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Il pleut sur Santiago (1)

 

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Notre premier matin, après un petit-déjeuner « cubain » promenade dans la ville. Place de la Cathédrale, les sollicitations des cubains nous assaillent, la méthode est classique, tout commence par "Where do you do come from ?" et suivant la langue de la réponse on nous propose, des cigares, des adresses de restaurant, un taxi , de visiter la ville etc, etc…Une fille, qui se dit étudiante en français, nous suit en commentant ce que nous regardons, et elle tire la tronche quand on lui demande de nous laisser seuls.

La cathédrale est fermée (et en travaux), on aperçoit les premiers transports avec les gens entassés dans des camions surchauffés, on descend à pied vers le port, par les petites rues et en s’éloignant de la zone touristique on plonge dans le vrai Santiago. La deuxième ville du pays est pauvre, les habitations sont fatiguées, les camions de transports vieux, surchargés, la pollution est terrible, nous avons déjeuné dans un petit resto du centre- ville, où des nuages de fumée noire entraient par la porte et les fenêtres, sous les yeux fatalistes des cubains, dans une puanteur insoutenable. C’est ici, aussi que nous rencontrons beaucoup de "jineteras," des jeunes et souvent jolies filles, qui « accompagnent » des touristes d’âge mur ou encore des «guides » improvisés, qui se font payer à manger et à boire en échange de leurs services.

Mais Santiago possède un charme fou, une langueur bruyante et enfumée, et le centre historique fourmille de jolies maisons.

 

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Et puis dans l’après-midi, un orage, et une pluie tropicale, je soupçonne Catherine d’être une Rain woman, on se réfugie sous un parasol, devant un cocktail sur la place, où nous repoussons encore les demandes des cubains qui carrément viennent s’installer à notre table.

Le soleil revient vite, on décide de repérer l’endroit où la voiture sera à disposition demain matin, à l’Hôtel Mélios, on croit que c’est proche, pas du tout, il est loin, très loin, et surtout nous marchons sur une grande avenue particulièrement polluée. Nous y arrivons enfin, petit cocktail à l’hôtel pour récupérer, puis on dîne dans le restaurant, retour en taxi dans le centre historique, nous prenons des places pour le concert à la Casa de la Musica, mais il débute à dix heures, alors on se replie avant pour un repos réparateur.

 

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(1)   En hommage au livre de Sergio Ramirez sur un autre Santiago

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