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  • Jour 6 Telluride Blues Festival 2

    Le lendemain, le réveil est tardif au point de rater l’horaire du petit-déjeuner, alors on fait un saut dans une bakery à proximité avant de se préparer pour le second jour qui débute encore avec Christone « Kingfish » Ingram qui intervient dans le show de Pee Way Hayes, sur la scène Blues Stage, qui présente ensuite des chanteuses de soul de la Music Maker Fondation.

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    MARCUS KING

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    Dès la fin, on se précipite vers la grande scène pour Marcus King qui nous présente plusieurs nouvelles chansons de son futur album Carolina Confessions « Goodbye Carolina », « Welcome 'Round Here », »Autumn Rain », « Where I'm Headed » et une cover du « He Bite me » des Meters.

    Clairement les nouveaux titres du CD, qui sort début octobre, se situent dans la continuité logique du précédent, c’est un festival de guitare parfaitement maîtrisé, tout juste peut-on reprocher un manque de charisme du guitariste et du groupe d’autant plus que le contraste avec JJ Grey qui lui succède est frappant.

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    JJ GEY & MOFRO

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    Second show, complètement différent, moins intimiste car en plein air, plus percutant avec une version magnifique et poignante à la steel de " The sun is shining down " qui raconte l’histoire de sa grand-mère. Là où Marcus déroule son show, sans parler, JJ, toujours superbement habillé en costard/cravate, prend le temps d’apprécier, d’interpeller le public, de faire une pause pour regarder le magnifique coucher de soleil sur les montagnes et de faire participer les spectateurs. Et où Marcus rencontre un succès d’estime, alors que sa musique est tout bonnement fantastique, JJ Grey, dans un registre plus entertainer, est acclamé par la foule qui s’est levé.

    Et là grande décision, on part manger et on rate Robert Plant. Pas complètement, on a le malheur de l’entendre massacrer ce pauvre Rock’n’Roll joué un ton trop bas. Je n’apprécie pas vraiment la direction que prend la carrière solo du grand blond, surtout si, en plus, il massacre les hymnes du dirigeable. Service minimum pour le gars une heure de show et une petite demi-heure de rappel. L’appel de la maison de retraite.

    On fait un tour au stand merchandising où de nombreuses références et tailles de T Shirt sont déjà manquantes. On achète le poster du festival et quelques T Shirts avec le sac « festival » en cadeau.

    Et puis on ne va quand même pas rater Anders Osborne avec Samantha Fish en guest.

    On fonce au Blues Stage, on se faufile assez habilement et on est particulièrement bien placé.

    Encore la Nouvelle-Orleans, avec Johnny Sansone, son groupe et son harmonica, puis Anders. Il faut traverser l’océan pour le voir, vu qu’il ne vient jamais en Europe (pourtant il est né en Suède). Un show d’Anders c’est le bonheur, superbe guitariste, un talent inné de mélodiste, des chansons qui restent dans la mémoire, c’est Nola qui défile, Samantha vient jouer trois chansons et nous gratifie de superbes solos, Johnny Sansone revient avec son harmonica, et le show se termine par une superbe version de « Ohio » de Neil Young.

    Même retour tardif que la veille….

  • Jour 7 Telluride Blues Festival 3

     

     

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     On se réveille plus tôt et avant d’aller sur le site on prend les « œufs » pour monter dans la station de ski qui domine la petite ville.

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    LIGHTNIN MALCOM

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    RL BOYCE

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    Après un sandwich au Farmer Market on démarre la dernière journée avec RL Boyce qui est accompagné à la basse par Lightnin Malcolm et par une drummer du Mississippi. Il joue, assis, un Hill Country Blues d’une grande pureté, reprenant les morceaux de R.L. Burnside, entretenant la flamme de cette superbe musique. Puis, à la fin du show, il se lève et se lance dans une imitation parfaite du « duck walk dance » de Chuck Berry sous le regard hilare de Malcolm. On laisse passer Valerie June pour écouter les Soul Sister de la Music Maker Fondation au camping du festival, puis retour devant la scène pour l’apothéose finale avec Anders Osborne.

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    ANDERS OSBORNE

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    Lui aussi nous offre une prestation différente de la veille, bourrée de feeling, avec le gars Sansone qui vient pousser un coup d’harmonica, un lancer de colliers Nola dans le public, et un show parfait.

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    GOV'T MULE

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    On reste sur place, pour Gov’t Mule. Pendant le festival nous avons écouté beaucoup d’artistes que nous aimons mais la bande à Warren c’est une autre dimension ! ! !

    Deux heures trente de musique, avec un démarrage sur les chapeaux de roue « Hammer & Nails », « Thorazine Shuffle », « Million Miles From Yesterday » les morceaux du dernier album le long « Revolution Come, Revolution Go»et le magnifique « Traveling Tune » un de mes morceaux préférés du groupe toute époque confondue. Et les jams somptueuses sur les morceaux d’anthologie « Mountain Jam » avec les riffs de « Norwegian Wood » et « St. Stephen Jam » puis « Soulshine » en final. Et un rappel d’anthologie avec « Maggot Brain ». Puis un autre, et une longue, très longue introduction les spectateurs croient que ce sera « Shine On Your Crazy Diamond », puis « Whipping Post » non c’est une version apocalyptique du « Cortez the Killer » du Loner, dans le genre de celle avec Dave Matthews en 2011 à Central Park. Gov’t Mule en plein air c’est encore plus fort, plus intense qu’en salle, et c’est l’apothéose de ces trois jours de musique.

    On a zappé l’after avec R.L. Boyce pour garder dans la tête ce final somptueux.

    Soulignons enfin, la propreté du site avec de nombreuses poubelles et un tri écologique, des toilettes nombreuses, même le dernier jour aucun détritus n’est sur le sol. Super boulot.

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  • Jour 8 Cortez-Mesa Verde

    On quitte avec regret Telluride pour le parc de Mesa Verde.

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    Petit arrêt à Rico un village resté dans son jus qui a conservé quelques vestiges d’un puits de mine.

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    Plus loin sur la route, des vaches en liberté. En réalité une cow-girl les suit derrière sur son cheval.

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    Nous arrivons à Cortez, c’est lundi, beaucoup de restaurants sont fermés, notre salut passe encore et toujours par un mexicain. Nous visitons le Centre Culturel de la ville, toujours intéressant, avant de nous diriger vers le parc.

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    L’hôtel à l’intérieur est très agréable même si nous n’avons pas la plus belle vue sur le magnifique paysage.

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    L'ombre de la photographe plane dans le couchant

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    On visite quelques ruines sans grand intérêt à proximité avant de rentrer buller en attendant l’heure du dîner pris dans le restaurant de l’hôtel. Coucher de soleil et dodo.

     

  • JOUR 9 Mesa Verde

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    On prend un breakfast assez chimique, avant de partir à la découverte du parc. Le Chapin Mesa Archeological Museum est très instructif et on comprend mieux le mode de vie des Indiens dans la région.

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    On fait le Mesa Top Loop truffé de nombreux arrêts qui nous permettent d’apprécier la beauté des paysages et des sites troglodytes puis le Cliff Palace Loop moins intéressant.

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    On déjeune rapidement au snack de l’hôtel et achetons des provisions pour le soir avant de continuer notre périple vers Wetherill Mesa et Long House.

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    Retour à l’hôtel pour le coucher du soleil.

  • Jour 10 Durango-Silverton

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    Pour la première fois le temps est couvert et la pluie arrive quand nous sortons du parc. Nous prenons le petit-déjeuner à Mancos, nous croisons des élans dans un immense élevage et sous un ciel couvert nous arrivons à Durango.

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    La gare, le Musée du Rail encore des endroits passionnants, puis nous parcourons Main Street en recherchant les bâtiments anciens qui sont nombreux.

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    Nous achetons dans une boulangerie française des « croissants au chocolat » hors de prix (5$) qui feront notre repas de midi et nous partons vers Silverton en empruntant encore une route superbe.

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    Mais il pleut à notre arrivée dans le Grand Imperial Hotel et c’est un peu mouillé que nous visitons la petite ville de cow-boy. Boutiques, rues boueuses, on surveille l’arrivée éventuelle des Indiens.

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    On dîne dans un restaurant-musée, le Handlebars Food & Saloon avant de jouer au cow-boy dans le grande rue déserte.