On se lève tôt, petit déjeuner dans le patio et départ pour la visite des nombreuses églises de Camaguey (neuf de recensées), même impression que la veille, la ville est dynamique, mais dommage, le marché aux fruits et légumes derrière la superbe Place San José est fermé (c’est samedi?). Devant une église, je retrouve une vieille connaissance, une cubaine qui trimballe dans une brouette des balais à vendre. Elle était déjà là en 2006 mais elle n’est plus enceinte!
En milieu de matinée nous partons pour Trinidad, la route est meilleure, on zappe Santi Christi, encore un arrêt pizza sous le cagnard, puis la vallée des moulins à sucre avec des paysages de carte postale, une halte pour un point de vue qui domine la forêt, Catherine demande d’arrêter la sono, que les cubains s’obstinent à pousser quand un touriste arrive et on profite de cette vue magnifique en sirotant un mojito, mais un groupe de cubains bruyant (pléonasme) rompt la tranquillité éphémère de l’endroit.
Arrivée à Trinidad, l’hôtel est proche de la ville historique, le temps de poser nos valises et nous partons admirer la merveille des merveilles. Cette place, ces couleurs, jaunes, vertes, bleus pastel, ces petites rue pavées où chaque maison cache un trésor, une halte pour la Cucarracha, un cocktail local léger avec du miel et de l’arguadiente, une halte à la Casa de la Musica, la soirée avance doucement, les nombreux paladar font du racolage, (nous avons déjà bien intégré que quasiment tous proposent les mêmes plats,) aussi nous en choisissons un restaurant en étage, pour admirer le coucher de soleil sur le ville et la vallée.
La magie de cette ville tient à sa lumière qui change tout au long de la journée suivant le soleil, et à ces pierres qui racontent secrètement une histoire.
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Le nouveau guide du Proutard