens de ce morceau interprété à la guitare acoustique, un matin de septembre dans le petit matin de La Courneuve à la fête de l'Humanité. Concert sympa, un peu long, les italiennes hurlantes se sont calmées quand la Squadra a pris quatre pions cela fait du bien aux oreilles.


Une heure d'attente, et Little Feat entre sur scène à 23h40. Beaucoup de spectateurs ont quitté la salle, aussi après le premier morceau, nous pouvons nous installer sur les chaises et surtout au second rang. Et devant un public clairsemé le groupe va casser la baraque ! Le show débute par une jam incluant All That You Dream, Spanish Moon, Representing The Mambo, Rooster Rag, Willin' >Don't Bogart That Joint >, mélange d'anciens titres et Rooster Bag morceau titre du nouvel album sorti fin juin. Et cette longue jam aux accents très jazzy démontre la grosse cohésion du groupe, Fred Tackett exécute de superbes chorus à la trompette, Bill Payne impérial derrière ses claviers, Sam Clayton aux congas, et qui chante sur beaucoup de morceaux même si bien sur sa voix ne ressemble en rien à celle de Shaun Murphy, le nouveau batteur Gabe Ford, est bon mais ne peut pas faire oublier la subtilité de Richie Hayward, par contre Kenny Gradney est fabuleux à la basse. Et puis Paul Barrère, avec son look d'employé de bureau modèle, très économe de ses gestes, un jeu de scène minimum, mais quel jeu de guitare ! Willin ensuite là on est dans le classique, et c'est absolument gigantesque, cette musique a une beauté, une subtilité incroyable, Paul répond à quelqu'un qui lui demande Let It Roll, cela va venir et ajoute, c'est moi qui choisit les titres il nous joue (même si cela ne figure pas sur la set-list recueillie sur le site du groupe) un couplet de Goin to Mexico et The Weight pour une hommage à Levon Helm. Et toujours les grands classiques, au moins, une fois j'aurai vu en live Dixie Chicken avec Fred à la mandoline et Paul à l'acoustique ! Que de beauté, que de simplicité, quelle joie de voir ses virtuoses s'amuser sur scène, se faire et nous faire plaisir, Mellon Down Easy chanté par Gabe Ford, puis une dernière partie époustouflante, avec Let It Roll, une longue version de Fat Man In the Bathtub incluant Abba Zaba prétexte à différents solos et à des envolées de Bill Payne vraiment fabuleux et un solo de basse tonique et Oh Atlanta en rappel. Il est presque deux heures du matin, le concert a passé comme dans un rêve, en une semaine d'intervalle j'ai vu deux groupes fabuleux mais je crois que Little Feat au niveau de l'émotion était encore plus fort que Tom Petty.



Retour sur l'autoroute désert, dans la montée de Morgins, un renard joue les kamikazes devant mes roues, mais ce n'était pas son heure. Il pleut mais que c'était bon
Changement d'itinéraire pour CHATEL, plutôt que de passer par Bourg, Annemasse, Thonon, on quitte l'A6 a Beaune, puis direction Besançon, Pontarlier avec un petit arrêt pique-nique à Goux-les-Usiers, dans la maison où Courbet partit en exil à Martigny.
Maintenant ce sont des produits régionaux, et on mange un excellent jambon et du bleu de Geix par une température caniculaire.
La Suisse, Vallorbe, achat de la fameuse vignette pour les autoroutes, et direction Lausanne, Vevey, Montreux, le col du Pas de Morgins et ses épingles à cheveux diaboliques, et retour en France en plongeant sur Chatel.
29°C le temps de monter les bagages, et on traverse la route pour manger une fondue, une tarte aux myrtilles arrosées de Château Ripaille à l'auberge de la Dranse (qui coule à côté), et on rentre dormir....