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usa 04 2019 - Page 2

  • Jour 5 FRENCH QUARTER FESTIVAL

    On démarre sur les chapeaux de roues avec le concert de Charlie Wooton’s Zydefunk à 11 heures quand les sirènes du Steamboat Natchez s’arrêtent. Ce sont elles qui lancent la journée musicale. Le bassiste, depuis son départ de Royal Southern Brotherhood, a monté un projet mélangeant, comme son nom l’indique le zydeco et le funk. Arsene Delay est au chant, à la guitare et au washboard, John Babich aux claviers et à l’accordéon, les autres musiciens étant les accompagnateurs habituels de Charlie.

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    La musique est assez éloignée de celle de RSB mis à part « Fired Up It » du premier album qui termine le concert. Ce mélange de funk et de zydeco est assez original même si le groupe semble plus à l’aise dans le zydeco. En tout cas, ils prennent du plaisir sur scène et nous aussi.

    On fait un break pour faire une promenade jusqu’à Congo Square, après avoir déjeuné au Napoleon House, cette maison qui devait accueillir Napoléon après son évasion de Sainte Helene ! On rentre en tram, le temps devient plus frais et le vent souffle sur le Mississippi.

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    Encore un dilemme choisir entre Honey Island Swamp Band et Bo Dollis Jr & the Wild Magnolias. On choisit les Indians qui se produisent moins souvent. Et c’est toujours la folie quand le groupe arrive sur scène.

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    Quatre Indian en costumes, Bo Dollis en blanc, plus les musiciens. Un spectacle total, mené à un train d’enfer. Ils sautent partout, grimpent aux arbres, descendent dans le public, mais jamais au détriment de la musique. La fillette de Bo monte aussi sur scène sous la surveillance de sa grand-mère en grand costume jaune. Voir ce groupe est toujours une fantastique expérience, un grand moment de pur bonheur, une folie musicale absolue, avec les danses coutumières et les hymnes des Indians. On ne pouvait rêver mieux pour terminer le festival.

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    Du coup on reprend le tram pour aller fêter cela au bar du Roosevelt Hotel qui sert les meilleurs sazerac de la ville. Puis on dîne rapidement dans le » restaurant à la fontaine ».

  • Jour 6 NATCHEZ

     

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    Nous quittons New-Orleans toujours avec regret mais au fond de notre cœur nous savons que ce n’est qu’un au-revoir. Nous allons saluer la fresque consacrée à Dr John sur une maison située au carrefour de Toledano/Baronne, avant de faire un détour pour visiter le village natal de Buddy Guy et son marqueur du Mississippi Blues Trail posé l’année dernière.

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    Lettsworth est un village au bord du Mississippi, mais les levées nous en cachent la vue. C’est conforme au récit qu’en a fait Buddy à Bertrand Tavernier, dans les bonus du film Dans la Brume Electrique.

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    On se dirige vers Natchez en traversant une partie de la Louisiane que nous ne connaissions pas avec de nombreux barrages qui retiennent les eaux du fleuve dont le niveau est très haut et qui sort souvent de son lit. Sur la route, un petit alligator est mort, il semble avoir déserté son bayou. Nous arrivons à Natchez par le grand pont et allons à notre B&B . Nous connaissons l’endroit, aussi nous garons le véhicule et arrivons par l’arrière de la maison pour nous retrouver face à une dizaine de personnes surprises de nous voir. En réalité nous apprenons que Neil Varnell le propriétaire est décédé, et que sa famille est réunie dans sa maison pour un hommage. Ils nous proposent de nous trouver un autre B & B mais comme nous connaissons bien la ville nous allons à The Castle at Dunleith….qui est fermé pour cause de travaux.

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    Finalement nous allons au Natchez Grand Hotel où nous choisissons une chambre avec vue sur le Mississippi. Et on rebranche nos portables pour voir les nombreux messages nous informant de l’incendie de Notre Dame. Les TV US sont en direct, tout le monde en parle, d’ailleurs au B&B un homme nous a montré une photo sur son portable mais je n’étais pas sur d’avoir compris que c’était Notre Dame qui brûlait.

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    Il est temps de se diriger vers Under the Hill, LE bar de Natchez avec comme toujours un coucher de soleil splendide sur le fleuve et des discussions avec les autres consommateurs.

    On dîne vite au Magnolia Grill juste avant sa fermeture

     

  • Jour 7 JACKSON BENTONIA

    Petit tour dans cette superbe ville de Natchez avant de prendre la route, pour Jackson.

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    On déjeune dans un petit restaurant sur Capitol Street et on tente pour la quatrième fois d’entrer dans le Queen of Hearts. Miracle, il est ouvert. On prend des photos, le patron est là et il nous dit que chaque dimanche un concert s’y déroule. Moment historique.

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    La ville de Jackson, est toujours dans un état misérable, d’énormes trous dans la chaussée, les arbres tombés pendant la dernière tempête obstruent toujours les rues, pourtant la capitale de l’état a un charme indéniable.

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    Nous déposons les bagages à l’hôtel et nous allons à Bentonia au Blue Front Café. Jimmy “Duck” Holmes est là et il regarde assidument sa nouvelle TV flambant neuve qui diffuse une vidéo du Crossroads de Clapton. Sa soeur est venue de Californie pour donner un coup de main et son petit-fils m’explique comment il attrape du poisson avec sa canne en bambou. Tout est calme, apaisant, dans ce coin du Mississippi. Le temps semble suspendu au bord de la voie ferrée, et on apprécie toujours autant ce coin perdu dans le Mississippi où un dernier juke-joint défie le temps.

    On s’arrête à Flora pour diner d’une excellente pizza déjà testée l’année dernière. Là aussi la dernière tornade a fait des dégâts, le toit d’une station service est mal en point.

     

     

  • Jour 8 OXFORD

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    On continue notre traversée du Mississippi en remontant vers le nord. Nous tentons de passer à Ebenezer mais la route est coupée, vraisemblablement à cause des inondations. Nous rejoignons Greenwood par les petites routes, la ville est toujours quasi déserte, on passe saluer la dernière demeure de Robert Johnson, puis un crochet par Water Valley mais le Casey Jones Museum est fermé (il ouvre deux heures, deux jours par semaine), nous arrivons à Oxford sous un ciel couvert qui annonce de la pluie.

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    Promenade dans le centre-ville, sa librairie, ses boutiques accueillantes, cette ville est vraiment super agréable. On dîne au restaurant Ravine bien caché d’autant que le GPS tente de nous planter. Bizarre le GPS il propose des routes compliqué alors que il suffisait de continuer notre rue pendant 3 miles. Bref les tapas sont toujours excellents mais le temps tourne vraiment à la pluie.

     

  • Jour 9 MEMPHIS 1

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    Avant de quitter Oxford nous passons à Living’Blues le magazine consacré à la musique du delta qui est logé dans un bâtiment de l’université.

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    On récupère des tee-shirts et direction Memphis via Hernando que nous atteignons sous une pluie battante.

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    A Memphis on visite le Stax Museum particulièrement bien avant de nous rendre à l’hôtel où nous apprenons que le Sud est balayé par des tornades. Nous sommes assez loin des précipitations, toutefois, un vent et une pluie glaciale nous obligent à sortir les ponchos.

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    Nous profitons d’une légère accalmie pour se promener sur Beale Street, avec l’incontournable magasin Schwab mais la rue est quasi déserte.

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    A quelques mètres le Silky O’Sullivan’s, où se produit quasiment chaque soir Barbara Blues « The Queen of Beale Street » tient à peine encore debout. Elle est accompagnée par un clavier et le concert est en demi-teinte, haché par de longs monologues qui cassent le rythme, et Barbara utilise un vieux micro qu’elle approche et éloigne très souvent, ce qui donne à sa voix des intonations étranges et pas toujours du meilleur effet. On termine notre promenade par une visite à la Wither’s Collection qui est une galerie sur Beale Street, consacrée aux droits civiques particulièrement riche en clichés et passionnante.