Sites historiques, parcs naturels et paysages idylliques, le Pérou a tout le nécessaire pour enchanter les voyageurs. Ce pays dispose de nombreux atouts touristiques.
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MUSIC & BOURBON FROM NOLA TO INDIE
Nouveau périple à travers les USA. De la Nouvelle-Orleans à Indianapolis en traversant des villes et des régions déjà connues (Natchez, Jackson, Oxford, Memphis, Saint-Louis) puis une partie découverte dans le Kentucky et les fameuses distilleries de bourbon pour terminer à Indianapolis après 1910 miles soit 3073 kms. Comme nous connaissons déjà une grande partie du parcours, nous ne sommes pas retournés dans les endroits et musées déjà visités, ceux-ci étant documentés dans les précédents récits.
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Jour 1 NEW-ORLEANS
On retrouve avec plaisir l’aéroport Louis Armstrong que l’on connaît par cœur, on sort sur la droite pour récupérer notre voiture de location. On perd un peu de temps à trouver un véhicule dont le coffre arrière peut contenir tous nos bagages afin qu’ils ne soient pas visibles. Après une dizaine d’essais on trouve notre bonheur avec une Ford Kia rouge.
Arrivée dans le French Quarter, qui se prépare pour les festivités du lendemain, coup de chance, l’hôtel est bien situé ce qui résout les problèmes de déplacement de Catherine qui se remet tout juste d’une fracture de la malléole et se déplace encore avec une béquille.
Le temps de poser les valises et direction l’Original French Market Restaurant pour un plat d’écrevisses "boiled" et un cocktail histoire de se mettre dans l’ambiance, puis sur le chemin du retour, arrêt obligatoire au Café du Monde, pour un café/beignets et le sucre qui laisse des traces partout. On salue Monsieur Mississippi qui semble bien haut, et dodo.
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Jour 2 FRENCH QUARTER FESTIVAL
On se réveille assez tôt pour cause de décalage horaire, breakfeast un peu bizarre avec des beignets à la saucisse, petite promenade dans le French Quarter. C’est l’heure des livraisons, du ramassage des poubelles, du nettoyage des rues…Les odeurs se mélangent, le goût indéfinissable et inimitable de NOLA. On retrouve les magasins, les rues que nous avons déjà souvent parcourus, pourtant c’est un bonheur de retrouver cette ville, plus qu’attachante, incroyable, débordante d’énergie, de bonne humeur….On récupère nos pass sur Toulouse Street, on mange quelques chips avec un verre de bourbon, et direction le Waterfront pour le premier concert du French Quarter Festival.
Choix cornélien, comme toujours, vu le nombre de scènes et de groupes, mais c’est avec Chah Wah que le festival démarre pour nous. Même si l’un des chanteurs semble un peu à l’ouest, le show est de bonne qualité avec des morceaux de l’album Spy Boy, une reprise de Bob Marley, "Fire On the Bayou", le tout boosté par une section de cuivres puissante et un guitariste inspiré.
On enchaîne avec Galactic, qui a définitivement récupéré le cuivre du Treme Brass Band (celui qui tient une note longtemps, longtemps, longtemps….) et puis Stanton Moore aux drums et Ben Ellman au sax plus Erica Falls qui vient mettre le feu sur scène c’est du lourd. Oubliez leur dernier album studio Already un peu loupé, c’est sur scène qu’il faut voir ce genre de groupe !
Juste le temps de filer pour le show de Jon Cleary qui se produit sur une scène en pleine rue au croisement de Decatur et New Peters Street. Pas vraiment des conditions idéales pour écouter et voir, mais Jon sait s’adapter et il nous gratifie de plusieurs morceaux à la guitare, avant de reprendre son piano.
On dîne d’un jambalaya dans un petit restaurant qui a la même fontaine extérieure que celle de Pat O’Brien puis on zappe le concert de Marc Stone au D.B.A. qui doit commencer à 22heures, sauf que c’est Jon Cleary qui joue avant lui normalement à 19h….mais à 19h15 il est encore sur la scène et n’a pas encore terminé son show !
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Jour 3 FRENCH QUARTER FESTIVAL
Après un breakfeast (sans saucisse), pèlerinage à Louisiana Music Factory, en prenant le tramway du Waterfront. Ecoute, achats de quelques CD, puis retour à l’hôtel où nous achetons une pizza et une salade que nous mangeons dans le jardin de l'hôtel.
C’est l’heure du show de ce vieux roublard de Little Freddie King, toujours fringuant, même s’il bouge un peu moins, sapé comme un prince, le même petit squelette sur le pied du micro. Du blues bien trempé avec le renfort de deux Indians en costume bleu.
On fait une apparition rapide au cocktail des médias dans un grand hôtel avant de repartir vers Frenchmen Street pour le concert de Papa Mali. Il a coupé ses dreadlocks et propose une musique qui puise ses sonorités chez les Doors ou bien sûr le Grateful Dead avec de très belles sonorités. C’est cool, le public écoute en dévorant des écrevisses, atmosphère bon enfant comme toujours ici. Nous avions prévu de retourner sur le Waterfront pour John Papa Gros puis de revenir pour Dana Abbott au Cafe Negril. Mais il fait lourd et il faut ménager la cheville de Catherine, aussi on zappe Papa et on reste sur place.
On dîne vite fait dans un nouveau restaurant libanais sur Frenchmen avant d’écouter la demoiselle. Enfin écouter est un grand mot, tant le public est bruyant. Pourtant le groupe joue fort mais le bruit de fond est constant. Elle a du mérite Dana de se produire dans ces conditions, avec un cachet « au chapeau". Elle mélange ses morceaux avec quelques cover dont un « Walk On the Wild Side » assez improbable. Le show et la musicienne sont bons mais quel boucan !
Et on reprend le tram pour rentrer.