On reste deux jours au pied du Mt Rushmore, alors on part dans les Black Hills, des paysages superbes très vert, des sapins (cela nous change de l’Arizona), on emprunte des routes non goudronnées, on traverse Rochford, un patelin complètement paumé, où une dame tient un tout petit musée !

C’est très sauvage, beaucoup de lacs, de rivières, nous arrivons à Deadwood, la ville fait vraiment cow-boy et même si les asiatiques se déchaînent sur leurs portables en descendant de leurs cars de tourisme, la ville est sympathique. Surtout le Saloon N°10 sur Main Street, qui outre des machines à sous propose une collection impressionnante de whisky.

On choisit mal notre endroit pour déjeuner, ce qui n’enlève rien au charme folklorique de la ville. Par contre rien de super à Sturgis, la ville des Harley.

On redescend par le parc des Black Hills, un petit tour chez les présidents (l’entrée est valable un an) puis dîner à Keystone où on teste la viande de bison.

Puis on repart sur le site des Présidents pour assister à un « spectacle » en réalité la diffusion du film de construction du chantier déjà vu dans le musée avec en prime glorification des rangers et hymne américain. Heureusement à 21h30 le site s’illumine de nouveau, pour un au revoir aux quatre présidents.

Et comme on est maso, on retourne dans le Wyoming….

Mais là le paysage est moins morne, surtout avec l’approche de Devil’s Tower, que l’on aperçoit de très loin. Bizarre ce machin au milieu de nulle part.

Nous en faisons le tour, et apercevons, des animaux (biches) et les inévitables chiens de prairie qui semblent toujours s’éclater dans leurs trous. Nous achetons des tee-shirts à l’entrée du monument, et tentons (avec réussite) LA photo, des bisons et vaches long-corn devant la Devil’s Tower.

Et on repart, arrêt à Moorcroft au milieu de nulle part, c’est dimanche dans le Wyoming, le supermarché est ouvert, on va s’installer sur une aire de pique-nique, en regardant passer les trains lourdement chargés de minerai. Qui provient de Gilette, où nous apercevons une mine de charbon gigantesque.

Direction Buffalo où j’arrive avec des intestins en ruine…La ville est construite autour de la rue principale, la patronne du Big Horn motel est adorable, elle nous donne l’adresse d’un bar/restaurant à deux pâtés de maison. L’Occidental Bar est superbe, ancien, avec l’hôtel d’un côté et une salle de restaurant de l’autre. Ce soir, deux musiciens se produisent (10$) et on peut manger et boire. Comme souvent dans ce genre d’endroit on discute avec les gens du coin, qui nous donnent des tuyaux pour Yellowstone. Encore une agréable soirée dans ce coin du Wyoming que nous avons du mal à quitter le lendemain.

Direction Cody, par une route superbe. Ouf le Wyoming offre de sacrés paysages ! puis avec des neiges éternelles, les canyons, les rivières, bref pas le temps de s’ennuyer pendant 300 kms. Même si les 50 derniers kms sont tout droits. On arrive à Cody pour déjeuner au Granny's Restaurant pas vraiment inoubliable. Nous sommes un peu en avance pour nous installer à l’Irma Hôtel, on fait un tour dans les boutiques. Dans une libraire, on récupère une affiche de Craig Johnson, un écrivain du coin dont nous apprécions les livres, et on achète le CD du libraire, musicien à ses heures.

Le centre-ville est moins typique que Deadwood par exemple, mais, un ancien village est reconstitué à Old Trail Town au bout de la ville, Du coup on arrive assez tard pour visiter le Buffalo Bill Center of the West qui ferme à 18 heures. Beaucoup de tableaux, une reconstitution assez réussi de la vie du temps du cow-boy, puis retour à l’hôtel, pour un dîner rapide avant le rodéo. Incontestablement c’est à voir.

Ce sont les fermiers du coin qui font le spectacle avec leurs chevaux et bœufs. Tout se passe très vite, le cavalier ne peut rester que quelques secondes en selle, et il lui faut tenir huit secondes qui semblent pour lui une éternité. Et puis de l’adresse au lasso, des filles qui tentent d’attraper les chevaux, des cow-boys qui ficèlent un veau en quelques secondes. Une soirée originale.

Direction Yellowstone avec un arrêt au Buffalo Bill Dam, un immense barrage où un vent terrible souffle, puis dès notre entrée dans le parc, la température chute, un terrible orage éclate.

Il faisait 30° à Cody, là seulement 2°.

On récupère des tenues plus chaudes, mais le temps est toujours pluvieux et froid. On s’arrête pour déjeuner, et encore un orage ! En milieu d’après-midi, quelques éclaircies nous permettent d’admirer la beauté extraordinaire des paysages.

C’est stupéfiant, à couper le souffle, les photos parlent d’elle-même.

On remonte vers notre hôtel, qui est à Gardiner à l’entrée nord du parc dans le Montana, et à quelques mètres de nous, on aperçoit un ours, noir, gros, qui continue son chemin pépère sans trop s’occuper des voitures qui s’agglutinent et des appareils photos. On sort du parc pour arriver à Gardiner, la ville est toute petite mais notre chambre avec balcon a une belle vue sur la rivière Yellowstone. On achète un tee-shirt destroy (déchiré avec un ours méchant) et on goûte des lasagnes d’Elk (Wapiti) et du …gratin dauphinois.

Petit déjeuner dans la ville avant de partir pour le parc. Il ne pleut plus, direction Mammouth Hot Springs, et les geysers.

On s’arrête à Norris Geyser Bassin, pour une longue promenade au milieu des fumerolles, c’est superbe, l’odeur du soufre est constante.

Puis la route en travaux, avant de rencontrer un troupeau de bisons, et le plus curieux vient faire un tour sur la chaussée. Nous déjeunons très tard à 15h30 à côté d’Old Faithfull, avant d’être victime des averses de pluie. Retour à l’hôtel, dîner d’un hamburger à l’Elk pas vraiment inoubliable.

Gardiner et en dessous vue de notre chambre