Russie 2013, Saint-Petersbourg, la ville sortie de la folle imagination d’un star despotique, rêve de couleurs et de Versailles au Nord de l’Europe.
Les concessions automobiles prestigieuses pullulent entre l’aéroport et l’hôtel Dostoevsky. Automobiles neuves, partout dans le centre historique, bouchons, mais nous serons surpris que les Russes ne connaissent pas le créneau pour se garer.
St Petersbourg, son histoire, sa révolution, mais juste une statue de Lénine pour se souvenir qu’ici est née la révolution de 1917.
Merci pour les fils
Hédiard ? non non
Mac Donald en Russe
La ville dans son centre historique est identique aux grandes métropoles occidentales. La perspective Nevski, artère principale offre une longue succession de centre commerciaux, de boutiques de luxe où les marques occidentales ont pignon sur rue (Lénine réveille- toi, ils sont devenus fous comme disaient les murs de Prague en 1968).
Dix ans après ma dernière visite, je ne peux que constater, l’accroissement du capitalisme sauvage, les banques ont poussé comme des champignons, les habitants sont mieux habillés, et les étals des marchés copieusement achalandés, même si on peut supposer que la vie dans les campagnes est fort différente de celle des grandes villes.
Le ciel est merveilleusement bleu, il fait un peu frais en ce début octobre, et dès les bagages déposés dans l’hôtel surchauffé, nous jouons les touristes en remontant la perspective Nevski, direction la magnifique église St Sauveur qui vient juste de fermer ses portes quand nous arrivons.
Retour à l’hôtel, dîner dans un restaurant en forme de sous-marin, vodka, blinis, faux caviar, carpaccio de poisson, c’est excellent mais les prix sont « à l’occidental » .
Miam, miam
Arrêt dans une supérette ouverte 24 heures sur 24, nous sommes à New York ?